!!! Campagne de vaccination au refuge Huellas de Puertollano #5 !!!

En octobre 2018, la maladie de Carré se déclarait au refuge Huellas de Puertollano, faisant en quelques semaines une quarantaine de victimes. Les bénévoles ont dû faire face à une épidémie sans précédent qui a emporté de nombreux chiens, dont certains vivaient au refuge depuis très longtemps et auxquels les bénévoles étaient profondément attachés.

Suite à cette tragédie, Action Invisible a décidé d’agir et de lancer chaque année une campagne de vaccination, pour que ce cauchemar n’arrive plus jamais.

Nous en sommes à la cinquième édition de cette action qui a pour but de protéger pendant un an les 150 chiens du refuge.  

Pour rappel, l’objectif est double :

Pour 5€ versé, un chien recevra son rappel annuel contre la maladie de Carré

Pour 6€ de plus, vous lui offrez le vaccin contre la toux du chenil

Soit un total de 1.650€ à récolter pour protéger tous les loulous du refuge.

Les campagnes précédentes ont été un succès alors pour cette cinquième édition on compte encore sur vous et votre mobilisation sans faille pour répondre présent !

La vaccination est un acte essentiel dans un refuge pour éviter les épidémies qui ne laissent souvent aucune chance aux plus vulnérables.

ENSEMBLE, ON PEUT LE FAIRE !

Merci à tous ❤

Pour faire un don, 3 options possibles:

– via le Pot Commun : https://www.lepotcommun.fr/pot/qy838lp8

– par virement: FR76 1562 9027 2100 0438 6340 118 BIC: CMCIFR2A 

– par Paypal: asso.action.invisible@gmail.com. Choisissez bien le mode « Envoyez de l’argent à un proche » et non « Achetez des biens ou des objets ».

!!! Merci d’indiquer la mention « Campagne vaccination refuge Puertollano ».

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HUELLAS, le refuge tourné vers l’avenir

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L’histoire de l’association « HUELLAS pour les animaux » commence en février 2011 lorsqu’une poignée d’idéalistes dépose un dossier à la Mairie pour reprendre la direction de la fourrière municipale. En effet, cette perrera avait été dirigée pendant près de vingt ans par une personne aux pratiques plus que douteuses et tout le monde avait entendu d’horribles histoires sur ce qu’il se passait derrière les murs de l’édifice : actes de maltraitance, tortures, chiens non nourris, euthanasiés avec des produits de nettoyage, etc.

Animés par un désir de changement, ces bénévoles se doutaient-ils dans quoi ils s’engageaient alors que la Mairie leur remettait (à leur grand étonnement!) les clés des installations qui sont devenues leur refuge ?

2Le Patio Central

 

  • Rôle et politique

Le refuge accueille uniquement des chiens, même si parfois il recueille également des chats qui sont placés en famille d’accueil, faute d’installations prévues pour eux. Liée par un contrat avec la Mairie, l’association n’a le droit d’accueillir que des chiens trouvés errants sur le territoire de la commune. La politique est claire : aucune euthanasie, sauf en cas de nécessité médicale. Dans cette région rurale d’Espagne particulièrement dure envers les animaux (la Castille-La-Manche), le nombre de chiens errants est très élevé et les entrées sont quotidiennes, au contraire des adoptions. Ce sont donc en moyenne 300 chiens qui vivent dans ce refuge surpeuplé, parmi lesquels environ 25 Galgos, 40 Podencos et beaucoup de Mâtins espagnols.

3Karen dans le bureau. Derrière, ce tableau est la pierre angulaire de l’organisation du refuge

 

  • Installations et fonctionnement

Depuis la reprise du refuge, l’équipe bénévole de Huellas a drastiquement amélioré les installations : les pièces ont été carrelées, la superficie des parties cimentées avec les boxs (appelées « Patio Central » et « Patio Europa ») a été doublée, une grande zone a été clôturée à l’avant du refuge (appelée « Le Bronx »), l’eau et l’électricité ont été installées partout. De vieilles poubelles ont été récupérées pour les transformer en niches. Ces améliorations ont été possibles grâce au soutien international et aux collectes de fonds effectuées lors d’événements locaux.

En dehors de cela, le revenu de l’association provient d’une subvention de la Mairie, qui couvre à peine les frais de nourriture (et qui est payée des mois en retard) ainsi que l’adhésion des membres de l’association. Chaque chien bénéficiant d’un suivi vétérinaire si nécessaire, on peut imaginer l’énorme budget de fonctionnement.

A présent, le refuge a atteint sa capacité maximale de chiens : les box individuels abritent cinq petits chiens ou trois chiens de taille moyenne. Abriter davantage de chiens risquerait de fragiliser encore plus l’équilibre de la répartition des meutes dans le refuge, ce qui aboutirait à plus d’attaques entre congénères, et plus de chiens contraints de vivre à l’isolement.

4Le Bronx

 

  • Equipe bénévole

L’équipe de Huellas, entièrement bénévole est emmenée par Karen, la présidente fondatrice. Britannique originaire de l’île de Wight, Karen a également fondé sa propre école d’anglais et partage sa vie entre le refuge et son métier d’enseignante, comme beaucoup d’autres membres.

Le problème majeur de ce refuge est le manque cruel de bénévoles. L’association compte seulement une quinzaine de membres actifs pour gérer entièrement le refuge et accomplir toutes les tâches que nécessite la gestion de 300 chiens. Sachant qu’il faut au moins quatre personnes le matin et deux l’après-midi, il est évident que Huellas a un besoin urgent (et croissant) de bénévoles actifs. Malheureusement, l’association ne possède pas un budget suffisant pour embaucher un employé, ce qui aurait permis d’alléger la masse de travail de ces courageux bénévoles.

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  • Quotidien et actions du refuge

Une matinée typique commence à 8h par le nettoyage des patios et des boxs ; puis les boxs sont ouverts pour que les chiens qui peuvent être ensemble se défoulent et se dégourdissent les pattes ; les parties non cimentées sont nettoyées, les seaux et les gamelles d’eau changés. Les chiens malades reçoivent leur traitement et on vérifie aussi les oreilles, on met des gouttes dans les yeux et on retire les asticots des blessures.

Il faut surveiller si les chiennes entrent en chaleur ou si un chien est malmené par ses congénères. Parfois il y a des attaques. Dans ces cas-là, on doit changer le chien de zone et c’est là que la logistique se complique. Des chiens sont placés dans le bureau, dans les toilettes ou dans un couloir parce qu’il n’y a plus de place ailleurs pour eux.

A midi, les chiens reçoivent une collation avec du pain dur.

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Les après-midi sont occupés par le nourrissage des chiens ; il faut s’assurer que tous reçoivent assez à manger sans trop de bagarres ; puis il faut encore nettoyer et redistribuer les médicaments qui doivent être pris toutes les 12h. Les chiens qui peuvent être ensemble sans se battre ressortent pour une nouvelle récréation puis sont rentrés pour la nuit.

La journée se termine pour les bénévoles vers 20h l’hiver et à la tombée de la nuit l’été.

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Quand un nouveau chien arrive, on vérifie s’il est identifié (ce qui n’est généralement pas le cas), il est vermifugé, débarrassé de ses puces et tiques, puis on vérifie s’il est en bonne santé avant de le placer en box individuel pour la quarantaine (10 à 14 jours). S’il paraît malade ou blessé, il est emmené directement chez le vétérinaire.

En plus de cela, il faut s’occuper des personnes à l’accueil qui apportent des chiens abandonnés, aller chercher en voiture les chiens et chats errants signalés par la police ou par les citoyens, conduire les chiens chez le vétérinaire, gérer les adoptions nationales et internationales ainsi que les familles d’accueil, prendre en photos les chiens et les chats, mettre à jour le site internet et la page facebook, répondre au téléphone qui n’arrête pas de sonner !

Voici une vidéo réalisée par l’équipe pour recruter des bénévoles et qui donne un bel aperçu de leur travail quotidien: https://www.youtube.com/watch?v=R7WFveNxtks

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L’association travaille dur pour recruter de nouveaux bénévoles, trouver de nouvelles familles d’accueil et récolter de l’argent afin d’améliorer les conditions de vie des chiens du refuge.

Simultanément, et c’est ce qui me touche le plus avec ce refuge, c’est que cette équipe bénévole met un point d’honneur à regarder vers le futur et n’oublie pas que c’est à travers l’éducation des enfants que nous pouvons provoquer un réel changement dans les attitudes et les comportements envers les animaux. Est-ce parce que plusieurs de ses membres sont enseignants que cette équipe s’évertue à visiter les écoles primaires et secondaires, ou à accueillir au refuge des groupes de jeunres comme les Scouts? Ils animent également une émission de radio appelée Animaladas, coordonnent des réunions d’information avec les forces de police locales, récoltent de l’argent à travers leur club d’artisanat, organisent des concerts tous les mois, ainsi que des forums de sensibilisation (stérilisation, abandon, maltraitance, etc).

L’association travaille en étroite collaboration avec la Police locale (qu’il faut former et sensibiliser) : elle rapporte, et parfois intervient, dans des cas de maltraitance, d’abandon, de défaut d’identification, etc. Et récemment, elle a présenté à la Mairie un projet pour contrôler les colonies de chats errants de la ville grâce à un programme de capture/stérilisation/relâche.

Pas mal pour une quinzaine de membres actifs (qui forcent l’admiration!)

9Miguel et Patricia, deux bénévoles très investis

 

    • Podencos, Galgos et Mâtins

Comme il a été dit plus haut, les adoptions locales sont loin d’être suffisantes pour désengorger le refuge et donner à chaque pensionnaire sa chance de vivre une parfaite vie de chien.

De plus, il y a des races qui sont particulièrement boudées par les adoptants espagnols, et pour cela, Huellas compte sur les associations étrangères pour faire adopter ceux dont personne (ou presque) ne veut en Espagne. Vous l’aurez compris, je veux parler des Galgos, Podencos et Mâtins espagnols.

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Depuis trois ans que je visite et collabore avec ce refuge, j’ai pu constater une certaine évolution positive pour les Galgos. Ces lévriers, désormais assez connus du public européen, se voient adoptés de plus en plus rapidement. Il est rare de revoir un Galgo d’une année sur l’autre, lors de mes visites annuelles en janvier et il faut saluer pour cela le travail exemplaire des associations italienne, hollandaise et française qui collaborent avec Huellas.

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Malheureusement, il n’en va pas de même pour les croisés Galgos… Je ne citerai que quelques exemples parmi tant d’autres : Gamita et Mora, deux croisées Galgos, qui voient les années défiler sans la moindre demande d’adoption.

Parce que les Galgos font souvent l’objet d’un trafic, et afin d’éviter les vols, ces Lévriers ne vivent pas au refuge et sont placés dans un endroit tenu secret, qui a été construit par une association hollandaise. Afin de respecter cette discrétion, je ne publierai pas de photos de Galgos dans cet article.

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Le cas des Podencos est plus problématique car ces lévriers primitifs sont présents en très grand nombre dans ce refuge et la plupart sont des Invisibles. Il est aussi difficile qu’incompréhensible de revoir chaque année les mêmes visages, et de savoir que les nouveaux arrivants, Podencos ou croisés Podencos, resteront en moyenne plusieurs années avant d’être adoptés (alors qu’un Galgo y séjournera moins d’un an).

Si de plus en plus d’espagnols sont sensibilisés à la cause des Galgos, les adoptions locales de Podencos demeurent rarissimes.

Il y a tellement d’individus Podencos attachants dans ce refuge qu’il est difficile de n’en mentionner qu’un ou deux. Mais j’aimerais attirer votre attention sur Quijotte et Majuelo, deux Invisibles qui étaient déjà là du temps de l’ancienne perrera.

13Majuelo et Quijotte

Et que dire des Mâtins espagnols ? Beaucoup de ces gentils géants ne sortiront jamais du refuge. En effet, ces chiens sont aussi maltraités en Espagne et abandonnés en grand nombre, mais également totalement boudés par les adoptants locaux. Qui voudrait s’embêter avec des chiens aussi grands ?

Leur cause est également moins connue en Europe et rares sont les associations spécialisées dans leur défense, même si de plus en plus se lancent dans les adoptions de Mâtins. Dans leur pays, ils n’ont quasi aucune chance de trouver une famille et il est nécessaire de faire connaître leur calvaire.

Parmi eux, Matias et Cordel, deux compères arrivés ensemble au refuge il y a des années.

14Cordel15Matias

 

  • Comment les aider ?

Le problème numéro 1 de Huellas est l’absence cruelle de bras, de main d’œuvre, pour gérer le quotidien de l’association et de s’occuper des 300 pensionnaires du refuge. L’idéal pour sortir de cette situation serait de pouvoir employer une personne à plein temps qui réaliserait une bonne partie des tâches de nourrissage des chiens et de nettoyage des installations. Malheureusement, la Mairie, faute de budget, a récemment rejeté la demande d’aide à l’emploi que proposait l’équipe de Huellas.

Si vous souhaitez partir faire du bénévolat pour quelques semaine dans ce refuge, Action Invisible vous offre l’hébergement sur place et vous guide dans vos démarches. Plus d’infos ici.

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Une autre menace plane sur l’avenir du refuge, et elle est d’ordre financière. En effet, soucieuse d’offrir à chaque chien un suivi vétérinaire si besoin, l’association s’est lentement endettée auprès de leur clinique attitrée. L’argent reçu pour les adoptions, les collectes organisées lors d’événements locaux, les appels à dons, etc, ne permettent pas de subvenir aux nombreux problèmes de santé des 300 chiens.

Il y a 2 ans, cette dette avait atteint la somme astronomique de 16 000 € et l’association française Terre des Lévriers a mis en place une opération de parrainage, qui a permis de  descendre cette dette à 7 500 €.

Voir cette dette s’effacer totalement serait une libération pour Huellas, car cela leur permettrait d’ouvrir leur propre salle de soins dans l’enceinte même du refuge, et de faire appel à un vétérinaire extérieur pour les actes médicaux les plus courants (consultations, vaccins, stérilisations, « petits bobos », etc). Le budget alloué à la santé des chiens se verrait alors allégé.

Pour faire un don, contactez-nous: perrinemallet46@gmail.com

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Vous pouvez également aider Huellas pour 1€ par mois ! L’association est inscrite sur le site Teaming, très facile d’utilisation : il suffit de créer un compte, de choisir de soutenir le refuge (sur cette page :https://www.teaming.net/huellaspuertollano) et chaque mois, 1€ sera prélevé de votre compte et reversé à l’association.

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Pour aider matériellement Huellas: si vous avez de la nourriture pour chiens, des médicaments, des anti-parasitaires, des paniers ou tout autre chose qui pourrait servir à améliorer le quotidien des chiens, contactez-moi :perrinemallet46@gmail.com

Le matériel récolté sera apporté au refuge lors de ma prochaine visite, en janvier.

Merci à tous!


19 Miguel Canay est un des bénévoles incontournables de cette superbe association: toujours motivé pour s’occuper des chiens et entretenir le refuge, musicien lors des concerts de charité organisés chaque mois, intervenant dans les nombreuses conférences et… également écrivain!
Il y a quelques années, Miguel et sa femme découvrent dans un verger des chiens abandonnés et enchaînés, à moitié morts de faim. Ils s’impliqueront alors dans leur sauvetage et cette expérience changera leur vie pour toujours. Elle les mènera sur le chemin de la défense des animaux, de l’amour et de la compassion.
C’est cette histoire qui est retracée dans le superbe « LA HUERTA DE LA ALEGRIA ».
Malheureusement, l’ouvrage n’est (pour le moment) disponible qu’en espagnol, vous pouvez vous le procurer en format pdf ou en format papier directement chez l’éditeur:
http://www.bubok.es/lib…/228279/La-Huerta-de-la-Alegria-epub
http://www.bubok.es/libros/219772/La-huerta-de-la-alegria

L’intégralité des bénéfices est reversé à l’association

 

Perrine // ACTION INVISIBLE

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Partir faire du bénévolat dans un refuge espagnol // Project Huellas, Puertollano

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Refuge « Huellas » de Puertollano, Province de Ciudad Real en Castille-La-Manche, Espagne : plus de 200 chiens, plusieurs dizaines de chats, un salarié, un vétérinaire et une poignée de bénévoles ultra-dévoués pour « faire tourner » cette énorme machine. Autrement dit : jamais assez de bras pour effectuer les tâches quotidiennes indispensables au bien-être et à l’adoption des animaux.

Tous les jours de l’année, qu’il fasse beau ou trop chaud, qu’il vente ou qu’il pleuve, ces bénévoles, en plus de leur emploi, de leur famille, s’acharnent depuis 2010 à apporter à tous ces animaux le maximum vital, et bien plus encore.

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Comme vous pourrez le lire ici dans notre article qui lui est consacré, Huellas ne se contente pas de prendre soin de ses pensionnaires canins et félins. Elle met aussi un point d’honneur à participer à part entière à la vie sociale de Puertollano, afin de sensibiliser les consciences aux problèmes de l’abandon et de la maltraitance, et d’inciter la population à stériliser, identifier, vacciner leurs animaux de compagnie.

Et si nous leur offrions ce qu’il y a de plus précieux : un peu de notre temps ?

Vous aimeriez aller les aider sur place ? Action Invisible peut vous guider dans vos démarches, vous mettre en relation avec l’équipe dirigeante du refuge. Nous prendrons en charge vos frais de logement (depuis 2020, nous demandons 25€ par semaine de participation avec un minimum de 50€ par stagiaire et par séjour, la location du logement ayant augmenté), en partenariat avec le refuge qui met à la disposition des candidats un appartement situé à Puertollano. Seuls les frais de transport et de nourriture restent à votre charge.

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Nous cherchons donc des candidats motivés, avec ou sans expérience, prêts à se retrousser les manches pour aider aux tâches diverses quotidiennes, à savoir :

    • le nettoyage des chenils et de toutes les installations,

    • le nettoyage et le remplissage des gamelles d’eau et de nourriture,

    • les soins et les médicaments à distribuer aux animaux malades,

    • le transport et la prise en charge des chiens du refuge au cabinet vétérinaire et vice-versa,

    • la promenade des chiens,

    • faire face aux travaux et tâches impromptues qui peuvent se présenter,

    • et toute contribution ou idées nouvelles sont les bienvenues !

Voici la vidéo d’une journée-modèle d’une bénévole au refuge Huellas, et qui vous donnera une idée de toutes les choses que vous aurez à faire (pas de quoi s’ennuyer !)

Alors certes, votre séjour à Huellas ne ressemblera pas à des vacances: vous serez là pour prêter mains fortes à l’équipe bénévole en place, il faudra faire preuve de volonté et de disponibilité; mais ce stage représentera aussi et surtout une expérience personnelle extrêmement enrichissante. Vous ferez de belles rencontres, humaines comme animales. Nul doute que vous en reviendrez changé !

Pour que le refuge fonctionne, 2 équipes travaillent quotidiennement, le matin de 8h à 14h, et l’après-midi de 17h à 21h voire 21h30 et ce, 7 jours par semaine. Les horaires et jours de travail du candidat-bénévole seront déterminés en concertation avec la présidente du refuge, Karen Caws, et vous serez guidé par un bénévole-expert qui vous expliquera tous les protocoles du refuge.

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Concernant le logement : Action Invisible prendra en charge la location à la semaine de l’appartement (les consommations d’eau et d’électricité sont comprises), mais il vous sera demandé une caution de 150€, à régler avant la période du stage, et qui sera restituée à la fin de celui-ci, si aucune dégradation n’a été constatée, bien sûr. Situé à proximité du centre de Puertollano et de ses commerces, cet appartement dispose de plusieurs chambres, une cuisine, une salles de bains, et est équipé d’un lave linge, d’un micro onde et d’une connexion Wifi. Les animaux ne compagnie n’y sont pas acceptés.

L’aventure vous tente? Nous sommes là pour vous aider et vous guider. Contactez-nous pour en discuter: perrinemallet46@gmail.com  

Et rejoignez notre groupe sur Facebook en cliquant ici.

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Questions fréquemment posées:

  • Comment se rendre à Puertollano:

L’aéroport le plus proche est celui de Madrid, qui est desservi par de nombreuses compagnies aériennes low cost. Pour rejoindre ensuite Puertollano: vous pouvez soit louer une voiture (vous serez ainsi plus libre de vos mouvements une fois sur place), soit prendre un train (il faut compter une trentaine d’euros pour un trajet qui dure 1h10). Si vous optez pour la deuxième solution, il faut savoir que le refuge est situé en dehors de la ville, il faudra donc que des bénévoles viennent vous chercher puis vous ramener à l’appartement, ce qui représente une certaine organisation.

Vous pouvez bien sûr décider de vous y rendre avec votre propre véhicule.

  • Quelle est la durée minimum d’un stage:

Dans la mesure où il faudra plusieurs jours pour que les bénévoles vous forment et pour que vous soyez à l’aise avec vos nouvelles fonctions, il est préférable de partir pour au moins deux semaines. Plus de temps vous resterez, plus les tâches qui vous seront déléguées seront intéressantes et responsabilisantes: cela prend bien entendu plus de temps d’apprendre à donner les traitements médicamenteux aux chiens que de nettoyer les bâtiments. Par contre, il n’y a pas de durée maximale, et vous pourrez si vous le souhaitez, retourner au refuge pour un ou plusieurs autres stages. Les connaissances que vous aurez apprises lors de votre première expériences seront des acquis précieux pour retenter ultérieurement l’aventure !

  • Faut-il nécessairement parler l’espagnol pour effectuer un stage ?

Si des bases en langue espagnole sont évidemment un plus, nous pensons que vous pourrez vous en sortir même si vous ne la parlez pas. Plusieurs bénévoles parlent un peu le français, la présidente, Karen, est anglaise, et le langage du corps – peut-être aidé d’un petit dictionnaire de poche – sera suffisant pour vous montrer les gestes et les tâches que vous devrez accomplir.

  • A quelle période est-il préférable d’effectuer le stage ?

Quand vous le pouvez ! En effet, les bénévoles ont besoin d’aide en permanence. Il faut juste qu’une des quatre chambres que compte l’appartement actuel soit libre pour que vous puissiez vous « inscrire ».

Campagne de vaccination au refuge de Huellas, Puertollano

!!! Nouvelle action !!!

L’année dernière, au mois d’octobre, la maladie de Carré se déclarait au refuge Huellas de Puertollano, faisant en quelques semaines une quarantaine de victimes. Les bénévoles ont dû faire face à une épidémie sans précédent qui a emporté de nombreux chiens, dont certains vivaient au refuge depuis très longtemps et auxquels les bénévoles étaient profondément attachés.

Après de longues semaines d’angoisse et grâce à un protocole rigoureux particulièrement compliqué à mettre en place dans un refuge aussi grand et peuplé, la maladie a pu être enrayée et tous les chiens survivants ont été vaccinés, mais le traumatisme reste entier dans le cœur des bénévoles.

De l’autre côté de la frontière, nous n’avons pu qu’assister impuissants à cette hécatombe. Mais aujourd’hui, nous avons les moyens d’agir pour que ce cauchemar n’arrive plus jamais. En effet, notre nouvelle « action invisible » aura pour but de protéger contre le virus ainsi que d’autres maladies tous les chiens du refuge. En octobre, triste mois anniversaire de la tragédie, les 300 chiens de Huellas devront être (re)vaccinés. Alors nous, français, belges, européens, allons leur offrir cette protection : nous pouvons, pour 3€ seulement, protéger 1 chien pendant 1 an. On n’hésite plus, on répond présent ! Nous avons quelques mois pour réunir les fonds nécessaires (900€), ON PEUT LE FAIRE !

Un grand merci à tous !

Pour faire un don:

– via le Pot Commun: https://www.lepotcommun.fr/pot/a7awi45v?fbclid=IwAR2qaJ7sO9lUbB36Jl2zvBVIbUcPh1KATPTz2g0QkXtrEfxXbEcowmW3xUc

– par virement: FR7610278365740001082270118 BIC: CMCIFR2A

– par Paypal: asso.action.invisible@gmail.com

!!! Merci d’indiquer la mention « Campagne vaccination refuge Puertollano ».

« Puertollano (Castilla-la-Mancha) : le refuge Huellas gravement frappé par le virus de la maladie de Carré » // MiCiudadReal // 6.11.18

virus

// Le virus des muqueuses, communément appelé maladie de Carré en France, a coûté la vie à une vingtaine de chiens du refuge de Huellas, à Puertollano. L’association lance un appel aux dons pour l’aider à faire face à cette épidémie. Le virus, sans risque pour l’humain, est particulièrement contagieux et dangereux chez les chiens.
Depuis les premiers cas diagnostiqués, l’association, portée par Karen Caws, lutte sans relâche pour tenter d’enrayer le virus. Ainsi, tous les chiens ont été vaccinés, comme le veut le protocole visant à limiter la contagion. Malgré cela, le virus continue d’affecter les chiens les plus faibles.
Les membres de l’association sont aujourd’hui « détruits », mais impossible pour eux de baisser les bras, au vu des frais médicaux engendrés. L’association se trouve dans une situation économique « critique ».
Le refuge a lancé un appel aux dons afin de le soutenir dans l’acquisition de médicaments, de nourriture et de matériel de nettoyage et désinfection. Les membres du refuge ont également lancé une campagne collaborative à destination des commerçants. Pour contacter le refuge, rendez-vous sur leur page facebook : Huellas Puertollano. //

« Huellas de Puertollano recrute des étudiants néerlandais pour faire un stage au refuge » // Lanzadigital.com // Castilla-La-Mancha // 28-10-17

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Karen Caws, présidente du refuge Huellas de Puertollano à la Fête de l’Adoption Animale / J.Jurado

// 13 étudiants assistants vétérinaires de ce pays (Hollande) ont fait un stage cet été dans son refuge, ce qui n’est pas courant en Espagne. La présidente de Huellas Karen Caws encourage les jeunes de la région à faire de même : « ils n’ont pas idée de ce qu’ils peuvent apprendre ici » dit-elle.

Huellas ne pouvait pas ne pas être présent à la Fête de l’Adoption et de la Sensibilisation aux Animaux. Le refuge, présidé par la charismatique Karen Caws, a participé ce samedi à Ciudad Real à un événement qui, en plus de rechercher des adoptants et de récolter des fonds pour les dépenses courantes, essaie de sensibiliser la population.

« Où un étudiant vétérinaire ou un étudiant assistant de clinique vétérinaire peut-il apprendre plus que dans un refuge ? », se demande Karen Caws. Cet été, treize jeunes (l’une d’eux était présent à la fête) ont fait un stage dans son refuge, propriété de la municipalité de Puertollano, qui accueille environ 300 chiens et 30 chats.

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Quinze associations étaient présentes à la fête organisée ce samedi / J.Jurado

Travail énorme et dur

Le travail est énorme et dur, « et il y a peu de bénévoles permanents », explique la présidente de Huellas, d’où l’importance des stages de ces jeunes « qui n’avaient jamais eu avant la responsabilité qu’on leur laisse ici. Pendant ces semaines avec nous, ils ont dû soigner des animaux, guérir des blessures , nettoyer. Etant moi-même enseignante, ce fut une expérience très enrichissante et les étudiantes (la plupart sont des filles) sont reparties enchantées».

Cette pratique n’est pas courante en Espagne, c’est pourquoi Karen Caws lance un appel pour que des jeunes ou des adolescents de la région ou la province s’impliquent de la même manière.

Association de protection des animaux depuis 2011

Depuis sa création en 2011, l’association Huellas de Puertollano a repris l’ancienne perrera de la ville et est, avec Ciudad Real, un des plus importants refuges de la province. « Depuis lors, nous avons amélioré et étendu les installations. Nous avons la chance d’avoir une bonne relation avec le conseil municipal, nous organisons même ensemble des événements et depuis toujours, quel que soit le conseiller de la région, nous maintenons un dialogue fluide. Nous nous battons ensemble pour cela et nous y arrivons très bien », poursuit Karen.

Huellas est devenu une des associations de protection animale les plus connues de la province, qui a rendu public de graves cas de maltraitance qui, sans être massifs, continuent à se produire.

Peu de volontaires

Le manque de volontaires est un autre problème.

« Nous sommes environ 25 personnes impliquées, mais cela reste difficile. Beaucoup de personnes sont découragées quand elles voient la quantité de travail que nous accomplissons, d’autres sont très impliquées au début mais partent ensuite ou sont en désaccord avec notre système de travail et s’en vont, nous avons toujours des problèmes de bénévolat » , explique Karen interviewée par Lanzadigital.com.

Karen Caws ne pense pas que Puertollano soit une ville où les animaux sont plus ou moins maltraités que dans d’autres villes. « Quand je vais dans les écoles pour donner des conférences, je dis toujours la même chose : nous sommes comme un miroir de ce qui se passe partout. Il y a de bons adoptants et des propriétaires responsables, mais aussi des gens qui font de l’élevage sans contrôle pour faire du commerce avec des chiens et les vendre, de la maltraitance, des gens qui par ignorance causent des dommages à leurs chiens. Depuis le début, nous avons eu des cas horribles et nous essayons d’insister sur le fait qu’un chien n’est pas un objet avec lequel on peut faire du commerce ».

Mesto, l’un des derniers animaux recueillis, qui a été présenté aujourd’hui à la fête de l’adoption, est un mâtin espagnol qui est arrivé avec une morsure énorme et infectée au mois d’août dernier. //

« Le Ministère de l’Environnement sensibilise les enfants de Puertollano sur la responsabilité de détenir un animal » // La Comarca de Puertollano // 23.06.17

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// La campagne de sensibilisation à l’école ‘Adopte, respecte’ a fait le tour des écoles primaires de Puertollano à l’initiative du ministère de l’Environnement et en collaboration avec l’Association de Protection des Animaux ‘Huellas’ et de la Police Locale.

La dernière étape de la campagne destinée aux étudiants de sixième année s’est déroulée au collège Giner de los Rios avec pour objectif de sensibiliser et informer les écoliers sur la problématique de posséder un animal de compagnie, et s’est focalisée sur les thèmes de la maltraitance animale et de l’abandon.

Une campagne dans laquelle ‘Huellas’ traite de la gestion, des principes et des objectifs des Associations de Protection des Animaux. ‘Huellas’ a également parlé des différences entre les perreras municipales et les protectoras, l’importance de l’implantation d’une puce, la vaccination, le déparasitage et la stérilisation de nos animaux de compagnie et l’abandon zéro.

De son côté, la Police Locale a informé les écoliers sur la façon d’agir en cas de perte ou de vol d’un animal, et aussi de ce qu’il faut faire quand on trouve un animal errant sur la voie publique.

 

Recensement Canin.

Ils ont également expliqué les formalités et les lois que les propriétaires d’animaux doivent respecter, comme l’enregistrement de nos chiens et chats dans le Registre Municipal de Recensement Canin, l’obtention d’un permis pour la détention de races potentiellement dangereuses (PPP), promener toujours nos animaux avec un collier et une laisse et le ramassage des excréments de nos chiens sur la voie publique. //

Rapport d’activité du refuge Huellas à Puertollano pour leur sixième anniversaire

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// Sixième anniversaire du refuge Huellas de  Puertollano //

En ce mois de mai, nous fếtons les six ans de notre refuge et association de protection animale à Puertollano. Six ans à ramasser des animaux de la rue, à les garder dans de bonnes conditions physiques et psychiques, et à chercher sans relâche une nouvelle chance pour eux. Nous avons enduré à de nombreuses difficultés de toutes sortes : beaucoup plus d’entrées que adoptions, manque de ressources financières, des installations insuffisantes et détériorées; des animaux entassés qui sont stressés et parfois se battent; peu de bénévoles, diffamation sur les réseaux sociaux, etc.

Au prix d’un grand effort quotidien, toujours grâce à aux bénévoles, des solutions ont été trouvées pour de nombreux problèmes: nous avons fait une énorme travail de diffusion de nos animaux, par le biais de notre site web et Facebook; nous avons contacté des associations étrangère (Angleterre, France , Italie, Belgique, Hollande et Allemagne) qui ont aidé depuis à rechercher de nouveaux foyers pour nos animaux. Le réseau de contacts sur le territoire national, et le sérieux de notre équipe d’adoptions, a obtenu un taux élevé d’adoptions réussies.

Notre effort se concentre sur les quatre étapes par lesquelles passe un animal abandonné. Le ramassage, le séjour au refuge, la diffusion et le traitement de l’adoption. Pour toutes ces tâches, nous avons des volontaires spécialisés… mais souvent lemême bénévole à plusieurs tâches à effectuer à la fois. Sans horaires, sans limites… et le pire : avec un très faible nombre de bénévoles pour aborder la tâche à laquelle nous sommes confrontés. Nos animaux ne comprennent pas nos limites, ils doivent manger, être soignés dans la mesure qui leur a été prescrit, et il faut nettoyer quotidennement les installations…

Aussi, nous avons commis et commettons des erreurs, mais il n’y a rien comme l’apprentissage quotidien, être avec eux les 365 jours de l’année, sans faiblir aucun jour en dépit de l’adversité, grâce à cela, on apprend de jour en jour sur ses lacunes et sur la prévention de maladies.

Avec une aide des institutions insuffisante pour couvrir nos besoins, ce sont les partenaires, les parrainages et surtout les apports de dons provenant de l’étranger qui nous maintient à flot.

Nous voulons, cependant, partager notre grande satisfaction : plus de 1500 animaux adoptés depuis qu’on est en fonctionnement, dix associations étrangères fidélisées sur le long terme depuis des années, attachées à notre cause et qui cherchent des adoptions; nos installations qui ont été étendues, se sont améliorées et continuent de s’améliorer peu à peu, avec l’effort quotidien de certains dévoués bénévoles, et l’aide de bénévoles hollandais qui viennent travailler dans notre refuge de manière désintéressée.

Il faut également souligner l’excellent travail qu’ effectuent les familles d’accueil, grâce à leur aide indispensable par exemple la parvovirose ne se propagent pas chez les chiots au refuge.

Le logement des animaux au refuge a été une préoccupation depuis le début, et après toutes ces années et de grands efforts, nous avons une façon de les répartir par affinité de caractère, ce qui a réduit considérablement les bagarres et les blessures qui en découlent. Beaucoup de nos visiteurs s’étonnent à présent de voir nos animaux tranquilles et même heureux, chose inhabituelle dans les installations zoologiques de notre taille.

Nous avons adapté également un espace pour que les chats puissent mener une vie la plus digne possible dans la mesure de nos possibilités limitées, et dans la seule dernière année, il y a eu 83 chats. En outre, nous avons également mené des campagnes pour ces chats, en dépit de ne pas avoir de poste budgétaire qui leur est destiné et malgré nos ressources extrêmement rares et nos dettes financières continues.

Et enfin, mais non des moindres, une situation financière qui nous permet de rester à flot… C’est vrai que nous dépendons de dons, mais il n’en est pas moins vrai que, suivant ainsi, ils ne vont pas nous tourner le dos. L’aide continuera d’entrer si nous poursuivons nos efforts et en montrant aux donateurs que leur argent profite au maximum. Qui pas, nous ne cesserons de répondre présent pour les animaux. Jamais. Notre engagement envers les animaux est notre meilleur garantie de survie.

Pour terminer, nous aimerions que vous voyiez une information très remarquable et dont nous sommes très fiers, et qui a été présentée lors de la dernière assemblée des associés d’empreintes, et juste pour ça, c’est pour ça qu’on se bat au jour le jour, c’est notre moteur, leur donner une vie décente Et une famille pour la vie. (voir tableau en début d’article) //

« Les écoliers participent à des journées du bien-être animal » // Puertollano //

// Le conseil municipal de Puertollano et le refuge de Huellas avec la collaboration de la police locale ont inauguré les journées du bien-être animal au collège David Jiménez Avendano, qui se dérouleront jusque juin dans treize autres centres éducatifs.

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Dans le cadre du projet ‘Les animaux de compagnie dans la ville, bien-être et vivre ensemble’, avec le slogan ‘adoptez, respectez’, ils ont fait partager à des écoliers de 6ème primaire l’importance de sensibiliser les jeunes à adopter une attitude respectueuse et civile envers nos animaux de compagnie et les animaux de la faune sauvage.

Eduquer à l’école.

Le conseiller de l’environnement, Carlos Garcia, considère qu’il est essentiel que les enfants prennent conscience dès leur plus jeune âge de la nécessité de respecter son environnement et les animaux en particulier.

Le galgo Robledo.

Une conférence où Karen Caws, présidente de l’association de protection des animaux et plantes ‘Huellas’, a fait connaître aux étudiants le travail de la protectorat dans la ville, parlant du problème historique de l’abandon et de la maltraitance de races de chiens comme les galgos et les podencos dans la région de Puertollano, et de l’objectif final de Huellas qui est de trouver une famille pour tous ces animaux qui sont hébergés dans les installations de la route de Villar.

Comme témoignage de ces animaux victimes d’abandons, Karen était accompagnée de Robledo, un précieux galgo à la robe noire.

Espèces en voie d’extinction.

Luisa Lopez, qui travaille pour le ministère de l’Environnement, des Parcs et des Jardins, a expliqué la problématique des animaux en voie de disparition en prenant différents exemples d’animaux qui se retrouvent dans une situation critique à cause des mauvaises pratiques mises en place par les hommes.

Elle a mis l’accent sur la pollution et la destruction des habitats, la chasse sans discernement, le commerce de la fourrure et des défenses, la problématique des collectionneurs et de la possession d’espèces non élevées en captivité. De même, elle a donné des règles de bonne pratique à adopter à la maison pour éviter de contribuer à la maltraitance animale.

Des chiens avec des puces.

Pour terminer, un agent de la police locale est venu expliquer la nécessité d’identifier tous les chiens avec la puce (microchip) obligatoire, pour qu’ils soient bien enregistrés dans le recensement de la ville, afin de pouvoir localiser facilement le propriétaire et aussi pour pouvoir dénoncer les cas de maltraitance et d’abandons d’animaux. A cet effet, l’agent a procédé à l’identification de Jeremias, un chien volontaire qui s’est prêté avec plaisir à la lecture de la puce, avec le lecteur que la Police utilise dans son travail de tous les jours.

La ville a également profité de cette journée pour rappeler que le guide ‘animaux dans la ville’ a été réédité. Il fournit un certain nombre de conseils ainsi que les obligations liées à la détention d’un animal de compagnie. Ce guide est consultable sur le site internet de la ville de Puertollano.//

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Nous voulons dire au revoir à ERA comme elle le mérite // Refuge Huellas de Puertollano

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Karen Présidente de Huellas et volontaire était avec elle jusqu’au bout et a voulu lui dédier ces mots.

C’était un jour de printemps. C’était un jour ensoleillé et chaud et cela ressemblait à un après-midi tranquille au refuge mais ça ne l’était pas. C’était un après-midi qui nous marquera, nous, les bénévoles.
Une chienne sans envie de bouger ni de se battre ni de vivre arrive au refuge et qu’on apporte en courant chez le vétérinaire.
C’était une vie de souffrance. C’était une vie sans nourriture.
C’était une vie sans caresses… c’est ainsi que nous est arrivée ERA.

Et même si ce ne sont que quelques heures qu’ERA a passées avec nous, ERA a laissé à jamais son empreinte. Nous avons ressenti une peine incroyable de voir comme une vie si courte pouvait se terminer ainsi. Sans avoir connu la joie ; sans avoir connu un vrai foyer ; sans avoir eu la possibilité de courir et de profiter des choses simples et authentiques qu’aiment les chiens et qui nous coûtent si peu.

Dans la voiture vers le vétérinaire ça se voyait qu’elle allait s’éteindre peu à peu mais ce qui nous a frappé, c’est qu’elle n’avait pas envie de lutter – mais ce que l’on a compris après c’est qu’elle n’avait plus de forces pour se battre !

Nous ne savons pas ce qui a pu passer – nous ne pouvons imaginer si elle a été heurtée par une voiture, si elle est tombée d’un mur ou d’un toit en essayant d’échapper de l’endoit où était sa maison, s’ils lui avaient planté exprès quelque chose de pointu dans le corps ou si ERA se l’ai planté en essayant de s’échapper du calvaire que fut sa vie parce que cet état de maigreur extrême parle d’interminables heures de souffrance.

ERA je te demande de me donner tes forces pour continuer et que tu sois toujours à mes côtés.