« Rassemblement contre la chasse après la découverte d’un charnier avec des dizaines de chiens » // El Caballo de Nietsche – El Diario // 22.03.18

 

  • // La plateforme NAC a organisé un rassemblement le samedi 24 mars à Cuenca après la découverte d’une fosse commune à Tarancón dans laquelle des dizaines de chiens de chasse ont été jetés.
  • La plupart des chiens ont été jetés vivants et sont morts de faim et de soif, sans possibilité de pouvoir s’échapper.
  • Les photos que nous avons publiées ont été prises par yo-galgo.com sur les lieux des évènements.
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Des cadavres de chiens utilisés pour la chasse ont été trouvés dans une fosse commune à Tarancón (Cuenca)

A la mi-février, une découverte macabre prouve une fois de plus que certains s’amusent à tuer des animaux en utilisant pour cela d’autres animaux tout aussi innocents : un charnier a été découvert dans le village de Tarancón, Cuenca, avec les restes de dizaines de chiens utilisés pour la chasse et ensuite jetés comme de simples déchets inutilisables.

C’est une preuve de plus, et il y en a beaucoup.

C’est pourquoi la plateforme NAC (No a la Caza) a organisé un rassemblement ce samedi 24 mars sur la Plaza de la Hispanidad à Cuenca à 12h pour « réclamer la fin de l’impunité pour ces atrocités et la fin de la chasse avec galgos et chiens d’autres races ».

Pour ces revendications, la Plateforme NAC a reçu le soutien de 5 organisations animalistes (protectora Cuencanimal, protectora Hogar de Paz, protectora Bonamiko, protectora Ámalos et Bloque Antiespecista Cuenca) et aussi de IU-Protección Animal. En plus d’exhorter les citoyens à se joindre à eux, les organisateurs rappellent que l’Espagne est le seul pays de l’Union Européenne qui autorise encore la chasse avec des chiens.

Le cas du charnier de Tarancòn a provoqué un grand impact social, avec de nombreux articles publiés dans les médias nationaux et internationaux, mais la plateforme veut que le gouvernement et les partis politiques prennent « conscience de l’énorme problème de maltraitance que génère la chasse et qu’ils prennent des mesures efficaces et permanentes. »

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La plupart des chiens trouvés dans la fosse de Tarancón ont été jetés vivants et sont morts de faim et de soif sans possibilité de s’échapper. YO-GALGO.COM

« La maltraitance sauvage infligée à ces chiens, les laissant à leur sort pour qu’ils meurent de faim et sans possibilité de s’échapper, doit être punie. Ce délit doit se retrouver dans le Code Pénal au niveau national et non, comme c’est le cas aujourd’hui, que la législation de Castilla-La Mancha puisse exclure les chiens « de chasse » de la Loi sur le Bien-être Animal. Cela permettrait d’éviter les atrocités commises à Tarancón, souligne la plateforme NAC.

Les organisateurs du rassemblement soulignent que, « malheureusement », le cas de ce charnier n’est pas un cas isolé, et qu’au cours des derniers mois plusieurs cas aussi terribles ont été rapportés, notamment les chiens attachés à la voie ferrée dans la province de Séville. La plateforme NAC continue toujours de se battre pour les chiens de Mógan (Gran Canaria), toujours détenus dans des conditions terribles et dont les propriétaires légaux continuent à « échapper à la loi ». ‘Ces cas ne peuvent pas tomber dans l’oubli et nous voulons que notre combat et notre souffrance et, bien sûr, la nécessité d’un nouveau cadre juridique qui inflige des sanctions réelles pour ces maltraitances sauvages, soit entendu dans la rue. »

Ce rassemblement est une mobilisation de plus pour l’éradication du « fléau national » qu’est la maltraitance générée par la chasse. Ainsi, le 4 février dernier, et pour la neuvième année consécutive, des manifestations contre cette pratique ont eu lieu dans 31 villes espagnoles, avec le soutien de 491 associations, plateformes et partis politiques.

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La fosse dans laquelle ont été jetés plus d’une centaine de chiens se situe dans un endroit reculé de la localité de Tarancón (Cuenca) YO-GALGO.COM

L’objectif de la Plateforme NAC est de rendre visible cette maltraitance, qui va au-delà de la chasse et se traduit par des centaines de chiens abandonnés ou tués lorsqu’ils ne servent pas à chasser, des femelles utilisées pour la reproduction de masse, des conditions de vie et d’entraînement cruels, etc. Pour cela, nous réclamons une loi nationale contre la maltraitance des animaux qui remplit son objectif, « sans bâton dans les roues ».

Ces manifestations ont eu lieu non seulement dans les villes espagnoles mais aussi dans d’autres villes européennes comme Cologne, Dijon, Lyon, Toulouse, Paris, Namur et Vérone, où ces manifestations sont organisées depuis des années par des associations animalistes et des adoptants de chiens.

La Plateforme NAC (No a la Caza), créée en 2010, est une association sans but lucratif, non confessionnelle et sans parti, dont l’objectif principal est « de sensibiliser et promouvoir le respect et les intérêts individuels des animaux non humains, spécialement ceux liés à la chasse, et de faire valoir et d’élargir leurs droits ». //

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« Ouverture d’une enquête après la découverte de 5 chiens enfermés dans une grotte à La Palma » // Diario de Avisos // Iles Canaries // 21.03.18

WhatsApp-Image-2018-03-21-at-21.03.28Par David SANZ.

// Pour le moment, la vérification du port d’une puce électronique d’identification n’a pas été réalisée, ni l’évaluation de leur état de santé.

La Police de Santa Cruz de Palma a ouvert une enquête sur la situation de cinq chiens podencos qui se trouvent enfermés dans une grotte, proche de la côte de la zone nord de la capitale palmienne. À première vue, le lieu où ils sont enfermés ne réunit pas les conditions nécessaires pour saisir les animaux.

Pour le moment, on n’a pas pu vérifié s’ils portent une puce d’identification au nom de leur propriétaire, ni évalué leur état de santé. La Police est intervenue à la demande de l’Association Anipal, qui se leur trouver un lieu d’accueil une fois libérés. Ils espèrent en avoir l’autorisation. //


  • Photos diffusées par l’association:

 

 

« Le Conseil demande la fermeture du refuge Sos Animales Sagunto » // El Periodico de Aqui // 08.03.18

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// Le refuge n’a plus la permission municipale pour pouvoir occuper un terrain agricole sur la commune d’ Estivella.

La pire nouvelle qui pouvait nous arriver. La Conseillère au Logement, aux Travaux publics et à la Structuration du Territoire nous a ordonné de cesser l’activité du refuge  Animales SOS Sagunto dans un délai d’un mois sur les terrains du refuge, situés à la limite d’Estivella.

Nous sommes effondrés devant la possibilité de devoir trouver un foyer à une centaine de chiens, dans moins de 30 jours, une tâche absolument impossible. Nous ne pouvons pas remettre ces animaux à la rue, en plus d’être d’illégal, ce serait contraire à nos principes », assurent les membres de l’association.

Les terrains du refuge sont placés sur un terrain agricole, raison pour laquelle le Conseil municipal d’Estivella a refusé la permission d’activité à SOS Animaux Sagunto, activité que l’association effectue depuis sept ans en réalisant un travail solidaire dans ce lieu. Devant la révision imminente du PGOU de cette municipalité, le refuge espérait obtenir une modification exceptionnelle qui leur permettrait de continuer dans ce lieu, « où nous ne gênons personne. Nous sommes entourés de champs ».

Cependant, la décision de la Conseillère est arrivée avant l’exposition publique du PGOU d’Estivella, et celle-ci exige que la légalité urbaine soit restaurée et, de fait, que SOS Animaux Sagunto cesse son activité.

L’association protectrice d’animaux a remis l’affaire entre les mains d’avocats et a demandé des réunions avec des autorités municipales, dans le but d’éviter la fermeture du refuge, devant l’avenir incertain d’une centaine de chiens qui ont déjà subi l’abandon et, dans de nombreux cas, des mauvais traitements.

SOS Animaux Sagunto c’est l’un des refuges les plus estimés et reconnus de la Communauté de Valencia. Durant ces sept années d’activité, près de 2.000 chiens sont passé par le refuge. //

« Découverte de 25 cadavres de galgos dans une fosse commune que les chasseurs utilisaient depuis des années pour éliminer des chiens à Tarancon (Cuenca) » // Shnauzi.com // 02.2018

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Une découverte macabre et terrifiante qui nous laisse sans voix lorsqu’on pense que nous côtoyons des personnes si dangereuses, capables de commettre de pareilles atrocités, ceci nous remplit d’horreur.

// On estime que les chasseurs ont utilisé cette fosse de Cuenca en toute impunité durant 20 ans.

« Je regrette énormément de devoir montrer ces images, âmes sensibles s’abstenir. A Tarancon, à deux minutes du village, on a découvert samedi une fosse commune dans laquelle on jette depuis des années des galgos, un endroit que tout le monde peut voir, où le public a coutume de s’installer pour les compétitions de motocross. J’ai été témoin hier d’un évènement que je ne crois pas être un cas isolé. (Pour voir les autres photos, cliquer ici.)

Dans une fosse de huit mètre de profondeur il y avait des galgos à divers stade de décomposition, quelques uns étaient là depuis quelques jours, d’autres… on ne sait même pas. Plusieurs d’entre eux avaient été pendus avant d’être jetés là et sur toutes les bêtes j’ai constaté qu’on leur avait tailladé le cou pour en extraire la puce. Pour les autorités cela ne semble pas être un délit digne d’attention, ne parlons même pas de faire le décompte des cadavres. Ce seront des volontaires qui s’en chargeront, ainsi que pour sortir les corps, de simples citoyennes qui font partie de l’association Hogar de Paz Animales Abandonados.

Que font les autorités? S’il vous plaît, donnez, serrez dans vos bras encore un peu plus fort aujourd’hui vos animaux de compagnie, et si vous êtes indignés comme nous, partagez l’information. », nous explique-t-on à Yo-Galgo.

« Hier nous sommes retournés à la fosse commune de Tarancon pour sortir les galgos qui durant des années furent jetés là et tenter de trouver des preuves afin de poursuivre les coupables de ce crime.

Ce lieu connu sous le nom de La Faille(raja) est utilisé depuis plus de vingt ans pour se débarrasser des galgos dont les maîtres ne veulent plus. Les volontaires ont sortis 25 cadavres mais il nous a été impossible pour des raisons de sécurité d’atteindre les couches les plus profondes où sont restés entassés des dizaines de galgos.

Il manquait au moins deux chiens que j’avais photographié la dernière fois que je m’étais rendu là-bas.

Un indice clair que les maîtres inquiets de la nouvelle révélé sur le net sont retournés sur place pour retirer les cadavres de leurs chiens.

Aucun voleur n’aurait en effet agit de la sorte et la théorie soutenue par les chasseurs consistant à dire qu’il s’agissait, dans cette fosse, de chiens volés n’est pas crédible. Tout porte à croire que les galgeros sont les uniques responsables des faits », nous expliquait il y a quelques heures l’organisation Yo-Galgo.

 

Si nous pouvons résumer en un mot ce que nous avons ressenti aujourd’hui ce serait douleur, douleur pour chaque corps ressorti de là sans vie, douleur pour chaque coup reçu sur leur corps fragile, douleur de rage, d’impuissance, douleur pour le peu d’aide reçue, exception faite de quelques anonymes venus ce matin et qui sans y réfléchir à deux fois nous ont aidés à sortir les chiens du trou de la honte.

Eh oui, nous les avons sortis de là malgré tout, malgré tous, ils sont dehors et rien qu’en accomplissant cela nous avons réussi plus qu’il n’y paraît. Maintenant nous vous traquerons où que vous soyez, nous ne sommes pas seuls, vous ne serez pas seuls. Nous ésperons ne jamais devoir revivre une journée comme celle d’aujourd’hui, mais s’il le faut nous serons là.

Anges reposez en paix, cette nuit des âmes en plus courent enfin libres. »

Nous espérons et souhaitons que la justice localise au plus vite les responsables de ces abominations et que leurs noms soient rendus publics. Il est terrible de penser que ces assassins de chiens vivent en toute impunité parmi nous. //