« Quiconque jouit d’un combat de chiens est vraiment pourri de l’intérieur » // Melisa Tuya // 20 minutos blogs // 23.02.17

// Aujourd’hui nous avons pris notre petit déjeuner avec la nouvelle d’une macroopération que la Police Nationale a réalisée à Madrid, à Alicante, à Murcie et à Tenerife, et qui a évité la mort à 230 animaux.

Je ne peux pas m’empêcher de me demander si ces 230 animaux que la malchance a mis entre les mains de parasites sont vraiment sauvés. Sauvés des mains de psychopathes et des combats, oui, naturellement. Sauvés pour vivre à partir de maintenant une vie qui vaut la peine d’être vécue ? J’en doute. Il y aura parmi eux des animaux dociles et sans problèmes de comportement, mais aussi il en existera d’autres qui auront besoin de longues thérapies, coûteuses à beaucoup d’égards. Et bien sûr, trouver 230 familles disposées à adopter un animal de race potentiellement dangereuse, avec un passé dans les combats, revient à rêver au gros lot de la loterie de Noël.

Hier il y a eu une autre nouvelle relative au même sujet: un juge du Tenerife a envoyé en prison une dizaine de personnes qui organisaient des combats de chiens.

Juste avant, il est arrivé malheur à un vieillard tué par cinq chiens de races potentiellement dangereuses ni qu’avaient ni documentation ni contrôle. Pourquoi ?

Et voilà que je me souviens des nouvelles précédentes, de plus en plus fréquentes, comme celle des vols de chiens et des combats démantelés à Jaca dans laquelle était même impliqué un mineur. Ou ceux de Burgos qui volaient et en organisaient aussi. Cela n’arrête jamais…

Elles s’ajoutent à toutes celles que me rapportent les associations de protection animale, qui accueillent de plus en plus de chiens potentiellement dangereux, certains dont on sait qu’ils proviennent des combats et d’autres pour lesquels on peut fondamentalement le soupçonner.

Je me rappelle aussi de ces animaux que j’ai diffusés ici et qui sortaient de ce milieu méprisable. Comme le petit Tigre. C‘était à peine un chiot, l’équivalent d’un enfant humain avec ses sept mois. Ils ont essayé de l’utiliser pour des combats de chiens. Sa chance ou son malheur consiste en ce qu’il avait un tempérament pacifique. Comme les monstres qui l’ont élevé ont vu qu’il se servirait à rien,  ils l’ont abandonné à Badajoz. Il a heureusement trouvé un foyer.

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Ou Nala, une bull terrier qu’un couple avait enlevé à des enfants qui l’utilisaient pour la reproduction et les combats.

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Ou Hilda, une très bonne chienne qui avait été utilisée pour le sparring, pour entrainer les autres chiens au combat. C’est pour cela qu’on lui a coupé les oreilles avec peu de délicatesse. C’est pour cela aussi que personne de la regardait au refuge.

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Depuis quelques temps, mon impression, exprimée dans les colonnes de la rédaction de ’20minutos’ et qui est partagée par plusieurs bénévoles de refuges, est que cette pratique augmente, que les combats de chiens sont en augmentation. Ils existent, c’est certain. Il y en a qui pensent qu’il y en a toujours eu, qu’il n’y a pas plus de délits mais plus de sensibilité de la part des gens, plus de dénonciations et plus de poursuites.

Dans tous les cas, c’est à prendre très au sérieux. Un délit qui concerne des animaux qu’ont oblige à combattre peut avoir des conséquences dangereuses pour les êtres humains.

Je ne comprendrai jamais comment quelqu’un peut prendre du plaisir à voir deux chiens se mettre en pièces à coups de dents. J’ai toujours pensé qu’il manque quelque chose à l’intérieur de ce genre de personne, au fond de lui et dans ses valeurs, s’il aime se genre de spectacle.

De la même manière je ne comprendrai pas non plus que quelqu’un puisse prendre du plaisir en voyant comment des êtres humains faire saigner, percer à coups de lance et tuer  un taureau, mais c’est une autre histoire (ou pas ?). Probablement que ça alarme moins la société car on ne peut pas promener un taureau dans les rues.

Revenons-en aux chiens. Il est de notre responsabilité en tant que citoyens de dénoncer si nous avons connaissance ou si nous soupçonnons ces pratiques. Beaucoup que ceux qui les organisent sont des gens qui font peur, liés à d’autres pratiques délinquantes, et nous ne voulons pas avoir de problèmes. Nous devons informer la Police ou la Guardia civil.

Et la Police et la Guardia Civil se doivent d’être implacables, de ne pas fermer les yeux. Cette macroopération est une nouvelle fabuleuse, un travail bien fait. Mais ils ont seulement soulevé un coin du tapis. Il faut continuer de nettoyer ce pays de la merde de ces hommes qui se délectent de voir des animaux se détruire. //

Jaen // « La Guardia Civil sauve 14 Galgos dont 9 chiots au bord de la mort à Ubeda » // Hora de Jaen // 24.02.17

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//La Guardia Civil a été informée par l’intermédiaire d’une association de protection des animaux d’Ubeda (Jaen), de l’existence d’un nombre important d’animaux en mauvais état dans le lieu-dit ‘El Despenadero’ situé dans la localité. Arrivés sur les lieux, les membres du service de protection de la nature de la Guardia Civil ont pu constater la présence de 5 chiens de race galgo adultes et de neuf chiots à l’intérieur d’une construction très délabrée et entourée par une clôture. Une première inspection visuelle a permis de constater que les animaux se trouvaient dans un état de dénutrition critique et vivaient dans des conditions sanitaires et d’hygiène extrêmes. Ils présentaient des blessures sur la peau et ne disposaient ni d’eau ni de nourriture. Compte tenu de l’état critique des animaux et de l’impossibilité de localiser leurs propriétaires, celui-ci ayant quitté la localité, la Guardia Civil a procédé au sauvetage des animaux et les a remis au représentant de l’association qui a dénoncé ces faits. Sur les quatorze animaux sauvés, seuls deux d’entre eux portaient une puce. La Guardi Civil a engagé une procédure judiciaire pour un délit présumé de maltraitance sur animaux à l’encontre du propriétaire.//

Complément d’info de G.E.E. sur cet article:

Galgos112 ne pouvait pas laisser ces galgos sans aide et ce malgré une asphyxie financière compte tenu de tous les cas qu’ils ont à gérer en ce moment. Il y avait trois portées distinctes de chiots et seulement deux mères pour s’en occuper dans un état de maigreur extrême, beaucoup de fièvre dû à l’infection. Ces deux mères se sont occupées de tous les chiots et ce même en étant au bord de la mort. Tous les galgos sont à l’heure actuelle hospitalisés avec antibiotiques, perfusion et surtout de la bonne nourriture qui va leur permettre de reprendre le dessus. On peut remercier là encore Maria et Antonio de Martos qui ont permis ce sauvetage. En espérant que l’on finisse par localiser le propriétaire de tous ces galgos pour qu’il puisse répondre de ses actes.

Cáceres // « Une organisation criminelle de vols de chiens Galgos démantelée » // La Sexta // 23.02.17

// Les agents de la Guardia Civil appartenant à l’Équipe Roca de Cáceres ont arrêté trois hommes de 25, 27 et 33 ans,  citoyens de Cáceres, pour appartenance à une « organisation criminelle » dédiée au vol de chiens de chasse de race galgo.

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En bref, les détenus sont accusés de trois délits de vol avec force et un délit d’appartenance à une organisation criminelle, pour leur rôle dans le vol de 19 chiens de race galgo, comme en informe la Guardia Civil dans un communiqué de presse.

L’opération a débuté suite à plusieurs plaintes concernant des vols de chiens reçus par la Guardia Civil, qui « se produisaient en majorité durant les mois d’ouverture de la période de chasse », afin d’obtenir une « meilleure vente sur le marché noir ». Face à ces plaintes, la Gardia Civil a ouvert une enquête dans le cadre de l’opération nommée ‘Ñarras’, qui sa débuté en novembre 2016 de la part de l’Équipe Roca de la Gardia Civil de Cáceres avec la collaboration du Service de Protection de la Nature.

Les enquêteurs de la Guardia Civil ont concentré leurs objectifs sur le vol de galgos, étant donné que la majorité de chiens dérobés étaient de cette race, et après avoir soupçonné qu’il pouvait exister  » un trafic majeur sur le marché noir, non seulement à un niveau provincial, mais aussi au plan national ».

Ainsi, la Guardia Civil, en collaboration avec le Tribunal d’Instruction n º. 5 de Cáceres, les agents ont réalisé le 8 février passé deux contrôles dans deux parcelles situées dans les limites municipales de Casar de Cáceres et de Sierra de Fuentes (Cáceres), grâce à  « plusieurs recherches parallèles mettant en lumière la possible présence des chiens volés sur lesdites parcelles ».

Durant le contrôle réalisé sur la parcelle située à la limite de Sierra de Fuentes (Cáceres), ils ont trouvés et contrôlés 13 chiens galgos, ainsi qu’une remorque sans plaque d’immatriculation, un pistolet à air comprimé, de nombreux outils et objets relatifs au secteur agricole, qui pourraient être « susceptibles d’avoir été volés vu qu’il n’a pas été possible d’accrédité sa provenance légale ».

En ce qui concerne le contrôle réalisé sur la parcelle de Casar de Cáceres, ils ont trouvé six chiens galgos, une moto et un marteau – piqueur, également supposément volés. Devant ces « preuves », la Gardia Civil a arrêté trois habitants de Cáceres comme les auteurs présumés de trois délits de vol avec dégradation et un délit d’appartenance à une organisation criminelle.

En ce moment, la Gardia civil considère que « l’organisation criminelle dans la province de Cáceres est démantelée » concernant le  » commerce illégal de galgos, bien que l’enquête reste ouverte puisque » on suppose qu’il puisse y avoir des ramifications au plan national.//

« Une macro-opération contre la maltraitance animale à permis de secourir 230 chiens des combats illégaux » // La Vanguardia // 23.02.17

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// Les agents de la Police Nationale ont réalisé une macroopération contre le mauvais traitement animal dans laquelle 34 personnes ont été arrêtées, à Madrid, à Alicante, à Murcie et à Tenerife, impliquées dans le circuit des combats illégaux de chiens. De plus, 230 chiens « potentiellement dangereux, entraînés et destinés à participer aux combats jusqu’à la mort » ont été secourus et ont déjà été recueillis par des associations de protections des animaux ainsi que par des organismes officiels.

Les détenus sont accusés de délits d’organisation criminelle, un délit continuel de mauvais traitement animal, de trafic de stupéfiants et de médicaments, de blanchiment d’argent et d’omission du devoir de poursuivre des délits. De plus les agents ont pratiqué 17 contrôles à domicile dans lesquels, en plus de secourir 230 chiens, ils ont saisi un pistolet et un revolver ainsi que trois plantations de marijuana (de 800 plantes adultes).

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Les agents ont interrompu un événement dans lequel quatre combats étaient prévus

L’opération a été exécutée par les agents du Commissariat Général de la Police judiciaire, de la Direction Supérieure de la Police des Canaries et des commissariats de Tenerife, d’Alicante et de Murcie.

Comme en a informé la Police Nationale, les agents ont fait irruption lors un évènement qui était célébré à Tenerife et dans laquelle étaient prévus quatre combats illégaux, organisés par un groupe criminel qui fournissait des anabolisants aux chiens et qui était financé par le trafic de stupéfiants.

De fait, lors de la même opération, trois plantations de marijuana ont été démantelées, pour un total de 800 plantes saisies, quatre kilogrammes de marijuana sèche, 40 grammes de cocaïne et 200 grammes de hachisch, 30.000 euros, des systèmes d’entraînement canin extrêmes et différentes substances comme des anabolisants, de la testostérone, des hormones, des diurétiques ou un matériel d’euthanasie.

L’enquête a commencé en septembre 2016 quand a été reçue une information, d’une association de protection canine, « sur une personne qui participerait aux combats de chiens dans la localité madrilène de Fuente el Saz ».

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Trafic de drogue et blanchiment d’argent

Selon la Police, cette organisation criminelle serait à la tête d’un réseau national de combats de chiens avec des antennes dans différentes provinces espagnoles, comme Murcie, Alicante ou Santa Cruz de Tenerife. De plus, l’enquête à révélé des connexions de suspects impliqués avec le trafic de drogues et le blanchiment d’argent.

Les agents ont aussi découvert que l’un des suspects, connu à l’intérieur de l’organisation comme « le maestro » et installé à Madrid, faisait « jouer » des chiens dans des pays comme les Émirats Arabes, la Thaïlande ou le Mexique. Lors de ces combats à l’étranger, les chiens présentaient un plus grand degré d’agressivité car ils avaient survécu en gagnant plusieurs combats dans le réseau national.

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Des chiens volés pour être utilisés comme sparring

Les recherches ont aussi permis d’identifier les responsables des évènements et d’autres membres de l’organisation qui réalisaient différentes fonctions, comme l’obtention d’ ordonnances pour doper les animaux, la localisation de lieux pour réaliser les combats et les lieux de production de stupéfiantes substances ( marijuana), l’obtention d’armes et la gestion des endroits où ils cachaient les cadavres d’animaux non aptes aux combats.

L’un des suspects, un résidant du village d’Adeje (Tenerife), vivait dans des conditions déplorables avec plus de 40 chiens préparés pour se battre, la majorité d’eux sans puce d’identification.

Une autre des activités qu’ils réalisaient était le vol de chiens dans des propriétés « dans le but de les utiliser comme sparring » pour les chiens qui concouraient. Ils s’appropriaient des animaux de taille et poids similaires à ceux exigés dans les compétitions pour chacune des catégories, et les utilisaient pour entraîner les chiens potentiellement dangereux, dressés pour le combat.

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De Murcia a Tenerife

Après plus de six mois d’enquête, les agents ont été averti qu’après une tentative avortée d’organiser un championnat à Murcie, la célébration aavait été déplacée à Tenerife, lieu dans lequel au moins quatre combats clandestins de chiens potentiellement dangereux allaient se dérouler.

C’est à ce moment-là que les agents ont préparé un dispositif pour empêcher qu’elle se produise, en réussissant à localiser finalement le lieu exact et en faisant irruption au moment où le deuxième combats se déroulait.

Dans le même mode opératoire, des actions parallèles ont été mise à éxécution à Madrid, à Murcie, à Alicante et à Tenerife pour démanteler le reste de l’organisation criminelle dédiée au mauvais traitement animal. //

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Pétition // « Stopper le trafic massif et incontrôlé de chiens et chats vers l’étranger »

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  • Texte de la pétition, traduit de l’espagnol:

Trafic animal d’Espagne vers l’étranger

Appel à la société Espagnole et aux autorités compétentes :

Tout le monde connait la maltraitance et souffrance infligée à ces animaux, car à la quantité (importation) on ne peut que déduire une exploitation économique de ce recours animal.

C’est pour cela qu’il est nécessaire de connaître et d’arrêter l’exportation massive d’animaux (chiens et chats principalement) de nos territoires autonomes vers des pays tiers, et que ceux qui ont été envoyés fassent l’objet d’un suivi et d’une surveillance de la part de nos autorités quant au respect des lois territoriales et accords internationaux.

En Espagne, ces pratiques sont dénoncées publiquement et l’on s’inquiète du fait que certaines associations – soit-disant sans but lucratif – favorisent et/ou participent à ces envois massifs, bien sûr, en se sucrant au passage.

Sept millions cinq cent mille chiens sont envoyés chaque année aux quatre coins de l’Europe, cela sans compter ceux qui sont envoyés en dehors de l’Europe. Il faut savoir que la mafia italienne –dans les seuls combats de chiens– brasse un montant approximatif de 750 millions d’euros. Ainsi, nos animaux sont envoyés –presque toujours – illégalement ou avec des documents falsifiés, prenant part à un commerce très rémunérateur.

Un business juteux si l’on sait que pour un coût zéro de départ, un chien se négocie 300 euros pour un laboratoire ou un centre de recherche en fonction du marché cible. La SEPRONA a démantelé plusieurs trafics mafieux d’animaux entre l’Espagne et l’Europe, spécialisés dans la falsification de documents d’adoption, impliquant notamment l’association italienne ‘Zampa par vitta’ … l’ANAA dénonce aussi les pratiques de ‘Newmascotas.com’.

Les animaux sont transportés dans des camions ou camionnettes, entassés, -beaucoup d’entre eux sont malades- pour des trajets interminables de plus de 36 heures et arrivent en Italie, Espagne, Allemagne, Hollande, Turquie, Albanie, Moldavie, Roumanie, république Tchèque, Slovaquie ou même jusqu’en Egypte ou au Maroc. Dans ces pays, ce n’est pas le paradis mais l’enfer qui les attend, utilisés comme matière première (simples objets) pour l’expérimentation médicale pharmaceutique ou cosmétique, pour leur fourrure ou même pour leur viande (selon le pays), ou encore pour les transformer en croquettes –pour nourrir d’autres animaux–, les utiliser sexuellement dans des pratiques zoophiles ou autres pratiques perverses … des centaines de milliers de chiens et chats sont empoisonnés, torturés dans des expériences chimiques, biologiques ou bactériologiques à des fins surtout militaires.

Afin d’enrayer cette extermination et cet holocauste, nous réclamons un avantage qui donne la priorité aux espagnols pour l’adoption dans les perreras de notre pays et de ne pas refuser ce droit puisque ces animaux sont destinés à l’extermination.

La SEPRONA a déjà découvert que plusieurs perreras, avec la collaboration de diverses assocations espagnoles de protection des animaux, traitent les adoptions vers des pays tiers qui les sacrifient en falsifiant les documents. Les paiements sont toujours effectués en espèces pour ne laisser aucune trace.

Une société n’est jamais parfaite, de là l’existence des lois et des sanctions, mais les citoyens se doivent de faire valoir chaque jour les valeurs qui rendent la dignité à nos vies.

La dépravation, la corruption gangrènent et finissent par tuer la liberté même mais aussi notre propre existence individuelle ou collective.

 

 

Canaries // « Des dizaines d’animaux trouvés morts dans une finca d’Arona » // La Opinion de Tenerife // 20.02.17

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// Avec l’appui de la Gardia Civil, la Police Locale d’Arona a réalisé ce dimanche une grande opération dans une propriété située à côté du ravin d’Arona, dans la rue Elvira, entre la Vallée de San Lorenzo et Cabo Blanco, dans laquelle des dizaines d’animaux morts ont été trouvés, parmi eux des chiens, des faisans et des poules.

Aussi, une trentaine de chiens et des dizaines de poules, de canards, de faisans et de coqs ont été secourus, vivants. Tous se trouvaient dans des conditions lamentables.

Les scènes sont dantesques, racontent des témoins oculaires à l’OPINION de TENERIFE, et il y a au moins 10 cadavres de chiens dispersés par toute la propriété, un énorme espace plein de dépendances avec des animaux couverts de crasse et négligés.

Mais la majorité des cadavres se concentreraient dans une fosse au pied du ravin. Le Conseil municipal d’Arona enverra ce matin du personnel et des machines pour enlever les cadavres et nettoyer la zone pour des raisons sanitaires.

L’opération a commencé le matin avec la présence d’agents du Corps National de la Police. Un inspecteur présent sur les lieux a déclaré qu’il ne pouvait donner plus de détails à cause du secret d’instruction.

Selon ces témoins, la propriété est pleine de cages pour animaux qui se trouvaient dans des conditions lamentables, sans nourriture et sans eau.

Au début, on pensait que cette affaire avait un rapport avec l’opération de Güímar, dans lequel 21 personnes ont été arrêtées samedi pour une affaire de combats de chiens. Mais des sources de la Police Locale d’Arona ont écarté pour le moment cette relation. De toute façon, les recherches continuent et aucune ligne de recherche n’est écartée.

Une Association de protection des animaux s’est déplacée vers la Vallée le Saint-Laurent pour connaître la portée de l’opération policière et pour s’intéresser à la situation des chiens. Certains ont pu entrer dans la zone et recueillir certains animaux.

Les oiseaux resteront dans la propriété, de la nourriture et de l’eau leur ont été apporté. Les chiens ont été déplacés vers plusieurs refuges. //

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Canaries // « Opération à échelle nationale à Güímar contre les combats de chiens » // Diario de Avisos // 20.02.17

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Par Norberto Chijeb et Natalia Torres

// Le Corps National de la Police Locale a mis en place ce week-end à Tenerife une opération dont les ramifications s’étendent sur tout le territoire national contre les combats clandestins de chiens dans lesquels des paris sont brassés. L’opération a débuté à l’aube de samedi à dimanche dans la localité de Güímar près de Tenerife, où les agents de la Police Nationale ont procédé à l’arrestation d’une trentaine de personnes qui s’étaient présentées à l’un de ces combats illégaux.

Un grand dispositif de sécurité, incluant plusieurs véhicules et un hélicoptère, s’est rendu à une maison de campagne de La Medida. Durant l’opération, un agent de la Police Nationale a été blessé ainsi que  l’un des détenus suite à la chute dans un réservoir d’une voiture dans laquelle ce dernier s’enfuyait, avant d’être attrapé par les agents. Il semblerait que ce dispositif ait été mis en place suite à des dénonciations de plusieurs voisins. Aussi, le voisinage s’étaient plaints de vols de chiens dans les alentours.

Selon les sources consultées, après l’opération mise en place à Güímar, les premières arrestations ont été pratiquées hier dans plusieurs municipalités de Tenerife ainsi que sur d’autres îles et même en dehors de l’archipel. Durant l’opération, plusieurs contrôles ont été réalisés dans différentes demeures de la municipalité de la Laguna, plus précisément dans une maison de El Ortigal, sans que des arrestations n’aient lieu. En ce qui concerne les animaux que les agents ont trouvé dans la maison de campagne, dont plusieurs d’eux étaient blessés à cause des combats, les services municipaux de Güímar les ont transférés  hier vers  14.00 heures dans un refuge situé dans le sud de l’Île.

La mairesse de Güímar, Carmen Luisa Castro, a dit ignorer que ces batailles se déroulaient dans sa municipalité. Elle a également confirmé qu’elle n’avait pas été mise au courant au préalable de l’opération par la Police Locale. Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que dans Güímar se produisent ce type de combats de chiens, qui ont lieu depuis des années malgré la Loi de Protection Animale des Canaries.

Quant aux sources de la Subdélégation du Gouvernement, elles ont expliqué hier que l’opération est toujours ouverte, mais qu’elles ne peuvent donner plus de détails afin d’ éviter la destruction de preuves ou la fuite des suspects. Les mêmes sources ont déclaré dans un communiqué officiel qu’il est prévu que le Ministère de l’Intérieur communique sur le sujet aujourd’hui.

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Un secret de Polichinelle

Les combats clandestins de chiens sont un secret de Polichinelle aux Canaries. Les refuges et associations de protection des animaux sont les mieux informés sur cette pratique illicite qui, depuis la modification du Code Pénal l’année dernière, peut déboucher sur des peines de prison. Avant cela, ils étaient seulement considérés comme des infractions graves ou très graves. La Fédération Canarienne des Associations de Protectrice des Animaux et des Plantes (Fecapap) et sa présidente, Niria Naranjo, déclarent que « nous savons que ces combats ont lieu dans tout l’Archipel, mais la plupart du temps l’information nous arrive quand ces combats ont déjà eu lieu ce qui complique beaucoup le travail de la police malgré nos dénonciations ».

Naranjo se souvient de l’un des cas qui est arrivé au Refuge de Valle Colino: « Il s’agissait de cinq chiens que la police avait récupérés lors d’une opération anti-drogue. Les animaux étaient utilisés pour les combats dans lesquels il y avait des paris ». Ces activités sont précisément associées à des affaires marginales, comme celui-là de la drogue.

Naranjo croit que, bien que l’on ait durci les peines, ce n’est toujours pas suffisant. « Des peines beaucoup plus lourdes doivent s’imposer, et faut interdire à ces personnes de détenir des chiens. Nous pensons que la réforme est encore trop récente ».

Les conditions dans lesquelles les animaux utilisés dans les combats arrivent dans les refuges sont lamentables, si bien que beaucoup meurent des suites de leurs blessures. Parmi les  pratiques relatives à cette activité, les protectrices dénoncent le vol de chiens qui sont utilisés comme sparrings dont ils sont finissent dans les combats . //

« Les associations et les refuges de la provinces de Ciudad Real ont recueilli près de 4.000 animaux en 2016″// Mi Ciudad Real // 16.02.17

// Plus de 3.000 animaux sont recueillis annuellement par les associations et refuges de la province, sans compter ceux dont se chargent les perreras et les particuliers. 34 associations de Ciudad Real ont élaboré une étude afin d’évaluer la situation, et ont constaté que 1.140 chats, 2.601 chiens, 39 animaux de ferme, soit un total de 3.780 animaux, ont été recueilli rien qu’en 2016.

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Un chiffre qui n’inclut pas « les centaines d’animaux qui meurent renversés, pendus, empoisonnés ou même asphyxiés dans des containers et qui pourraient facilement faire doubler ce nombre ». Les associations et refuges de la province de Ciudad Real dénoncent une situation préoccupante et demandent aux médias d’en parler.

La moitié de ces associations reçoivent des subventions ou des aides pour l’entretien des animaux qu’ils recueillent, et pour celles qui en reçoivent, ces aides ne permettent pas de couvrir la moitié des frais. 17 de ces collectifs disposent d’installations cédées par les municipalités, mais seulement trois de ces associations sont pourvues d’une zone pour les chats dans leurs installations. C’est pour cette raison que le ramassage des chats n’est réalisés que dans peu de localités et, quand il est réalisé, cela se fait « dans le dos » des mairie, « sans installations et sans aide économique ». La situation économique précaire  a obligé l’un de ces collectifs à fermer son refuge, et deux autres sont en train de disparaître.

Rappelons que la Loi oblige les administrations locales à recueillir les chiens, chats et autres animaux de compagnie et que ceux-ci doivent être amenés dans des centres de ramassage dans lesquels ils doivent rester durant la période légale établie à 21 jours, avant de pouvoir être euthanasiés ou être adoptés. Cependant, presque aucun village de la province ne dispose d’un service de ramassage d’animaux errants et la moitié d’entre eux ne disposent pas d’installations et ni de conventions avec d’autres localités pour le ramassage et la garde des animaux durant la période indiquée par la législation. Dans le peu de cas où « ils se voient obligés de recueillir ces animaux », ceux-ci sont transférés dans des perreras ou des résidences canines dans lesquels ils restent pour la durée légale.

Aussi, les collectifs notent que les perreras ignorent la quantité de chiens et de chats qu’ils reçoivent et qu’elles ne disposent pas de registre fiable des entrées et des sorties des animaux. Certaines de ces « perreras » sont même placées dans des chalets de particuliers.

Concernant les animaux de ferme abandonnés, excepté le Sanctuaire La Frontera fondé récemment sans aucune aide des administrations, seulement un refuge et quelques associations s’occupent de ce type d’animaux, de manière très ponctuelle. « De ce que nous avons pu voir, si personne ne les prend en charge, ils partent directement à l’incinérateur », regrettent les collectifs.

Les associations de la province s’unissent pour lutter ensemble afin de changer cette situation et annoncent qu’elles seront présentes à la manifestation du 2 avril, organisée dans toutes les provinces de l’Espagne par la Justice et la Défense animale. //

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« Les Canaries, la honte de l’Espagne », campagne contre la maltraitance animale » // Diario de Avisos // 18.02.17

// Les groupes animalistes lancent une campagne de boycott contre l’Archipel des Canaries après les nombreux cas de maltraitance animale révélés.

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Plusieurs groupes animalistes diffusent sur les réseaux sociaux une campagne agressive contre les Canaries après les récents cas de maltraitance animale qui se sont produits dans l’archipel. Le dernier d’entre eux, ce sont les podencos dans un état déplorable, sous-alimentés et avec la peau sur les os, à Los Realejos.

Plus concrètement, ils dénoncent le manque d’intérêt des politiciens et des autorités des Canaries face à ces terribles évènement et affirment que cette campagne est une sorte d’appel désespéré, « un dernier recours », pour faire pression.

«  Chatarras Palace », le boxeur professionnel maintenant reconnu pour son grand travail contre la maltraitance animale sur les réseaux sociaux, a également dénoncé sur Facebook les conditions épouvantables dans lesquelles se trouvent les chiens.

Voici le message qu’il a diffusé :

«Dans leurs excréments, attachés, malades, abandonnés dans des caches exigues sur les flancs des montagnes des Iles Canaries. Les Canaries c’est déjà l’enfer de l’Espagne pour les animaux.  

Le pire c’est que les dirigeants (qui ont connaissance de ces cas par les dénonciations constantes de ces compagnons qui souffrent de la maltraitance animale et les publications constantes sur les réseaux sociaux montrant cette cruauté) ne proposent aucune solution.

Encore une fois et contre notre volonté, comme un dernier recours et en désespoir de cause, nous avons lancé cette campagne de #Boycot pour essayer de faire pression sur les médias et les fonctionnaires publics qui « gouvernent » les Iles Canaries en ignorant cette cruauté.

Montrez la vérité sur les Iles Canaries !!! »

Cette dénonciation de la maltraitance animale était également très présente, avec beaucoup d’applaudissements du public et un soutien viral de toutes les associations animalistes, lors de la finale du « Murgas Adultas » du Carnaval de Santa Cruz de Tenerife avec le groupe gagnant : Los Zetas Zetas.

Nous vous laissons avec leur thème de protestation :

« Dans dix mètres carrés » // El Diario // 15.02.17

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// L’aube se lève mais il fait encore froid. La pluie de la nuit s’est infiltrée à travers les barreaux et a trempé le sol. Les murs sont humides. Je suis recroquevillé dans un coin mais je ne rêve plus. Je n’ai pas bien dormi. Je suis tendu toute la nuit parce que les tempêtes me font peur et je me sens seul. Je ne le suis pas. D’autres m’accompagnent, mais il y a longtemps qu’ils ont perdu leur force. J’ai faim.

Je me lève et je m’étire. Je commence à marcher jusqu’à ce que, tout à coup, quelque chose me serre le cou et me force à m’arrêter. C’est une chaîne. La même chaîne à laquelle je suis attaché 24h/24. Parfois, j’oublie que je la porte. Je suis rempli de blessures, même si je ne me souviens plus comment je me les suis faites. Je crie, mais personne ne m’entend. Ils me regardent. Ils pensent que je suis fou de garder espoir. J’ai faim.

Je m’approche de ce qui semble être un récipient. Il est vide. Je n’arrive pas à me rappeler la dernière fois que j’ai pu avaler quelque chose. Je reviens dans mon coin et je sens la boue et les excréments sous moi il me semble. Ce sont probablement les miens. Peu importe si personne ne joue avec moi et me caresse. J’ai toujours un os que j’ai trouvé enterré quand je suis arrivé ici. Grâce à lui je m’amuse. Jouer m’aide à me souvenir à quel point j’aimais courir. Maintenant, je vis enfermé dans dix mètres carrés. Je ferme les yeux mais ça ne m’empêche pas de penser toujours à la même chose. J’ai faim.

Quelqu’un arrive. Je me lève et je crie de toutes mes forces. Les autres m’imitent. Cette fois, l’odeur est différente. Ce n’est pas lui. Je vois qu’ils approchent avec quelque chose dans la main. Ils sont trois. Leur voix résonne affectueusement, ça fait longtemps que je n’ai pas entendu quelque chose comme ça. Ils semblent avoir de la nourriture. Oui, c’est de la nourriture. Je ne peux pas le croire. Eux non plus. La chaîne me serre à peine. Nous nous approchons et cherchons dans leurs mains. Je n’en peux plus. J’ai faim.

Nous avons tout mangé. Je me sens la force de sauter ces barrières. J’ai essayé quand je les ai vu s’éloigner au loin mais je n’ai pas pu. J’aurais voulu qu’ils restent pour toujours. J’espère juste qu’ils reviendront demain. Il me semble que cette nuit il ne va pas pleuvoir. Peut-être que notre chance est en train de tourner. Lentement, je me laisse entraîner dans un rêve profond. Je suis libre et je cours sans m’arrêter jusqu’à perdre haleine. Je suis heureux. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être ainsi ? Un bruit me réveille. Quelqu’un arrive.

A la fin du mois de janvier, un groupe de touristes a trouvé 12 podencos mal nourris dans une ville agricole de Los Realejos à Tenerife. Les chiens étaient dans un état d’abandon total, ils vivaient dans leurs excréments, remplis de blessures et sans nourriture ni eau. Lorsque le Seprona est arrivé sur les lieux, deux jours après que la plainte ait été déposée, ils avaient disparu. La semaine dernière, ils ont été retrouvés par un groupe de militants dans un endroit proche. Ces militants sont revenus quelques jours plus tard avec une équipe de Mirame TV. Lors de la publication de ce reportage, les podencos ont été de nouveau transférés sans que, pour le moment, l’on sache encore où.

Telle est la triste réalité de nombreux chiens de chasse. Le cas de Los Realejos est le pire exemple de l’utilisation fréquente des animaux comme de simples outils. L’absence de législation forte contre les abus et la passivité des administrations signent leurs condamnations à mort. Dans ces 10 mètres carrés, se concentre toute la cruauté de l’être humain. Ces 12 podencos qui souffrent chaque jour de la faim espèrent que, la prochaine fois, quelqu’un viendra les sauver.//