» Ils ont été trouvés dans une propriété de Penáguila.
Deux des sept chiens trouvés dans la ferme de Penáguila | La Guardia Civil
Le Service de Protection de la Nature (Seprona) de la Garde Civile d’Alicante a sauvé un total de sept chiens qui se trouvaient dans une propriété de Penáguila et vivaient dans de très mauvaises conditions.
Les installations manquaient de ventilation et d’éclairage, avec des conditions d’hygiène déplorables et un manque d’eau ou de nourriture. Le vétérinaire qui accompagnait les agents a pu constater que les animaux avaient des puces et des plaies. Les agents ont rapporté que les chiens étaient attachés avec une courte laisse qui leur permettait à peine de se coucher et quatre d’entre eux n’étaient pas identifiés et leurs vaccins n’étaient pas à jour.
Le propriétaire, un homme de 62 ans, a été mis en examen pour diverses infractions en matière de Protection des Animaux de Compagnie, qui sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 18 000 euros.
Si vous constatez un cas d’abandon ou de maltraitance animale, la Garde civile a lancé la campagne #YoSiPuedoContarlo. Vous pouvez introduire une plainte par téléphone au numéro 062 ou via courrier électronique seprona@guardiacivil.org. «
Le site ABC.es a également relaté les faits dans un article en publiant cette vidéo:
le dernier lévrier sauvé la semaine dernière à Badajoz.
» Le directeur du centre de protection des animaux pense que le manque de lièvres pourrait aggraver encore la situation.
Six lévriers abandonnés ont
été sauvés la semaine dernière à Badajoz. Une circonstance qui a mis en
alerte le Centre de Protection des Animaux, car ces abandons ont lieu alors que
la saison de chasse au petit gibier bat son plein. La raison, la
myxomatose, une maladie qui affecte les
lièvres et par conséquence impacte la chasse avec galgos.
«Il y a une hausse du nombre de lévriers abandonnés. La
saison de la chasse n’est pas bonne car il y a peu de lièvres et cela pousse
les chasseurs à se débarrasser de leurs animaux », explique Carlos Rosa Lemus,
directeur du Centre de Protection des Animaux de Badajoz.
Le plus préoccupant c’est que les abandons se produisent
maintenant, alors que la saison du petit gibier a commencé il y a un peu plus
d’un mois. « Normalement, les chasseurs les abandonnent en février
lorsque la saison est finie, pas maintenant et cela augure d’une augmentation
du nombre de cas. »
Les galgos recueillis ont été retrouvés à la périphérie, dans des zones de parcelles de Tres Arroyos ou Campomanes et dans des quartiers comme Gurugú ou Suerte de Saavedra. » Comme les chiens ne leur servent pas vu qu’il n’y a pratiquement pas de chasse, ils les abandonnent pour ne pas avoir à supporter le coût de leur entretien. »
Sur les six lévriers trouvés, cinq n’avaient pas de micropuce et
pour le dernier sa micropuce avait été arrachée par une incision dans le cou,
tout cela pour ne pas que leurs propriétaires respectifs puissent être
identifiés. Rosa Lemus n’a aucun doute sur le fait qu’il s’agit de chiens
de chasse. « Surtout au vu du comportement de l’animal au moment de
les attraper ou de les garder dans une cage, mais aussi de par le type de
collier qu’ils portent par exemple. »
Les galgos sont maintenant au Centre de Protection des Animaux en attendant de leur trouver une famille qui les adoptera. Même s’il ne devrait pas être difficile de trouver un foyer, le vétérinaire parle de saturation des protecteurs, ce qui rend difficile la sortie du chenil. Par conséquent, et en prévision de l’augmentation des abandons, il a demandé à la Police Locale et à la Garde Civile de procéder à des contrôles dans les zones de chasse, les parcelles et aussi des campagnes de contrôle des micropuces. »
» Trois personnes ont été mises en examen pour maltraitance animale.
C’est ainsi que les animaux ont été découverts.
Dans le cadre de ses fonctions concernant la protection animale, la Garde Civile a ouvert une enquête contre trois personnes soupçonnées de maltraitance animale.
Une patrouille du Seprona de Rute a signalé à la garde civile d’Iznajar un terrain où se trouvaient un grand nombre d’animaux entassés, vivants dans de mauvaises conditions. Pour l’enquête la garde civile a demandé la collaboration des vétérinaires du Bureau Agricole. Il a été constaté par les agents que trois personnes faisant partie du même foyer détenaient un grand nombre de chiens dans des cages minuscules pleines de déjections et ceci sans aucune autorisation, de plus aucun des animaux n’était muni de microchip d’identification, ni d’aucun vaccin. Par conséquent une cinquantaine de chiens ont été transférés dans plusieurs centres de protection animale et une enquête a été ouverte pour maltraitance animale.
Une instruction a donc été ouverte pour infraction à la loi de protection animale d’Andalousie, manquement aux obligations de vaccination et d’hygiène sanitaire.
La parcelle de terrain sur laquelle se trouvaient les animaux était insalubre au point d’être dangereuse non seulement pour les chiens mais aussi pour les personnes. Par mesure préventive tous les chiens confisqués ont été soignés, vaccinés et dotés d’un microchip.
La garde civile remercie les sociétés de protection des animaux qui ont recueillis les chiens,les services de santé,la mairie , les services sociaux,la police locale d’Iznajar, les services vétérinaires du bureau agricole qui tous ont permis de mener à bien l’opération. »
Photographies d’archives du Centre d’Accueil pour Animaux Abandonnés de Puertollano.
» Le Centre d’Accueil Municipal pour Animaux Abandonnés de Puertollano, qui appartient au Conseil Municipal de la ville industrielle bien que géré par l’association de Protection des Animaux et des Plantes « Huellas », a connu une croissance importante de son activité cette année comparé à la même période de l’an dernier. Les adoptions ont augmenté de 103,51% et les entrées d’animaux ont également augmenté de 34,35%.
Selon les données fournies par le refuge Huellas à ce journal, entre janvier et août, 352 entrées d’animaux ont été enregistrées contre 262 au cours de la même période de l’année précédente, alors que pour ces huit premiers mois de l’année, 348 adoptions ont été enregistrées par rapport aux 171 adoptions enregistrées pour la même période en 2018. Ainsi, si l’on tient compte des entrées et des sorties, on peut constater que près de 99% des animaux arrivés cette année au refuge ont été adoptés, selon l’évaluation du collectif animaliste Huellas.
Lors de l’interview à ce journal, la présidente de l’association Huellas, Karen Caws, s’est dite « très heureuse » de l’augmentation du nombre d’adoptions et a reconnu que la possible sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) connue sous le nom de «Brexit» a joué un rôle de premier plan. Sans surprise, l’arrivée imminente de ce processus a entraîné une forte augmentation du nombre des adoptions en Angleterre, en particulier des chiens dits « invisibles », qui sont ceux « que personne ne demande jamais et que personne ne voit ».
Karen Caws a également souligné le travail effectué par l’équipe chargée des adoptions internationales de l’association de protection des animaux et des plantes, Huellas, qui a augmenté les contacts avec d’autres pays et a obtenu la collaboration de nouvelles associations en Allemagne. Elle a également valorisé le travail de l’équipe nationale d’adoption, qui a également été renforcée, tout en se félicitant que de plus en plus d’adoptions aient lieu à Puertollano et dans la région, ce qui « est très important pour nous », ajoute-t-elle.
Le revers de la médaille est l’augmentation de près de 35% cette année par rapport à l’an dernier du nombre d’entrées enregistrées au Centre municipal pour les animaux abandonnés de Puertollano, augmentation générale et non ciblée sur une seule race comme cela a pu être le cas par le passé. C’est pourquoi, l’association protectrice des animaux et des plantes, Huellas, recommande et insiste plus que jamais sur le fait que les propriétaires d’animaux doivent absolument stériliser leurs animaux pour éviter la prolifération de portées non désirées.
La présidente de ‘Huellas’ a également souligné que bon nombre des chiens arrivés dans leurs installations cette année étaient des chiens perdus, c’est pourquoi elle demande avec insistance aux propriétaires de se rendre au refuge lorsqu’ils perdent leurs animaux. «Les gens ont pris l’habitude de nous amener ici au refuge les animaux perdus dans la rue et souvent ceux qui les ont perdus ne viennent pas à nous avertir, nous rappelons donc que la première chose à faire dans ce cas est de nous contacter soit directement soit via Facebook », a ajouté Karen Caws, rappelant que si quelqu’un voit un animal perdu dans la rue, il doit téléphoner à Huellas ou à la police locale. »
Données par mois.
En ce qui concerne les données de cette année, le nombre d’entrées d’animaux au centre d’accueil pour animaux abandonnés de Puertollano a été le plus élevé en janvier avec 53 entrées enregistrées, suivi de mai avec 52, février avec 46, mars avec 44 mars, avril et juin avec 43 chacun, août avec 41 et juillet avec 30. En ce qui concerne le nombre de sorties, mars a été le meilleur mois avec 65 départs enregistrés, suivi de janvier et mai avec 49, août avec 45, juin avec 44, février et avril avec 37 et juillet avec 22.
Il convient de rappeler que l’association de protection des animaux et des plantes Huellas est responsable de la gestion du Centre Municipal pour Animaux Abandonnés de Puertollano, en vertu d’un accord avec le Conseil Municipal de la ville industrielle, qui verse chaque année 40 000 euros à ce collectif (*). Le Conseil municipal collabore également sous d’autres formes et notamment en fournissant des travailleurs de plein emploi à des moments ponctuels. D’autre part, la protectora « Huellas » obtient également des fonds grâce à l’aide de divers groupes et individus, originaires pour la plupart de l’étranger, en plus d’organiser différentes activités de collecte de fonds tout au long de l’année, y compris des marchés solidaires. »
(*) Ndlt : le refuge Huellas de Puertollano a
tenu à informer via un communiqué paru après cet article que cet engagement
prévu dans la convention n’a toujours pas été honoré par la municipalité de
Puertollano à ce jour.
Lien de l’article original en espagnol ICI // Enlace del articulo original en español AQUI.
// Le siège de l’association de défense des animaux de Daimiel (situé à Ciudad Real) a accueilli samedi après-midi la présentation du conte pour enfants ‘Laika’, qui dénonce l’abandon et la maltraitance animale.
Son auteur est Azahara Caballero, une jeune fille de 12 ans de Puertollano, qui collabore comme volontaire depuis son plus jeune âge avec le refuge de ‘Huellas’, refuge auquel l’argent recueilli par les ventes de l’histoire ira. Azahara a expliqué que l’histoire de ‘Laika’ avait une fin heureuse, mais a rappelé que c’est loin d’être toujours le cas. « J’espère que les gens se rendent compte que les animaux ne sont pas des jouets », a-t-elle déclaré.
Dans cette présentation, elle était accompagnée de la présidente de
« Huellas», Karen Caws, une britannique installée à Puertollano. En
ce moment, le refuge s’occupe de 300 chiens et 30 chats dans les installations
de l’ancienne perrera municipale de la ville minière. «Nous sommes un
grand refuge et nous dépendons beaucoup de la collaboration qui nous vient
d’autres pays. C’est pourquoi, lorsque Azahara nous a envoyé son livre,
nous avons décidé de le traduire en anglais, français et allemand », en
utilisant des couleurs différentes pour chaque langue.
Un aspect qui a également souligné par l’éditeur Javier Flores, qui clôturait la première présentation de ‘Laika’ en dehors de Puertollano. //
// Le Parti Animaliste souligne que 70 de ces territoires de chasse sont situés dans des zones naturelles protégées.
Le
Parti Animaliste, PACMA, a déposé une plainte auprès de la
Generalitat Valenciana contre les 157 terrains de chasse sur lesquels
on a pu chasser pendant trois ans sans disposer du Plan technique de
gestion de la chasse.
Avec
la circonstance aggravante que sur les 105 espaces naturels protégés
que compte la province de Valence, on a pu chasser illégalement sur
70 d’entre eux. Parmi ces zones protégées figurent le parc
naturel de l’Albufera, le parc naturel Marjal Pego-Oliva, les parcs
Serra Mariola et Carrascar de la Font Roja et le parc naturel Serra
Calderona.
PACMA a
également appris que le ministère régional de l’Agriculture, du
Développement rural, des urgences climatiques et de la transition
écologique du gouvernement autonome de la Communauté valencienne
(Generalitat Valenciana) avait été invité plus tôt cette année
par le Procureur général de Valence à prendre des mesures pour
empêcher la chasse dans les zones naturelles protégées de la
province, étant donné les dommages que cette activité produit sur
eux, sans qu’on ait pu constater que des actions ont été prises
de la part du ministère dirigé par Mireia Mollà, puisqu’ils ont
continué à chasser.
«La chasse est une activité violente qui fait des millions de victimes chaque année et pollue nos espaces naturels. Malheureusement, dans la Generalitat de Valence, le soutien à la chasse est total. La preuve en est la permissivité devant les irrégularités commises par les chasseurs et le soutien explicite à la motion en faveur de la chasse que tous les partis représentés au parlement de la communauté valencienne (Les Corts) ont appuyée il y a quelques mois », déclare Raquel Aguilar, coordinatrice PACMA à Valence. « PACMA continuera à travailler jusqu’à ce qu’il soit mis fin à cette pratique qui sème la mort et plombe nos écosystèmes. Mais tant que son abolition ne sera pas effective, nous nous battrons pour que la loi soit respectée et qu’on ne permette pas les attaques contre la vie et l’environnement qui ont été pratiquées sans contrôle », indique la formation. //
Notre nouveau calendrier baptisé « Regards » rend hommage à ces loulous rencontrés au gré de nos visites dans les refuges espagnols. Certains sont déjà adoptés, certains attendent toujours, d’autres ont malheureusement disparu…
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» SOS Animales Sagunto tire la sonnette d’alarme après l’augmentation important du nombre d’abandons cet été.
Avoir un
chien est une décision qui conditionne le reste de la vie de
l’animal, c’est donc une décision qui ne peut pas être prise à
la légère. Bien que de plus en plus de personnes choisissent
d’adopter au lieu d’acheter et qu’il existe même des
animaleries qui prévoient des possibilités d’adoption, le
problème de l’abandon reste latent parmi la population.
SOS
Animales Sagunto est un refuge basé sur le volontariat qui recueille
et prend en charge les chiens errants ou qui ont été abandonnés,
une situation qui s’aggrave généralement à la fin de l’été. «
Il y a des gens qui partent et adoptent un chien, et quand
ils rentrent chez eux en septembre, l’abandonnent » nous
explique très préoccupée la fondatrice de SOS Sagunto, Carmen de
Andrés. Le destin d’un chien abandonné se termine souvent par
le sacrifice de l’animal, comme le confesse Carmen de Andrés: «La
municipalité de Sagunto est la seule dans la région à payer pour
que les chiens abandonnés ne meurent pas. Dans les autres
villes, les municipalités paient des entreprises privées pour les
sacrifier, et l’argent qu’elles utilisent pour cela provient des
impôts des contribuables. C’est dire que la population finance
le massacre d’animaux ».
Cet été
a été particulièrement difficile pour SOS, ainsi que le souligne
sa fondatrice : «On nous a amené plus de chiens que
jamais. Entre juillet et août, nous en avons eu une dizaine
». Parmi eux, on retrouve non seulement les chiens abandonnés
que nous recueillons, mais aussi ceux de personnes qui appellent SOS
pour se débarrasser de leurs animaux de compagnie. La majorité
des chiens concernés sont ceux catégorisés ‘race
potentiellement dangereuse’ (PPP), bien qu’il y ait également de
nombreux cas de chiens âgés. « Ils ont généralement une
puce et de ce fait les propriétaires ne peuvent pas les abandonner,
alors ils nous font un don et se débarrassent d’eux, les laissant à
notre refuge », explique Carmen de Andrés. Les volontaires
du refuge soulignent aussi que « les chiens ressentent l’abandon
de leur famille, que cet abandon les fait souffrir et les
déséquilibre au point que certains arrêtent de manger ou tombent
malades ».
La
fondatrice avoue être « débordée », car à ce problème
s’ajoute le problème du nombre très limité de volontaires, on
parle en moyenne de 4 volontaires présents chaque jour au
refuge. Actuellement, ils ont 132 chiens dans leurs
installations à qui ils fournissent un abri, de la nourriture, des
soins et les médicaments dont ils ont besoin. A côté de cela,
ils s’occupent aussi de les éduquer pour qu’ils apprennent à se
comporter et à vivre en société.
Malheureusement,
le nombre de personnes qui souhaitent adopter n’est pas
énorme. «Quand il y a une ou deux adoptions par semaine, je
suis déjà très heureuse » poursuit Carmen De Andrés, « car
il y a des mois où seuls 3 chiens parviennent à quitter le refuge
et vont vivre avec leur nouvelle famille ».
L’abandon
reste le principal problème des animaux de compagnie en Espagne et
il est important de donner la parole à des associations telles que
SOS Animales Sagunto, qui consacrent une grande partie de leur temps
à s’assurer de la bonne qualité de vie des chiens.
Sur les
réseaux sociaux de SOS Animales Sagunto, et surtout sur Instagram,
il est possible de retrouver l’histoire de certains des chiens
hébergés dans leur refuge. Les volontaires qui gèrent les
réseaux sociaux y décrivent le passé de l’animal mais également
le caractère et les besoins de l’animal, de sorte que la personne
qui a envie de l’adopter sache à l’avance si son nouveau compagnon
peut être compatible avec lui ou elle.
Lien
vers le compte Instagram du refuge SOS Animales Sagunto :
Note de la traduction:Nous ne diffusons pas sur notre page tous les chiens du refuge de Sagunto mais si en consultant le compte Instagram du refuge, un chien que nous ne diffusons pas vous touche, vous pouvez toujours nous contacter si vous souhaitez plus d’informations. Contact : perrinemallet46@gmail.com
» Ils risquent des peines allant jusqu’à un an de prison pour maltraitance et abandon.
Les membres de la garde civile au moment de la récupération des animaux.
Les agents de la Guardia Civil ont engagé des poursuites à l’encontre de deux habitants de La Albuera et Talavera la Real soupçonnés d’avoir tué quatre galgos et les avoir jetés dans un puits d’une exploitation située sur le territoire de Badajoz.
Selon
les informations communiquées par la Guardia Civil, ils ont appris
que deux personnes avaient jeté quatre sacs dans un puits rempli
d’eau à Badajoz. Les agents du groupe des activités sous-marines se
sont alors rendus sur place pour inspecter l’intérieur du puits.
Avec l’aide de cordes, les agents ont sorti les quatre sacs contenant les corps sans vie de quatre chiens, dont les corps présentaient des traces de coups mortels reçus avant d’être jetés dans le puits.
Le
Service de Protection de la Nature (SEPRONA) de la Garde civile a
donc ouvert une enquête pour clarifier les faits.
La lecture des puces des 4 chiens a permis d’identifier leurs propriétaires, deux habitants des localités de La Albuera et de Talavera la Real, qui, après avoir certainement battu et tué les animaux, ont tenté de se débarrasser des corps en les jetant dans le puits. Une enquête a été ouverte à l’encontre de ces deux personnes pour présomption de maltraitance et d’abandon d’animaux. Elles risquent une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an et une interdiction pouvant aller jusque trois ans pour l’exercice d’une profession, d’un commerce ou d’une activité commerciale en relation avec des animaux. Le dossier a été mis à la disposition des tribunaux de première instance de Badajoz. »
chien de berger à Merindad de Valdivieslso (Castille-et-León) G. M. PIANTADOSI
// « Près de 300.000 animaux domestiques tels que les cobayes, lapins, rats, furets…, mais surtout des chiens et des chats sont abandonnés tous les ans en Espagne. Pour tenter de lutter contre ce phénomène, une « Journée Internationale des Animaux sans Abri » est organisée. Elle a pour but « d’éveiller les consciences » et d’offrir une nouvelle opportunité à ces animaux.
A
l’origine de cette situation, se trouve le fait que « nous
sommes irresponsables » et « qu’abandonner et
maltraiter un animal ne signifie rien dans notre pays »,
explique Mati Cubillo, présidente de la Fédération des
Associations de Protection et de Défense des Animaux de la
Communauté de Madrid (Fapam) au site Efeverde.
« Si
la punition était plus sévère, les gens feraient plus attention,
et se tourneraient davantage vers l’adoption ou l’acquisition
d’un animal de compagnie de manière plus réfléchie »,
ajoute Mati Cubillo, qui affirme que les associations sont souvent
confrontées à des cas d’abandons pour cause de « séparations,
déménagement, ou de l’arrivée d’un nouvel enfant ».
Des
excuses « ridicules » selon elle, basées sur
l’absence totale de « conscience et de respect »,
car même pendant l’été, « il y a de plus en plus de
solutions pour voyager avec son animal », notamment dans
les locations ou les hôtels.
Un
manque de valeurs.
Un
manque de valeurs qui place l’Espagne « à la tête de
l’Europe » en ce qui concerne les abandons, en comparaison
avec d’autres pays comme la France ou l’Allemagne, où il existe
une certaine « conscience ». La preuve en ait que
« certaines familles allemandes accueillent des chiens
provenant de chenils espagnols ».
Un
problème « dramatique », qui s’aggrave dans les
refuges municipaux où « des milliers d’animaux sont
sacrifiés », ce qui occasionne parfois l’effondrement de
petites structures, qui ne « peuvent plus accueillir de
nouveaux pensionnaires, alors que les demandes de prises en charge
continuent d’affluer ».
Dans
beaucoup de cas, les animaux arrivent « gravement blessés,
mal nourris, battus, maltraités… », ce qui les conduit à
un « état de peur », qu’il est « très
coûteux » de guérir, tant d’un point de vue économique que
psychologique.
Selon Mati
Cubillo, la peur est surtout présente chez les chiens qui ont été
utilisés pour la chasse, un secteur à l’origine d’une « grande
partie des abandons », et qui se traduit par des refuges
« remplis » de podencos et autres races « qui ont
été maltraitées toute leur vie » et pour lesquels il est
maintenant « un peu plus difficile de trouver une nouvelle
famille. »
Même
si « les chiffres augmentent » durant la
période estivale, les abandons « sont constants »
tout au long de l’année, car « quand ce ne sont pas les
fêtes, c’est la période de la chasse », ou simplement « car
cet animal a été offert », et sera abandonné, pour n’importe
quel motif.
La
culture de l’adoption
La
culture de l’adoption se transmet « de plus en plus »,
mais « le nombre d’abandons est tellement élevé que cela
se note à peine dans les refuges », car « ils sont
saturés ». Une situation qui s’est encore aggravée dans la
Communauté de Madrid depuis l’approbation de la loi sur la
protection des animaux de compagnie en 2016.
Malgré le vote de cette loi, « aucune mesure n’est prise, aucune campagne n’est menée pour favoriser l’adoption, ni rien d’autre qui permettrait de s’orienter vers une loi du « zéro euthanasie », souligne Mati Cubillo.
Pour
elle, la commémoration de la Journée International des Animaux sans
Abri, organisée tous les troisièmes samedis d’août depuis 1992
peut servir à « éveiller les consciences de la population et
de la classe politique », qui « a les cartes en mains
mais qui ne fait pourtant presque rien ».
Cette
manifestation a également pour but d’insister sur l’importance
d’être « responsable » et d’éduquer les
nouvelles générations au « respect envers les animaux »,
mais aussi d’exiger des autorités « un durcissement des
peines » pour lutter contre l’abandon des animaux de
compagnie.
Car ces derniers offrent une « compagnie merveilleuse » et permettent aux enfants qui vivent avec eux d’apprendre à « être responsables et respectueux » envers les autres personnes et leurs propres animaux car « ils doivent prendre soin d’un petit être », conclut Cubillo. » //