FREGGELS, la Podenca brûlée à l’acide // Asso ACE CHARITY // Juin 2016

  • Post original, traduit de l’anglais: http://ace-charity.org/en/diaries/freggels,-covered-in-acid……./ Freggels a été prise en charge par l’asso Animal Care Espana.

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// C’est une Podenca.

Oui, l’un de ces adorables chiens qui est devenue la victime d’un humain à l’esprit malade.

On nous a demandé de lui donner une chance. Elle était enfermée dans une perrera où ses jours étaient comptés.

Combien de souffrance cette podenca a-t-elle dû endurée?

Qu’est ce qu’il lui est passé par l’esprit?

Qu’a-t-elle vu?

De quoi a-t-elle été témoin?

Pourquoi?

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Tellement de questions vous viennent en tête quand vous tenez sa douce petite tête entre vos mains. Alors que vous regardez son corps fragile et abîmé, vous vous demandez qu’est ce qui peut bien pousser quelqu’un à jeter de l’acide sur un chien et le laisser pour mort.

Grâce à sa force et son envie de vivre qui caractérise sa race, elle a survécu à son supplice, endurant la douleur sans jamais perdre espoir.

Elle a remis sa vie entre nos mains avec une confiance totale, croyant toujours en l’humain, comment est-ce possible?

Elle a tenu bon pour rester en vie, elle n’a pas voulu abandonner la bataille malgré qu’elle n’ait jamais connu le bonheur…

Pendant un moment, elle a flotté entre la vie et la mort car ses blessures sont sérieuses et cela prendra un long moment pour récupérer complètement. On fera tout pour.

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Freggels est notre nouveau projet. Ensemble, avec elle, on fera de notre mieux…

Nous avons trouvé une famille d’accueil où elle peut récupérer… Et quand elle ira mieux…. //

  • Facebook de l’asso: https://www.facebook.com/acedogs/photos/a.304567446302623.67301.275034542589247/1013648985394462/?type=3&theater

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« Des tapas pour sauver des podencos » // Blog LasProvincias // 17 juin 2016

  • Article traduit de l’espagnol: http://blogs.lasprovincias.es/almasconpatas/2016/06/17/de-tapeo-para-salvar-podencos/

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// Sept chiens sur dix abandonnés dans la Communauté de Valencia sont des Podencos. Les étoiles de la chasse, un des chiens les plus prisés par les amateurs de cette pratique pour ses capacités d’endurance et de poursuite de piste, les condamnant à l’abandon, à être pendus à un arbre ou même enterrés vivants lorsque leurs facultés ou leur odorat ne sont plus les mêmes que quand ils étaient jeunes. Podencos SOS est une association de Valence, jeune mais débordante d’envie. L’association explique qu’elle est née « grâce à la collaboration et la bonne volonté d’un groupe d’amoureux de chiens, mais elle répondait surtout à une grande nécessité. 70% des chiens abandonnés dans la Communauté de Valence sont des podencos. Devant cette situation, nous avons décidé d’habiliter un terrain pour sauver les animaux sans foyer et leur offrir une protection jusqu’à ce qu’ils soient adoptés. »

Ce refuge est l’espoir principal des podencos qui attendent d’être adoptés. Il est possible de les aider en offrant un don à l’association (numéro de compte: 3159 0019 6824 0038 0214 de Caixa Popular )

1La présidente de Podencos SOS Cristina Martos, déplore que la Loi de Protection Animale ne soit pas assez sévère, surtout dans le secteur de la chasse. Elle explique qu’en Espagne, le podenco est vu comme un chien d’utilité qui, s’il ne s’acquitte pas de ses objectifs, est sacrifié ou abandonné: « La loi et le manque de contrôle de la part des autorités appropriées dans le milieu de la chasse sont insuffisants. »

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A la différence d’autres régions, le podenco est le chien le plus utilisé pour la chasse dans la Communauté de Valencia, en raison du terrain montagneux qui la caractérise. « Cette race est bien adaptée à la chasse sur ce type de terrain, au contraire du galgo qui se plait plus sur des terrains plats. C’est pour cela que le nombre d’abandons de cette race est si important dans notre région », indique Martos. Pour cette raison, l’organisation met un point d’honneur à traiter le problème à la racine et demande que les lois se durcissent pour lutter contre la reproduction, l’abandon, la maltraitance et le sacrifice dont le motif est bien souvent que le chien ne sait pas ou ne veut pas chasser. L’association assure qu’un des moyens d’enrayer le problème serait de limiter le nombre autorisé de chien par personne possédant une licence de chasse.

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Une autre difficulté qui affecte les podencos est la difficulté à les faire adopter. Il faut dire que l’on considère ces chiens comme des animaux sauvages et beaucoup de gens pensent qu’ils ne peuvent s’adapter à une vie domestique. Alors que ceci est faux, comme en convient Podencos SOS. « Cette perception erronée génère un grand nombre de refus au moment d’adopter. Ce sont des chiens qui présentent souvent des problèmes de socialisation, puisque la majorité ont été élevés dans des écuries, des entrepots, des basses-cour, des planques. Vu qu’ils n’ont reçu aucune éducation dans cette environnement, il faut s’armer de patience et d’engagement », assure la présidente de l’organisation. Ainsi, Martos regrette que l’adoption des podencos en Espagne soit freinée par l’ignorance et le manque d’implication ou de patience des gens en général ». Il explique que pour améliorer la situation, « la chose fondamentale serait de sensibiliser la société et faire connaître cette race. Ce sont des chiens qui se caractérisent par leur grande loyauté envers leur maître, ils sont fidèles et affectueux. Ils ont un regard si expressif qui les rend spéciaux ».

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Pour les associations de protection animale, la question financière est un grave problème. Dans le cas de Podenco SOS, qui est une jeune organisation, il est difficile d’obtenir des fonds pour s’occuper des animaux. « Beaucoup de gens ne nous connaissent pas et nous avons peu de collaborateurs », ajoute Martos. Quand, par exemple, nous devons faire des dépenses vétérinaires, c’est une vraie tragédie pour une association de notre envergure, puisque souvent, nous arrivons à peine à couvrir les dépenses alimentaires ». Ainsi, les bénévoles de l’association imaginent sans cesse des évènements ou des activités qui peuvent apporter un minimum de revenus pour maintenir les installations et le bien-être des animaux.

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Une de ces initiatives aura lieu samedi 19, où l’on servira dans la rue des plats exclusivement vegan. Un événement dans lequel non seulement les gens pourront jouir des amuse-gueules cuisinés par les collaborateurs de l’association, mais ils pourront aussi partager une action solidaire, puisque l’argent recueilli sera destiné à donner une seconde chance aux animaux sauvés. Il ne peut y avoir une meilleure combinaison que de se faire des « tapas » et sauver en même temps la vie de quelques chiens. //

 

Podencos SOS: https://www.facebook.com/Podencos-SOS-1118084111551150/?fref=ts#

 

« RENCONTRES AVEC LES GALGUEROS » // Asso Galgo, Pod & Co // Juin 2016

  • Lien post original: https://www.facebook.com/galgopodandco/photos/a.1054384361239879.1073741828.1054380664573582/1205383996139914/?type=3&theater

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// Un homme grand et costaud, rustique, il pourrait presque nous paraitre sympathique si on ne savait qu’il est un galguero. Nous le rencontrons en ville pour faire la connaissance de son galgo, celui à qui il veut « offrir une belle retraite » car c’est « le meilleur chasseur qu’il ait jamais eu », une sorte de récompense pour les années de chasse et le prestige qu’il a fait rejaillir sur son maître. Avoir le meilleur chien n’est-il pas le rêve de tout chasseur…


L’homme sait parfaitement comment nous traitons nos galgos en France, la mère de ce chien a été adoptée il y a quelque années et il a vu des photos, il veut cette vie là pour son chien, mais ne peut lui offrir… Marie Angélique montre une photo de ses galgas confortablement installées sur le canapé d’angle, il n’est pas surpris, c’est bien çà qu’il souhaite pour son chien.

L’homme est fier de son galgo, il le fait défiler devant nous, comme en exposition, et le chien s’y prête parfaitement. Il le détache, nous sommes en centre ville, le chien ne bouge pas, il écoute au doigt et à l’œil et regarde son galguero avec les yeux de l »amour ». Il existe entre les deux une complicité indéniable.

La conversation s’engage très vite, avec la nette impression que cet homme veut redorer son blason de galguero, peut être nous prouver qu’il n’y a pas que des ordures dans ce milieu, ou alors qu’il ne fait pas parti de ceux là. Il y a là une nuance.

Ses chiens sont bien traités, ils sont suivis régulièrement par le vétérinaire, vaccinés, déparasités, traités puces et tiques, soignés en cas de blessures ou de maladies, l’assistante vétérinaire est là pour le confirmer. Le rôle de l’ASV est d’importance, avec la vétérinaire, elles orientent les galgueros dont les chiens ne sont plus en âge ou en état de chasser vers la bénévole, qui ensuite réalise un énorme travail. Il faut tout expliquer aux galgueros et surtout qu’à partir du moment où les chiens sont stérilisés et vaccinés, ils ne doivent plus être utilisés pour la chasse, autrement dit, qu’ils doivent les nourrir gratis sans rien leur demander en retour, en attendant qu’ils soient adoptés. Le message n’est pas simple à faire passer, nous savons tous que les chiens qui ne servent plus sont une charge inutile.

Le galguero répond à toutes nos questions, sans fausse pudeur, c’est un homme fier, fier de sa personne et sans complexe, fier de son galgo, fier de sa façon de traiter ses chiens, il pense être un « bon galguero » !!! Nous discutons avec lui sans jugement et il le sent, un semblant de confiance s’installe et il nous propose alors de voir ses autres galgos. Nous acceptons sans hésiter.

Un long chemin de terre dans la campagne, une ferme isolée, un grand enclos avec une dizaine de mastins, utilisés pour garder les vaches le jour et la propriété la nuit, des chevaux, des poules, du matériel agricole… la décor est planté. Nous voici dans l’univers secret du galguero. Nous cherchons les galgos des yeux, en vain. Où sont-ils donc ? L’homme ouvre alors une petite porte que nous n’avions même pas remarquée, ils sont là, sept magnifiques jeunes galgas entre 8 et 18 mois, toutes filles du galgo grand chasseur qui est le huitième de la meute, de véritables merveilles de beauté.

Les questions fusent, nous apprenons que les femelles sont meilleures chasseuses que les mâles, qu’elles font leurs premiers pas à la chasse vers l’âge de huit à neuf mois et que certaines sont déjà très prometteuses. Que fera t-il de celles qui n’ont pas les qualités réquises ? Nous ne savons pas, mais nous posons de suite des jalons pour les récupérer. Le galgo entouré de ses filles, joli tableau de famille. Et la mère, où est-elle donc ? Il l’a donné à un autre galguero, pour qu’elle lui fasse des chiots… la suite, nous la connaissons … pas de retraite dorée pour cette chienne, elle va servir encore et encore, passer de galgueros en galgueros, subir des saillies forcées (viols), faire portées sur portées, elle souffrira de se voir retirer ses chiots trop tôt, elle souffrira d’être constamment enfermée dans une cage, trop petite pour pouvoir se lever ou même se retourner, parfois même sans voir le jour, elle qui courrait autrefois dans la campagne… nous la retrouverons peut être un jour à l’adoption, lorsqu’elle sera complètement usée, épuisée, et qu’elle sera définitivement inutilisable, peut être pourrons nous alors lui éviter de mourir à la perrera ou seule dans son coin, après une longue agonie… J’arrête là, les larmes montent, la nausée me prend, je pense trop à mes chiennes Bianca et Smila qui ont vécu cette vie de martyres, ainsi qu’à Coco, une des chiennes de Marie-Angélique.

Encore quelques réponses à nos questions : la couleur jaune que vous pouvez voir sur les pattes de certains galgos de chasse vient d’une solution liquide utilisée pour durcir leurs coussinets. Le galguero nous explique qu’il faut tremper les pattes très rapidement sous peine de les brûler, car c’est une solution acide. Les ergots des pattes avant sont coupés pour éviter qu’ils ne s’accrochent ou qu’ils ne se blessent avec les pierres lorsqu’ils courent. Les chiens sont entrainés quotidiennement, ils courent 25 kilomètres sur les chemins de campagne, le galguero les accompagne en vélo, il insiste sur le fait que les véhicules à moteurs sont désormais strictement interdits pour l’entrainement des chiens et qu’il respecte la loi… il me fait palper la cuisse d’une des galgas, une musculature impressionnante.

Nous quittons à regret ces merveilleuses chiennes, en espérant les récupérer lorsqu’elles ne chasseront plus, et surtout avant qu’elles ne se transforment en « machines à chiots », ou peut être plus tôt, si l’une d’elle se montre récalcitrante à la chasse. Nous expliquons au galguero le travail de notre association en collaboration avec les bénévoles espagnols et lui laissons notre carte. Nous sommes ici pour prendre le problème à la source et nous espérons beaucoup de cette rencontre.

La lourde porte se ferme, sécurisée par un cadenas et doublée d’un chien catégorisé attaché à une chaîne. Impossible de s’approcher, les galgos sont détenus dans des lieux secrets et soigneusement protégés des nombreux vols. Si les galgueros ne se volent pas entre eux, les gitans sont à l’affuts. L’été, il y a un homme qui dort sur place, mais l’hiver, les chiens dorment dans un bunker fermé par une énorme porte blindée que le galguero nous montre aussi. Il termine par l’alimentation des chiens, de la viande de boucherie, et par le matériel, laisses, muselières…etc .

Il est temps de partir, un autre galguero nous attend…

Cette deuxième rencontre est fondamentalement différente. C’est le premier contact de la bénévole avec ce chasseur, nous choisissons donc de rester à l’écart afin d’éviter un rapport de force qui pourrait le mettre mal à l’aise et faire échouer la négociation, le terme n’est pas de trop, c’en est une. Trois face au chasseur, c’est suffisant, d’ailleurs sa femme viendra le rejoindre rapidement, une attitude probablement dictée par son inconscient de femme de galguero, admirative et solidaire de son mari de chasseur. (lol)

Celui-ci est beaucoup plus jeune et, même à distance, nous parait immédiatement antipathique. La chienne qui est à ses côtés s’appelle Yoli, elle est terrorisée, son regard fait mal. Si le galguero accepte sa prise en charge, elle devra être stérilisée et vaccinée mais elle ne devra plus chasser jusqu’à son adoption. Va-t-il accepter les conditions ? Il va falloir agir vite, il ne semble pas patient.

L’homme parle d’une autre chienne, blessée, un trou dans la patte, mais il ne la soigne pas. Il ajoute que tant qu’elle marche, elle n’a pas besoin de soins. « Cà va bien comme çà… » Il est clair que c’est un chien outil. Nous ne savons rien d’elle, si ce n’est qu’il veut encore une portée avant de la lâcher, car c’est une excellente chasseuse… la bénévole va insister pour récupérer la deuxième galga, mais ce n’est pas gagné.

Ces deux chiennes sont des urgences extrêmes, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour les prendre en charge, nous attendons de savoir comment les choses évoluent sur place et nous aurons alors besoin de marraines pour les mettre au plus vite à l’abris à la pension, si nous ne sommes pas assez rapides, ces chiennes risquent bien de prendre un coup de fusil, dans le meilleur des cas !!!

Est-il besoin d’une conclusion ?
Le fait d’avoir pu pénétrer dans le monde secret des galgueros est une opportunité, connaître son ennemi pour mieux le combattre… Cependant nous condamnons et condamnerons toujours ces pratiques d’un autre âge. L’Espagne et le Portugal sont les deux derniers pays où la chasse aux lévriers est encore autorisée alors qu’elle est interdite en France depuis 1844. Les galgueros sont férocement attachés à cette tradition ancestrale et ils sentent bien la pression monter, avec l’éventualité qu’un jour la chasse au galgo puisse être interdite dans leur pays, il n’est donc pas étonnant de les voir s’afficher comme de « bons galgueros »… Les différentes actions et manifestations en Espagne, en France, en Allemagne commencent à porter leurs fruits, il faut plus que jamais continuer le combat.

Article écrit par Sylvie FABRE le 17 juin 2016

Par mesure de sécurité, aucun nom et aucune photo de chiens, d’hommes ou de lieux ne sont dévoilés. //

  • Galgo, Pod & Co:

http://www.galgopodandco.com/

L’affaire des Galgos séquestrés et maltraités, saisis puis rendus à leur propriétaire

  • Post publié sur la page Facebook de la FADEA: https://www.facebook.com/FADEAdefensaanimal/posts/1698209027107149

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//  Le 30 mai 2016, des activistes de la Federación Andaluza Defensa Animal (FADEA) ont localisé une planque d’un mètre carré et de moins d’un mètre de haut, dans laquelle étaient entassés trois galgos de grande taille sans autre aération que des orifices dans la porte, exposée directement à l’action du soleil et surchauffée. M. López Armenta, président de FADEA, a déposé 6 plaintes.

La Police Locale Hispalense, lors d’une action impeccable, a procèdé aux démarches de confiscation et a remis les animaux au centre de ramassage des animaux, le Zoosanitario de Seville. FADEA dénonce que le centre que le centre Zoosanitario a rendu les galgos à leur propriétaire présumé (« présumé » puisque les animaux n’étaient pas identifiés) un peu plus d’une heure plus tard, et ce malgré le rapport de police expliquant la situation et les infractions à l’Ordonnance de Seville sur la possession d’animaux et à la Loi de Protection Animale de la Communauté Autonome d’Andalousie. Des infractions graves, très graves: les galgos, qui ont été trouvés sans identification (infraction grave à la règlementation) ont été pucés au nom du maltraitant présumé, qui a remis les chiens dans la même planque d’où ils avaient été sauvés par les agents de Police, devant les regards des voisins et des activistes de FADEA.

3FADEA pense que l’impunité des contrevenants à la réglementation de protection animale est renforcée par le comportement du personnel du Zoosanitario. A cause d’un mauvais fonctionnement des protocoles et formalités administratives, on permet à l’inconscient collectif de croire que si on abandonne ou maltraite un animal à Seville, on ne risque pas grand chose. L’explication donnée par le directeur du Zoosanitario pour avoir remis les galgos à leur propriétaire, est que la Police n’a pas remis de rapport complet sur l’affaire, alors qu’il est impossible de rendre un rapport détaillé lorsque les faits viennent de ce produire. Il est pourtant clairement écrit dans le document émis par la Police que les animaux ne devaient pas être rendus.

Après les faits, la FADEA a rendu visite quotidiennement aux galgos dans leur planque, reportant leur situation à la Police locale, et à plusieurs reprises des travailleurs du Zoosanitario se sont présentés sur les lieux, prétendant que leur propriétaire ne devraient pas les enfermer dans la planque, mais qu’il n’y a pas de place pour eux au centre de ramassage des animaux.

Jour après jour, la situation s’est répétée jusqu’à ce que le 10 juin la même personne qui avait été dénoncée une première fois soit de nouveau dénoncée par un des voisins; les chiens ont ensuite été confié aux refuges. Depuis le 11, les animaux ont une fin heureuse mais ce n’est pas grâce à la collaboration de la Mairie de Seville ni au centre Zoosanitaire.

FADEA dénonce les obstacles qu’ils ont rencontré pour dénoncer un acte de maltraitance animale à Séville et le manque de capacité du Zoosanitario pour une ville de 700.000 habitants, qui, bien qu’il ait ouvert 20 places le mois passé, en a en fait fermé 30 en résidences externes.

Nous ne comprenons pas que malgré toutes les plaintes et malgré que la FADEA se soit proposée comme dépositaire des animaux afin de leur offrir un traitement digne, les galgos n’aient pas pu être pris en charge par l’association plutôt qu’à leur maltraitant qui, aujourd’hui, se vante de n’avoir payer aucune sanction, pas même les taxes municipales d’identification et de fourrière. //

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« La Voix des Podencos » // Arturo Checa // LasProvincias // Mai 2016

  • Article traduit de l’espagnol: http://blogs.lasprovincias.es/almasconpatas/2016/05/03/la-voz-de-los-podencos/
  • NB: Les propos tenus par l’auteur, notamment sur la nécessité de la chasse, n’engagent que lui.

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// J’ai été chasseur. Je commence par là, car cela risque de choquer ceux qui ont l’habitude de me lire sur les réseaux. Qu’est-ce qu’un type qui a tiré sur des animaux peut bien faire sur un blog où il manifeste son amour pour les animaux ? Beaucoup vont se poser la question.

Je dois dire qu’il y a très peu de personnes aimant vraiment les animaux comme un bon chasseur. Un chasseur responsable et modéré, et non pas un braconnier ni un de ceux qui sont ravis de remplir leur gibecière avec des dizaines de perdrix ou de cailles.

J’ai été chasseur, oui. Un an seulement, c’est vrai. Et ce n’est pas par manque de motivation que j’ai laissé tomber, mais plutôt par manque de temps. Un lièvre, une perdrix et je crois qu’un pigeon aussi figurent sur la liste de mes victimes. Je ne pense pas que mes actions aient causé une extinction quelconque.

Je pense aussi que peu d’écologistes font plus pour la conservation de l’environnement que les chasseurs. J’insiste, ceux qui sont responsables. Sans la chasse, il n’y a pas de contrôle des prédateurs, les renards ou les grands animaux qui détruisent les récoltes comme les sangliers, ou les lapins qui s’étendent très facilement et peuvent aussi causer pas mal de dommages à la nature. Lundi dernier, les chasseurs de la Comunitat alertaient du fait que le manque de permis donnés para la Generalitat pour chasser des prédateurs, est en train de menacer la faune et la flore. Et voilà l’ingrate et très mal vue tâche des chasseurs. C’est injuste, je vous le dis.

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Et comme j’ai été moi-même chasseur, j’ai été aussi témoin direct des nuances existantes dans le comportement des chasseurs vis-à-vis de leurs chiens. Il y en a qui les adorent, qui leur procurent une vie plaisante et beaucoup de soins pour en faire d’excellents chiens pisteurs en campagne. Ils en prennent soin comme s’il s’agissait d’êtres humains et pleurent leur mort comme celle d’un membre de la famille. Demandez donc à Pérez Reverte, un vrai maître en la matière à l’heure de comprendre et de narrer les chiens.

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Et puis il y a les monstres. Les chasseurs, j’entends. Des humains sans âme qui maltraitent les animaux, les font dormir dehors alors qu’il gèle, qui les sous-alimentent, et qui lorsqu’ils ne courent pas après le gibier, les enferment ou les abandonnent dans des endroits clos où ils se font bouffer par les puces, et où la nourriture pourrie et puante s’accumule ici et là. Ça, je l’ai vu de mes propres yeux. Ils les tuent aussi, d’un coup de fusil, ou les pendent quand ils sont vieux. Pérez Reverte en connaît aussi un rayon là-dessus.

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Les galgos et les podencos sont les premiers à payer les frais. C’est la race la plus abandonnée et maltraitée par les chasseurs. Les mauvais, j’insiste. Ils représentent l’exception, mais ce sont eux qui salissent la réputation de toute la collectivité. Le cauchemar des galgos et des podencos ne cesse pas, et c’est pour ça que j’ai décidé de diffuser la marche qui a eu lieu le weekend dernier à Londres, Glasgow et Manchester. Là, il a été décidé de donner voix aux podencos, de parler en leur nom pour demander la fin de la maltraitance de ces animaux.

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Rien qu’à Londres, près de 200 personnes se sont réunies, avec 50 chiens, anglais et espagnols, ils sont allés jusqu’à l’ambassade anglaise pour y donner un document demandant la fin de la maltraitance.

J’ai su qu’il y avait cette marche après avoir publié l’histoire d’Atena, la podenca abandonnée sur l’autoroute A-7 à Algemesí, et après que Michel Nebón, son sauveur, m’ait demandé la traduction du post en anglais pour pouvoir le diffuser parmi les participants à cette marche. Ensuite, c’est Polly Mathewson, une des organisatrices de la marche, qui m’a envoyé les informations et certaines des photos qui illustrent ce post.

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Polly dit que la maltraitance que subissent les galgos et les podencos en Espagne est bien connue en dehors de nos frontières. Elle a beaucoup d’amis qui refusent de venir dans notre pays à cause des abandons de chiens. Moi, ça me fait mal que l’on ne puisse pas voir le côté positif de la chasse, mais la souffrance des chiens me fait encore plus mal.

NON À LA MALTRAITANCE DES CHIENS, des podencos, des galgos ou autres. Vous connaissez la devise : EUX NE LE FERAIENT JAMAIS. // ARTURO CHECA

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« Les Galgos maltraités ont été restitués à leur propriétaire qui les a de nouveau enfermés dans leur « planque » // Xyzediciones.com // 13-06-16

Galgo

// Le collectif ‘Proteccion Animale’ dénonce que, ce lundi, plusieurs lévriers qui vivaient enfermés « sans hygiène ni aération » ont été saisis par la Police Locale de Séville avant d’être rendus à leur propriétaire à cause d’un « mauvais fonctionnement des protocoles d’intervention ou de formalités administrative incorrecte ».

Selon le collectif, le 30 mai dernier, la Police Locale a saisi plusieurs galgos, après avoir constaté qu’ils vivaient « dans une planque, de manière permanente, sans hygiène, ni aération ». Les agents, selon le collectif, ont remis les animaux  au Zoosanitario municipal, en déclarant aux travailleurs du centre que « ces animaux ne seront pas rendus, au vue des infractions très graves de la Loi de Protection Animal, et de l’Ordonnance Animale de Seville ».

Mais un peu plus d’une heure plus tard, les animaux ont été remis à leur propriétaire dénoncé qui, devant les regard ébahis des voisins, les a re-enfermés dans la même planque que celle dont ils ont été sortis quelques heures auparavant par les agents de Police ». « L’explication donnée par le directeur du Zoosanitario est que la Police Locale n’a pas émis de rapport complet, mais il était pourtant clairement indiqué que ces animaux ne devaient pas être rendus à leur propriétaire maltraitant ».

Devant ce cas, le collectif demande que des « mesures opportunes » soient prises pour que ces galgos ne retrouvent pas la « même situation » que celle qui a motivé la plainte initiale.

Les galgos sont de parfaits compagnons de chasse et c’est pour cela que les galgos, comme les podencos, font partie des animaux qui souffrent le plus de la cruauté humaine. Maltraités, abandonnés, pendus lentement quand ils ne sont plus utiles pour l’activité cynégétique. Ceux qui ne sont pas tués sont abandonnés dans des « géoles canines », de petits espaces où des dizaines de chiens sont entassés, avec à peine de l’eau et sans nourriture. Ces abandons provoquent des infections de gale, ils perdent leur poils et beaucoup meurent d’inanition. // Gil de Reboleño

« Raíz et Tierra, deux podencas abandonnées qui s’accrochent à la vie » // El Mundo // 13 juin 2016

Raíz et Tierra, les deux podencas qui se cramponnent à la vie
Raíz et Tierra, les deux podencas qui se cramponnent à la vie

// Leurs noms sonnent comme un présage : Raíz et Tierra (Racine et Terre en français). S’accrocher à la vie et enterrer le passé. Tel est l’objectif de La Bienvenida , la protectorat des animaux de Ciudad Real qui ces jours-ci lutte pour récupérer les deux podencas que quelqu’un de non identifié a abandonné samedi dernier.

Les images diffusées par l’association ébranlent. Les deux chiennes sont un amas d’os ponctués par des touffes de poils et des morceaux de peau rouge. On dirait qu’elles ont les chairs à vif…. Si elles avaient encore de la chair.

Les soigneurs pensent qu’elles ont passé des mois sans recevoir de nourriture et dans des conditions extrêmes pour survivre. « Elles ont été totalement abandonnées sans nourriture ni quoi que ce soit. Cet état n’arrive pas en une semaine ou un mois », explique au journal EL MUNDO  Carmen Diaz, bénévole et membre du conseil d’administration du refuge. « Je n’avais jamais vu arriver d’animaux dans de si mauvaises conditions », assure Carmen, se remémorant les 35 ans d’existence de l’association.

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Samedi dernier, une ou plusieurs personnes qui n’ont pas été identifiées, ont jeté depuis l’intérieur d’une camionnette les deux animaux dans la zone universitaire de Ciudad Real. Plusieurs voisins qui se trouvaient à côté les ont récupérées et leur ont fournies les premiers soins avant de les amener à La Bienvenida, sans pouvoir réussir, toutefois, à identifier les responsables qui avaient délibérément masqué l’immatriculation du véhicule.

Une fois au refuge, les bénévoles et les vétérinaires les ont prises en charge. Ils pensent qu’elles sont mère et fille, qu’elles n’avaient pas été alimentées depuis si longtemps qu’elles se nourrissaient probablement de leurs propres excréments, qu’elles vivaient dans l’obscurité sans aucune attention.

« Quand nous les regardons, nous nous sentons brisés, tristes, en colère… Nous ressentons de la rage, de l’impuissance et de la douleur », raconte Carmen. « Nous avons eu un sentiment contradictoire : d’une part, nous voulions les sauver, et de l’autre, nous pension que nous ne pouvions plus rien faire ».

Enfin, l’envie a pris le dessus et à cela se sont ajoutées les bonnes nouvelles du vétérinaire, qui a confirmé le mauvais état des chiennes, mais a assuré qu’elles pouvaient s’en sortir.

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Depuis lors, Raíz et Tierra reçoivent soins et câlins 24 heures par jour dans une résidence canine qui collabore avec le refuge. La priorité est maintenant leur régime alimentaire parce qu’elles ne peuvent pas manger aussi souvent ou autant qu’un chien normal. Leur organisme doit s’habituer à l’ingestion de nourriture et retrouver la force de se tenir debout. De plus, ils doivent veiller à ce qu’elles soient traitées pour des maladies telles que la gale afin de prévenir la contagion à d’autres animaux.

A La Bienvenida, on croit également que les deux chiennes ont été utilisées pour les chasses et les meutes, « parce que ces types de chiens sont souvent utilisés pour les rehalas » et on craint aussi que le ou les propriétaires qui les ont abandonnées aient en leur possession et dans les mêmes conditions d’autres animaux.

« Des témoins assurent avoir vu plus de chiens à l’arrière de la camionnette, mais nous ne savons pas ce qu’ils sont devenus. »

Par conséquent, tout autant le refuge que la Gardia Civil ont fait un appel à la population afin de tenter d’identifier les responsables de l’abandon. Sans trouver le suspect, il est impossible d’adopter des mesures punitives.  « La loi existe, même si elle est très laxiste, mais la clé est de trouver la personne responsable », commente Carmen. // Maria Hernandez.

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Cas extrême: RAIZ et TIERRA // Refuge La Bienvenida de Ciudad Real // Juin 2016

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// Note du refuge:

C’est un des pires cas de maltraitance et d’abandon qu’on ait vu en 35 ans de vie de cette association. Deux podencas qui ont été jetées d’une camionnette à Ciudad Real. Nous avons relevé la plaque d’immatriculation sans savoir que nous allions trouver ces pauvres créatures.

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Difficile d’estimer l’âge qu’elles ont mais nous estimons qu’elles sont peut être mère et fille. Tout ce que nous savons c’est qu’elles ont vécu une vie de douleur, de coups et de solitude. Les yeux marrons de la maman et bleus vert de la fille nous racontent qu’elles ont reçu beaucoup de coups, qu’elles ont vécu de nombreuses années de douleur et que le genre humain leur a donné uniquement de la terreur en plus de recevoir uniquement de la cruauté ; et le pire, c’est que nous sommes persuadés qu’elles ne vivaient pas seules. Il est possible que quelque part, pas loin, des personnes ont créé cet enfer dans lequel vivent des âmes et que ces barbares dorment tranquille en séquestrant on ne sait combien de préciosité comme elles, pour ensuite jouir de l’argent qu’elles leur font gagner.

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Leurs os montrent qu’elles n’avaient rien à manger car le seul aliment qu’elles avaient étaient leur propres excréments et qu’elles vivaient sans lumière, sans pouvoir s’échapper, sans espoir. Le seule espoir qu’elles avaient, c’est la résiliation et la douce mort à laquelle elles étaient condamner si personne ne les aidait. Elles n’ont plus de poils sur leur peau malade, elles tremblent continuellement et elles ont des plaies sur tout le corps.

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Raiz et Tierra vont avoir un long chemin pour récupérer, il est possible qu’elles ne survivent pas. Demain elles iront chez le véto qui en dira plus. Pour l’instant elles ont à manger et à boire et elles sont en sécurité. Le monde doit savoir qu’elles existent, qu’elles sont là et s’il y en a beaucoup d’autres comme elles qui ont besoin d’aide.

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12Aidez les, elles ont besoin d’une maison dans laquelle elle pourront récupérer. Diffusez leur histoire. On se doit de leur donner une seconde chance et qu’elles voient que l’être humain peut être bon, et que jour après jour, elles puissent avoir accès à de la nourriture, de l’amour et des câlins, tout ce qui peut être normal pour votre animal de compagnie est pour elles un rêve, quelque chose d’impensable.

Elles ont besoin d’une seconde opportunité pour vivre chose quelque chose qui s’appelle la VIE. //

 


ACTUALISATION //
 
Les bénévoles du refuge La Bienvenida de Ciudad Real appellent tout d’abord à la collaboration citoyenne car un ou une podenca errant, dans le même état, a été signalée dans la zone mais pour le moment, personne n’a réussi à l’attraper.
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A propos de Raiz et Tierra: elles pèsent respectivement 16 et 12 kg, et sont de nouveau chez le véto pour recevoir une seconde dose de sérum et de vitamines en intra veineuse. Bonnes nouvelles: elles sont apparemment hors de danger et négatives à la leishmaniose, contrairement à ce que les bénévoles pensaient. Des analyses plus complètes sont attentes, mais on sait déjà qu’elles souffrent de gale sarcoptique, et sont déjà en cours de traitement. Tierra est anémie et souffre d’une infection.
 
13423922_1137205396350580_5833084782606105555_nElles ont mangé et bu, se trouvent dans le résidence où on leur a aménagé un espace très confortable et un patio. Elles ne manquent de rien.
 
Les bénévoles remercient chaleureusement les nombreuses personnes qui ont donné de l’argent pour elles, qui se sont proposées pour les adopter. Elles publieront prochainement le cout des consultations vétérinaires et analyses. Elles remercient l’aide qui provient de toute l’Espagne et de l’étranger. L’important est qu’elles ne restent pas invisibles, et que grâce aux moyens de communications, leur histoire a été largement diffusée. L’affaire est entre les mains des autorités qui enquêtent afin de retrouver les coupables de cette atrocité.
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« Les trois phénotypes de base du Mastin espagnol » // Blog Aboriginal Mastin //

  • Article traduit de l’anglais: http://aboriginalmastin.blogspot.fr/2014/07/the-three-basic-phenotypes-of.html

// Depuis ma dernière publication sur mon blog, j’ai passé du temps sur Facebook dans un groupe sur les mastins dont presque tous les membres sont espagnols, j’ai mené l’enquête et appris de nouvelles choses. Mes opinions ont quelque peu changé…

Le Mastin traditionnel (le Mastin espagnol qui n’a pas d’ancêtre parmi les lignées du AEPME ou n’importe quelle autre race canine standardisée), même s’il a une grande variante d’apparences et de corpulences, peut être catégorisé en trois phénotypes basiques: le lupoïde, le molossoïd et le lupo-molossoïde.

  • Le type Lupoïde

Silhouette similaire au loup (lupoïde vient du latin « lupus »: loup). Museau long, peut être grand et élancé, ce phénotype est celui qui a le moins de caractéristiques similaires au Mastiff, et peut être caractérisée par un « stop » quasi inexistant entre le museau et le reste du crâne, et un peau assez moulante. Ressemblances avec le Berger d’Anatolie ou les types de bergers du désert ou des steppes d’Asie Centrale. Connu par beaucoup sur internet sous le nom de « mastín ligero » – ligero faisant référence à sa carrure plus légère en espagnol. Vu que beaucoup d’espagnols sont de fervents chasseurs, beaucoup de chiens de cette catégorie sont croisés avec d’autres races/types dans le but de répondre aux besoins de la chasse aux sangliers ou au cerf – connus sous l’appellation de « mastín rehalero ». Même si je ne pense pas que tous les mastins de type lupoïde (ou « ligero ») en Espagne sont nécessairement des « rehaleros » car le croisement avec des chiens non protecteurs de bétail amènerait plus d’instinct de prédation, ce qui nécessiterait, j’imagine, plusieurs générations de sélection minutieuse si l’on voulait l’éliminer. Or les chiens que vous voyez sur les photos sont clairement adaptés à la protection de troupeaux.

Peut-être que ce type a ses origines dans le sud de l’Espagne, où le climat est plus chaud.

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  • Le type Molossoïde

Plus « mastiff ». Sur ces images, vous pouvez apprécier le squelette et la structure plus lourds. Ils peuvent avoir un beau fanon (la peau qui pend sous le menton), et même un double fanon sur la gorge. Il est possible que les mastins de type molossoïde ont toujours existé dans la péninsule ibérique, il y a des preuves qui le suggèrent. On peut le comparer aux types plus lourds de chien de montagne, genre « ours », que l’on trouve depuis toujours en Asie Centrale ou dans le Caucase, et j’émets la supposition que ce phénotype peut avoir ses origines dans les régions montagneuses de León et des Asturies, qui sont les plus hautes et les plus froides parties de l’Espagne.

on peut le comparer aux types plus lourds de chien de montagne, genre « ours », que l’on trouve depuis toujours en Asie Centrale ou dans le Caucase.

Le phénotype molossoïde semble être le plus rare parmi les populations de mastins autochtones; toutefois, c’est sur ce type que se base le Mastin Espagnol officiel.

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  • Le type Lupomolossoïde

L’intermédiaire entre le premier et le second. Généralement plus lourd que le type lupoïde et plus léger que le molossoïde, et il a des caractéristiques des deux. C’est peut-être le plus commun des phénotypes parmi la population de Mastins espagnols traditionnels. //

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« La campagne ‘Bring Jack Home’ pour sauver les greyhounds vendus au cruel Canidrome de Macau » // DailyTelegraph Australie // 10-06-16

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// Millie est un animal de compagnie très aimée par sa famille mais son frère Jack croupit dans une cage à Macau.

« Chaque fois que je regarde Millie et que je pense à Jack, mes yeux se remplissent de larmes – ça me brise le cœur,  » dit la maîtresse de Millie, Nora Anderson-Dieppe.

Millie a été surnommée « le chien bionique » quand elle a eu sa patte amputée et remplacée par une prothèse par le vétérinaire de Mosman, Abbie Tipler.

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Millie, une greyhound bringée, est devenue depuis une participante aux manifestations contre les courses de lévriers.

A présent, elle mène une nouvelle campagne pour ramener Jack à la maison (Bring Jack Home) etelle était au premier rang lors d’une manifestation devant le consulat irlandais à Sydney la semaine dernière.

Jack aurait du être adopté en 2011, en même temps que sa sœur Millie, mais à la dernière minute, son entraineur l’a vendu pour 500$.

Jack a été vendu aux enchères au Canidrome de Macau.

« Le cynodrome de Macau est particulièrement vétuste et cruel » dit Melle Anderson-Dieppe.

« Les lévriers sont maintenus dans de petites cages en béton empilées les uns sur les autres. »

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Melle Anderson-Dieppe dit que Jack sera euthanasié dès qu’il sera blessé ou qu’il cessera de gagner. On estime que 30 greyhounds sont euthanasiés à Macau chaque semaine.

720 greyhounds australiens courent encore à Macau, bien que les compagnies aériennes refusent à présent de les envoyer là-bas. Les entraineurs se sont tournés vers les greyhounds d’Irlande, déclenchant une campagne mondiale visant à faire fermer le cynodrome.

Avec la campagne Bring Jack Home en première ligne, on espère le retour des 720 greyhounds en Australie pour qu’ils soient adoptés: facebook.com/bringjackhometoaustralia/

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Le Greyhound Racing NSW accuse 179 entraineurs et propriétaires de présomption d’exportation illégale de chiens vers Macau.

Les exportations de greyhounds ont été interdits en 2013.

Les accusations ont été publiées dans le cadre d’une enquête en cours lancée par le régulateur en décembre dernier après un reportage diffusé par le programme 7.30 sur la chaîne ABC, qui révélait que des centaines de greyhounds considérés trop lents pour courir en Australie étaient exportés en Asie. //