« Adoptions avec date d’expiration » // Mercantil, El Mercantil Valenciano // 10.09.19

 » SOS Animales Sagunto tire la sonnette d’alarme après l’augmentation important du nombre d’abandons cet été.

Avoir un chien est une décision qui conditionne le reste de la vie de l’animal, c’est donc une décision qui ne peut pas être prise à la légère. Bien que de plus en plus de personnes choisissent d’adopter au lieu d’acheter et qu’il existe même des animaleries qui prévoient des possibilités d’adoption, le problème de l’abandon reste latent parmi la population.

SOS Animales Sagunto est un refuge basé sur le volontariat qui recueille et prend en charge les chiens errants ou qui ont été abandonnés, une situation qui s’aggrave généralement à la fin de l’été. « Il y a des gens qui partent et adoptent un chien, et quand ils rentrent chez eux en septembre, l’abandonnent » nous explique très préoccupée la fondatrice de SOS Sagunto, Carmen de Andrés. Le destin d’un chien abandonné se termine souvent par le sacrifice de l’animal, comme le confesse Carmen de Andrés: «La municipalité de Sagunto est la seule dans la région à payer pour que les chiens abandonnés ne meurent pas. Dans les autres villes, les municipalités paient des entreprises privées pour les sacrifier, et l’argent qu’elles utilisent pour cela provient des impôts des contribuables. C’est dire que la population finance le massacre d’animaux ».

Cet été a été particulièrement difficile pour SOS, ainsi que le souligne sa fondatrice : «On nous a amené plus de chiens que jamais. Entre juillet et août, nous en avons eu une dizaine ». Parmi eux, on retrouve non seulement les chiens abandonnés que nous recueillons, mais aussi ceux de personnes qui appellent SOS pour se débarrasser de leurs animaux de compagnie. La majorité des chiens concernés sont ceux catégorisés ‘race potentiellement dangereuse’ (PPP), bien qu’il y ait également de nombreux cas de chiens âgés. « Ils ont généralement une puce et de ce fait les propriétaires ne peuvent pas les abandonner, alors ils nous font un don et se débarrassent d’eux, les laissant à notre refuge », explique Carmen de Andrés. Les volontaires du refuge soulignent aussi que « les chiens ressentent l’abandon de leur famille, que cet abandon les fait souffrir et les déséquilibre au point que certains arrêtent de manger ou tombent malades ».

La fondatrice avoue être « débordée », car à ce problème s’ajoute le problème du nombre très limité de volontaires, on parle en moyenne de 4 volontaires présents chaque jour au refuge. Actuellement, ils ont 132 chiens dans leurs installations à qui ils fournissent un abri, de la nourriture, des soins et les médicaments dont ils ont besoin. A côté de cela, ils s’occupent aussi de les éduquer pour qu’ils apprennent à se comporter et à vivre en société.

Malheureusement, le nombre de personnes qui souhaitent adopter n’est pas énorme. «Quand il y a une ou deux adoptions par semaine, je suis déjà très heureuse » poursuit Carmen De Andrés, « car il y a des mois où seuls 3 chiens parviennent à quitter le refuge et vont vivre avec leur nouvelle famille ».

L’abandon reste le principal problème des animaux de compagnie en Espagne et il est important de donner la parole à des associations telles que SOS Animales Sagunto, qui consacrent une grande partie de leur temps à s’assurer de la bonne qualité de vie des chiens.

Sur les réseaux sociaux de SOS Animales Sagunto, et surtout sur Instagram, il est possible de retrouver l’histoire de certains des chiens hébergés dans leur refuge. Les volontaires qui gèrent les réseaux sociaux y décrivent le passé de l’animal mais également le caractère et les besoins de l’animal, de sorte que la personne qui a envie de l’adopter sache à l’avance si son nouveau compagnon peut être compatible avec lui ou elle.

Lien vers le compte Instagram du refuge SOS Animales Sagunto :

https://www.instagram.com/sosanimalesagunto/?

Note de la traduction: Nous ne diffusons pas sur notre page tous les chiens du refuge de Sagunto mais si en consultant le compte Instagram du refuge, un chien que nous ne diffusons pas vous touche, vous pouvez toujours nous contacter si vous souhaitez plus d’informations. Contact : perrinemallet46@gmail.com

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« Enquête ouverte pour deux personnes soupçonnées d’avoir battu à mort quatre galgos et d’avoir caché les corps dans un puits à Badajoz » // 20Minutos.es // 12.09.19

 » Ils risquent des peines allant jusqu’à un an de prison pour maltraitance et abandon.


Les membres de la garde civile au moment de la récupération des animaux.

Les agents de la Guardia Civil ont engagé des poursuites à l’encontre de deux habitants de La Albuera et Talavera la Real soupçonnés d’avoir tué quatre galgos et les avoir jetés dans un puits d’une exploitation située sur le territoire de Badajoz.

Selon les informations communiquées par la Guardia Civil, ils ont appris que deux personnes avaient jeté quatre sacs dans un puits rempli d’eau à Badajoz. Les agents du groupe des activités sous-marines se sont alors rendus sur place pour inspecter l’intérieur du puits.

Avec l’aide de cordes, les agents ont sorti les quatre sacs contenant les corps sans vie de quatre chiens, dont les corps présentaient des traces de coups mortels reçus avant d’être jetés dans le puits.

Le Service de Protection de la Nature (SEPRONA) de la Garde civile a donc ouvert une enquête pour clarifier les faits.

La lecture des puces des 4 chiens a permis d’identifier leurs propriétaires, deux habitants des localités de La Albuera et de Talavera la Real, qui, après avoir certainement battu et tué les animaux, ont tenté de se débarrasser des corps en les jetant dans le puits. Une enquête a été ouverte à l’encontre de ces deux personnes pour présomption de maltraitance et d’abandon d’animaux. Elles risquent une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an et une interdiction pouvant aller jusque trois ans pour l’exercice d’une profession, d’un commerce ou d’une activité commerciale en relation avec des animaux. Le dossier a été mis à la disposition des tribunaux de première instance de Badajoz. »

« L’Espagne est le pays européen qui abandonne le plus ses animaux de compagnie : 300.000 par an. » // El Independiente // 16-08-2019

chien de berger à Merindad de Valdivieslso (Castille-et-León) 
G. M. PIANTADOSI

// « Près de 300.000 animaux domestiques tels que les cobayes, lapins, rats, furets…, mais surtout des chiens et des chats sont abandonnés tous les ans en Espagne. Pour tenter de lutter contre ce phénomène, une « Journée Internationale des Animaux sans Abri » est organisée. Elle a pour but « d’éveiller les consciences » et d’offrir une nouvelle opportunité à ces animaux. 

A l’origine de cette situation, se trouve le fait que « nous sommes irresponsables » et « qu’abandonner et maltraiter un animal ne signifie rien dans notre pays », explique Mati Cubillo, présidente de la Fédération des Associations de Protection et de Défense des Animaux de la Communauté de Madrid (Fapam) au site Efeverde.

« Si la punition était plus sévère, les gens feraient plus attention, et se tourneraient davantage vers l’adoption ou l’acquisition d’un animal de compagnie de manière plus réfléchie », ajoute Mati Cubillo, qui affirme que les associations sont souvent confrontées à des cas d’abandons pour cause de « séparations, déménagement, ou de l’arrivée d’un nouvel enfant ». 

Des excuses « ridicules » selon elle, basées sur l’absence totale de « conscience et de respect », car même pendant l’été, « il y a de plus en plus de solutions pour voyager avec son animal », notamment dans les locations ou les hôtels. 

Un manque de valeurs.

Un manque de valeurs qui place l’Espagne « à la tête de l’Europe » en ce qui concerne les abandons, en comparaison avec d’autres pays comme la France ou l’Allemagne, où il existe une certaine « conscience ». La preuve en ait que « certaines familles allemandes accueillent des chiens provenant de chenils espagnols ». 

Un problème « dramatique », qui s’aggrave dans les refuges municipaux où « des milliers d’animaux sont sacrifiés », ce qui occasionne parfois l’effondrement de petites structures, qui ne « peuvent plus accueillir de nouveaux pensionnaires, alors que les demandes de prises en charge continuent d’affluer ». 

Dans beaucoup de cas, les animaux arrivent « gravement blessés, mal nourris, battus, maltraités… », ce qui les conduit à un « état de peur », qu’il est « très coûteux » de guérir, tant d’un point de vue économique que psychologique.

Selon Mati Cubillo, la peur est surtout présente chez les chiens qui ont été utilisés pour la chasse, un secteur à l’origine d’une « grande partie des abandons », et qui se traduit par des refuges « remplis » de podencos et autres races « qui ont été maltraitées toute leur vie » et pour lesquels il est maintenant « un peu plus difficile de trouver une nouvelle famille. » 

Même si « les chiffres augmentent »  durant la période estivale, les abandons « sont constants » tout au long de l’année, car « quand ce ne sont pas les fêtes, c’est la période de la chasse », ou simplement « car cet animal a été offert », et sera abandonné, pour n’importe quel motif.

La culture de l’adoption

La culture de l’adoption se transmet « de plus en plus », mais « le nombre d’abandons est tellement élevé que cela se note à peine dans les refuges », car « ils sont saturés ». Une situation qui s’est encore aggravée dans la Communauté de Madrid depuis l’approbation de la loi sur la protection des animaux de compagnie en 2016.

Malgré le vote de cette loi, « aucune mesure n’est prise, aucune campagne n’est menée pour favoriser l’adoption, ni rien d’autre qui permettrait de s’orienter vers une loi du « zéro euthanasie », souligne Mati Cubillo.

Pour elle, la commémoration de la Journée International des Animaux sans Abri, organisée tous les troisièmes samedis d’août depuis 1992 peut servir à « éveiller les consciences de la population et de la classe politique », qui « a les cartes en mains mais qui ne fait pourtant presque rien ». 

Cette manifestation a également pour but d’insister sur l’importance d’être « responsable » et d’éduquer les nouvelles générations au « respect envers les animaux », mais aussi d’exiger des autorités « un durcissement des peines » pour lutter contre l’abandon des animaux de compagnie. 

Car ces derniers offrent une « compagnie merveilleuse » et permettent aux enfants qui vivent avec eux d’apprendre à « être responsables et respectueux » envers les autres personnes et leurs propres animaux car « ils doivent prendre soin d’un petit être », conclut Cubillo. » //

Partir faire du bénévolat dans un refuge espagnol // Project Huellas, Puertollano

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Refuge « Huellas » de Puertollano, Province de Ciudad Real en Castille-La-Manche, Espagne : plus de 200 chiens, plusieurs dizaines de chats, un salarié, un vétérinaire et une poignée de bénévoles ultra-dévoués pour « faire tourner » cette énorme machine. Autrement dit : jamais assez de bras pour effectuer les tâches quotidiennes indispensables au bien-être et à l’adoption des animaux.

Tous les jours de l’année, qu’il fasse beau ou trop chaud, qu’il vente ou qu’il pleuve, ces bénévoles, en plus de leur emploi, de leur famille, s’acharnent depuis 2010 à apporter à tous ces animaux le maximum vital, et bien plus encore.

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Comme vous pourrez le lire ici dans notre article qui lui est consacré, Huellas ne se contente pas de prendre soin de ses pensionnaires canins et félins. Elle met aussi un point d’honneur à participer à part entière à la vie sociale de Puertollano, afin de sensibiliser les consciences aux problèmes de l’abandon et de la maltraitance, et d’inciter la population à stériliser, identifier, vacciner leurs animaux de compagnie.

Et si nous leur offrions ce qu’il y a de plus précieux : un peu de notre temps ?

Vous aimeriez aller les aider sur place ? Action Invisible peut vous guider dans vos démarches, vous mettre en relation avec l’équipe dirigeante du refuge. Nous prendrons en charge vos frais de logement (depuis 2020, nous demandons 25€ par semaine de participation avec un minimum de 50€ par stagiaire et par séjour, la location du logement ayant augmenté), en partenariat avec le refuge qui met à la disposition des candidats un appartement situé à Puertollano. Seuls les frais de transport et de nourriture restent à votre charge.

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Nous cherchons donc des candidats motivés, avec ou sans expérience, prêts à se retrousser les manches pour aider aux tâches diverses quotidiennes, à savoir :

    • le nettoyage des chenils et de toutes les installations,

    • le nettoyage et le remplissage des gamelles d’eau et de nourriture,

    • les soins et les médicaments à distribuer aux animaux malades,

    • le transport et la prise en charge des chiens du refuge au cabinet vétérinaire et vice-versa,

    • la promenade des chiens,

    • faire face aux travaux et tâches impromptues qui peuvent se présenter,

    • et toute contribution ou idées nouvelles sont les bienvenues !

Voici la vidéo d’une journée-modèle d’une bénévole au refuge Huellas, et qui vous donnera une idée de toutes les choses que vous aurez à faire (pas de quoi s’ennuyer !)

Alors certes, votre séjour à Huellas ne ressemblera pas à des vacances: vous serez là pour prêter mains fortes à l’équipe bénévole en place, il faudra faire preuve de volonté et de disponibilité; mais ce stage représentera aussi et surtout une expérience personnelle extrêmement enrichissante. Vous ferez de belles rencontres, humaines comme animales. Nul doute que vous en reviendrez changé !

Pour que le refuge fonctionne, 2 équipes travaillent quotidiennement, le matin de 8h à 14h, et l’après-midi de 17h à 21h voire 21h30 et ce, 7 jours par semaine. Les horaires et jours de travail du candidat-bénévole seront déterminés en concertation avec la présidente du refuge, Karen Caws, et vous serez guidé par un bénévole-expert qui vous expliquera tous les protocoles du refuge.

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Concernant le logement : Action Invisible prendra en charge la location à la semaine de l’appartement (les consommations d’eau et d’électricité sont comprises), mais il vous sera demandé une caution de 150€, à régler avant la période du stage, et qui sera restituée à la fin de celui-ci, si aucune dégradation n’a été constatée, bien sûr. Situé à proximité du centre de Puertollano et de ses commerces, cet appartement dispose de plusieurs chambres, une cuisine, une salles de bains, et est équipé d’un lave linge, d’un micro onde et d’une connexion Wifi. Les animaux ne compagnie n’y sont pas acceptés.

L’aventure vous tente? Nous sommes là pour vous aider et vous guider. Contactez-nous pour en discuter: perrinemallet46@gmail.com  

Et rejoignez notre groupe sur Facebook en cliquant ici.

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Questions fréquemment posées:

  • Comment se rendre à Puertollano:

L’aéroport le plus proche est celui de Madrid, qui est desservi par de nombreuses compagnies aériennes low cost. Pour rejoindre ensuite Puertollano: vous pouvez soit louer une voiture (vous serez ainsi plus libre de vos mouvements une fois sur place), soit prendre un train (il faut compter une trentaine d’euros pour un trajet qui dure 1h10). Si vous optez pour la deuxième solution, il faut savoir que le refuge est situé en dehors de la ville, il faudra donc que des bénévoles viennent vous chercher puis vous ramener à l’appartement, ce qui représente une certaine organisation.

Vous pouvez bien sûr décider de vous y rendre avec votre propre véhicule.

  • Quelle est la durée minimum d’un stage:

Dans la mesure où il faudra plusieurs jours pour que les bénévoles vous forment et pour que vous soyez à l’aise avec vos nouvelles fonctions, il est préférable de partir pour au moins deux semaines. Plus de temps vous resterez, plus les tâches qui vous seront déléguées seront intéressantes et responsabilisantes: cela prend bien entendu plus de temps d’apprendre à donner les traitements médicamenteux aux chiens que de nettoyer les bâtiments. Par contre, il n’y a pas de durée maximale, et vous pourrez si vous le souhaitez, retourner au refuge pour un ou plusieurs autres stages. Les connaissances que vous aurez apprises lors de votre première expériences seront des acquis précieux pour retenter ultérieurement l’aventure !

  • Faut-il nécessairement parler l’espagnol pour effectuer un stage ?

Si des bases en langue espagnole sont évidemment un plus, nous pensons que vous pourrez vous en sortir même si vous ne la parlez pas. Plusieurs bénévoles parlent un peu le français, la présidente, Karen, est anglaise, et le langage du corps – peut-être aidé d’un petit dictionnaire de poche – sera suffisant pour vous montrer les gestes et les tâches que vous devrez accomplir.

  • A quelle période est-il préférable d’effectuer le stage ?

Quand vous le pouvez ! En effet, les bénévoles ont besoin d’aide en permanence. Il faut juste qu’une des quatre chambres que compte l’appartement actuel soit libre pour que vous puissiez vous « inscrire ».