« Les chasseurs, un collectif autostygmatisé » // El Diaro // 27.01.17

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Le chasseur qui a tué deux agents ruraux, menotté et emmené par la police sur le coto où s’est déroulé le crime. Photo: EFE

par Alessandro Zara Ferrante

  • Les chasseurs tuent des animaux, maltraitent et abandonnent leurs chiens, intimident des passants pacifiques et menacent des agents ruraux. Les coups de feu dans la tête par lesquels un chasseur a ôté la vie à deux agents ruraux ne sont pas la seule dramatique expression d’une violence normalisée, protégée par le Gouvernement.
  • Le dimanche 5 février prochain, la Plataforma NAC (No A La Caza) appelle à manifester dans vingt cinq villes espagnoles pour exiger l’abolition de la violence cynégétique et la construction d’une société moins cruelle envers les humains et les non-humains.

// Le vendredi 21 janvier, très opportunément, la Fédération Andalouse de la Chasse a rappelé à travers un communiqué qu’il y a quelques mois le Bureau National de la Chasse, de la Conservation et du Développement Rural (ONC) et le Ministère public Général de l’État (FGE) s’étaient mis d’accord pour commencer à travailler d’une manière conjointe afin d’essayer de freiner, dans la mesure du possible, « les graves attaques que le collectif de chasseurs reçoit à travers des Réseaux Sociaux ».

Le jour suivant, le chasseur Ismael Rodríguez tue, d’un coup de fusil dans la tête, deux gardes ruraux désarmés. Aucune de ces attaques supposées de la part de protecteurs des animaux n’a laissé deux veuves et deux orphelins de neuf et dix ans. L’ONC considère d’une gravité extrême la supposée « escalade de violence » qui apparaît sur les réseaux sociaux. A quel point ces commentaires qui condamnent un collectif qui chasse, autrement dit qui tue des animaux pour le loisirs, peuvent-ils être nocifs? Peuvent-ils produire deux veuves et deux orphelins, et détruire trois familles (puisqu’il faut aussi inclure celle de l’assassin qui a avoué) ?

La Fédération Andalouse de la Chasse a porté plainte récemment contre une animaliste qui avait insulté des chasseurs à travers Facebook, qui a dû rectifier ses déclarations et s’excuser publiquement. Est-ce que les excuses de ce chasseur envers les fils privés de leur père et les veuves de leur maris suffiront? Évidemment non, mais les excuses et le repentir seront certainement suffisants pour réduire sa condamnation, tout en alléguant une aliénation mentale transitoire ou autre euphémisme.

Selon l’avocat de l’assassin, celui-ci se rappelle seulement que les gardes lui ont dit bonjour et lui ont demandé de se décharger l’arme. Selon les photos apparues dans différents médias, ça s’est passé près d’un chemin. Selon la réglementation de la chasse de la majorité des communautés espagnoles, les chasseurs ne doivent pas porter d’armes chargées dans des chemins et autres voies praticables. Par conséquent, le peu dont se rappelle le chasseur (selon son avocat) donne foi à ce que les gardes se sont bien approchés poliment (ils ont dit bonjour) et lui ont demandé de décharger leur arme (demande tout à fait raisonnable et en accord avec la réglementation). Supposément le chasseur a réagi en leur tirant tous les deux dans la tête. Il ne se rappelle pas comment il a tiré quatre coup avec une arme qui ne permet que d’en tirer trois. Il ne se rappelle pas comment il a atteint deux fois dans chacune des têtes des gardes, dont les cadavres étaient à plus de cinq mètres l’un de l’autre. Probablement, ils ne sont même pas arrivés jusqu’à lui pour demander ses papiers pour s’il avait ou non sa licence à jour, ou s’il avait un permis approprié pour l’arme qu’il portait (ce qui a été diffusé dans les médias: oui il avait une licence, mais pas pour ce type d’arme).

S’il avait une licence, il a dû passer un examen psychotechnique. Jusqu’à preuve du contraire, l’examen psychotechnique est le même pour les différents calibres. Peut-être que deux tirs dans la tête d’un moindre calibre, comme celui pour lequel Ismael Rodríguez était autorisé, n’auraient pas été mortels? Le conseiller de l’Intérieur Jordi Jané et la conseillère de l’Agriculture Meritxell Serret disent qu’il serait injuste de stigmatiser les chasseurs pour ce double homicide. Pourquoi injuste? Les plus d’un millions de chasseur en Espagne (selon la Fédération Espagnole de la Chasse) ont passé le même test psychotechnique qu’Ismael Rodríguez.

Lors du jugement, nous entendrons les mêmes expressions de toujours, « c’est une très belle personne, très proche de ses amis, pour qui le plus important est sa famille et son travail, personne n’aurait pu imaginer qu’il ferait cela », etc.. Et, naturellement, comme l’ont déjà déclaré aux médias des voisins et connaissances, « il avait la chasse dans les veines, c’est un homme sain, qui ne boit pas, ne fume pas et qui aimait le gros et petit gibier », passionné aussi de motos et de taureaux. 

Mais cet examen psychotechnique n’a pas pu prévoir que ce chasseur ferait feu alors que des gardes ruraux désarmés lui adresserait une demande raisonnable. Quelle garantie avons-nous que l’autre million de chasseurs qui ont passé ce test ne peuvent pas avoir une réaction similaire ? Rappelons que le contingent militaire qui a soumis l’Irak pendant la Guerre du Golfe était intégré par seulement deux cent mille hommes armés. Méritons-nous de vivre avec cinq fois cette quantité d’individus capables de nous tirer dans la tête ?

Dans un communiqué postérieurs aux faits, la Real Fédération de la Chasse a condamné fermement l’assassinat de ces deux agents, mais elle semble le considérer aussi grave que la condamnation de ce fait de la part du Parti Animaliste (PACMA), et annonce qu’ « elle va prendre les choses en main en portant devant les tribunaux les humiliations vécues par le monde de la chasse ». Son collectif « ne peut permettre que des individus manquent de respect, de cette manière, à plus d’un million de chasseurs!!! », mais elle permet qu’il soit fréquent que les chasseurs répondent agressivement aux demandes des ruraux, en les menaçant et en les pointant avec leurs armes, comme le rappelle le Groupe d’Agents Ruraux  de la Catalogne, qui alerte depuis 20 ans sur le fait qu’une telle situation pouvait finir par arriver.

De cela non plus le Ministère public Général de l’État ne s’est pas préoccupé. Ni la Real Fédération de la Chasse, ni le Ministère public Général de l’État ne se sont préoccupés des menaces constantes de la part des chasseurs envers les cyclistes, les passants, les ramasseurs de champignons, qui essaient de jouir de la campagne sans chasser, et encore moins des constantes infractions à la réglementation déjà très laxistes de la chasse, et encore moins des conditions de vie des chiens des chasseurs et ses dizaines de milliers d’abandons.

En Asturies, il y a une grande liste d’agressions envers les agents ruraux de l’Environnement, roues crevées, véhicules incendiés, têtes de loup pendues aux panneaux de signalisation ou introduites dans des véhicules. L’interdiction du piégeage a aussi été l’occasion d’agressions physiques. À la suite du meurtre de samedi dernier, les médias offrent un espace aux revendications et aux plaintes des Gardes Ruraux. Le président de l’Association Professionnelle  des Agents Ruraux de la Catalogne (Asparc), Francesc Coll, raconte que ces dernières années plusieurs collègues ont reçu des plombs et ont été menacés, avec un canon de fusil dans la bouche.

A présent, pour laver une image qu’ils ont eux mêmes salies, les chasseurs se présentent comme accusation particulière contre l’un des leurs, Ismael Rodríguez, malgré le fait que jusqu’à présent au Bureau National de la Chasse on ne se soit pas préoccupés des actes de violence envers les agents ruraux.

Cette institution mal-nommée, qui représente les différentes fédérations régionales, qui se plaît au passage à déprécier le PACMA, accusant ce parti « empli de haine idéologique, de tirer profit du triste événement pour criminaliser l’ensemble du secteur cynégétique « . Mais elle ne mentionne pas que l’assassin avait été déjà été dénoncé plusieurs fois et qu’il avait récemment mis l’arme du crime au nom d’un ami pour ne pas avoir à la remettre à la Guardia Civil. Ni pour l’ONC, ni pour la RFEC , il semble pertinent que les infractions à la loi de la chasse sont si fréquents qu’il existe des douzaines de bureaux d’avocats spécialisés pour recourir à des sanctions sur ce sujet.

Le sans-gêne de l’ONC est tel que, alors que de sérieux doutes sur le fait que les conditions requises pour la possession et l’usage d’armes soient suffisantes pour garantir la sécurité des non chasseurs, elle exige de la part du Gouvernement et de l’Union Européenne qu’ils  paralysent le processus en cours actuellement visant à modifier la Directive sur les Armes à feu, et reportent la procédure au début de 2018 afin d’avoir un « débat calme dans lequel on compose avec les rapports obligatoires d’impact, qui jusqu’à présent n’ont pas été élaborés ». De quels rapports a-t-on besoin pour savoir que trois millions d’armes disséminées sur tout le territoire national, qui peuvent être obtenues grâce à quelques conditions requises minimes, sont superflus et peuvent provoquer des malheurs ?

Le meurtre des deux gardes venait à peine d’être connu qu’une autre nouvelle consternante a éclaté. Le Daily Mail en premier, puis les médias nationaux ont révélé qu’une famille anglaise qui vit dans la Sierra de Baza, à Grenade, sur un terrain de 173 hectares, a retrouvé, à l’aube du 7 janvier, cinq de leurs chiens abattus et leur cheval gravement blessé. Tout indique que les responsables sont les chasseurs des environs.

L’Espagne est un terrain réservé pour la chasse. La chasse est autorisée pratiquement partout, sur tous les terrains publiques ou privés, à moins qu’il y ait une interdiction exprès. Si, comme c’est le cas de cette famille, vous ne voulez pas que l’on chasse sur votre propriété, vous devez réaliser de longues formalités pour obtenir l’aval de l’administration publique, alors que la logique voudrait que cela se passe à l’inverse. L’ « imbécile anglaise », comme la nomment les chasseurs du coin, a obtenu cette interdiction en mai dernier et, depuis lors, elle, son époux et sa fille de onze ans ont subi des insultes, des menaces et des visites intimidantes, ainsi que des affirmations comme quoi ils continueraient de chasser sur leurs terrains.

Ce qui est sûr, c’est que les auteurs de ces faits abominables ne seront jamais punis.
Et que le châtiment que recevra
Ismael Rodríguez ne pourra, en aucun cas, rendre la vie à ses victimes. Mais, bien que le bras exécuteur ait été le sien: est-il l’unique responsable de ce meurtre? La Real Fédération Espagnole de Chasse exerce ses fonctions sous la coordination et la tutelle du Conseil Supérieur du Sport, dans lequel elle est intégré aussi le Comité Olympique Espagnol. Ces organismes dépendent du Ministère de l’Education, de la Culture et du Sport. Ce Ministère, qui justifie la pratique de la chasse, qui la régularise, n’est-il pas également responsable de la mort des gardes ruraux, des millions d’animaux assassinés et des centaines de milliers de chiens abandonnés ? Et n’oublions pas que ce Ministère fait partie de l’actuel Gouvernement, aux mains d’un parti qui a toujours inclus la défense de la chasse pendant ses campagnes électorales.

Le secteur de la chasse n’a pas besoin d’être stigmatisé ou criminalisé par les défenseurs des droits des animaux. Il le fait tout seul. Ce collectif tire son plaisir d’une activité violente et essaie de la déguiser en la faisant passer pour une tradition culturelle, une activité nécessaire pour l’équilibre du monde rural, des amoureux des animaux et de la nature, en une infinité de contradictions. La société actuelle, urbaine et rurale, n’est pas dupe. La chasse se maintient grâce à l’appui de l’industrie des armes, et d’une partie rance et rétrograde du Gouvernement.

Pour exprimer ce sentiment majoritaire de la société, qui désire un monde moins cruel pour les humains et non humains, le 5 février prochain, dans 25 villes de la péninsule et pour la huitième année consécutive, des manifestations organisées par la Plateforme Non à la Chasse (NAC) auront lieu, demandant l’abolition de n’importe quelle forme d’activité,  avec l’adhésion de la majorité des associations animalistes du pays. //

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« Les Podencos, grandes victimes oubliée de la maltraitance animale cruelle dans la province » // Hora Jaen // 28.01.17

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// JAEN – Il y a quelques jours, une clinique vétérinaire de Torreperogil a publié les images choquantes d’un podenco pendu et brûlé dans un barbecue entre cette localité et Ubeda. Une situation que l’association Animalista Propeludos dénonce depuis longtemps et dont cette race, spécialement en Andalousie, est systématiquement victime.

Le Podenco Andalou est une race autochtone que, de manière surprenante, très peu de gens prennent la peine de connaître. Un parcours macabre qui commence chaque mois d’octobre, quand débute la saison de chasse. Cette association se prépare alors au pire et chaque année la même situation se répète. Cette année, depuis fin septembre elle recueille un podenco chaque semaine, maltraité et abandonné, sans compter ceux qui sont morts ou sont si effrayés qu’ils n’ont pas pu les aider. Beaucoup d’autres, en raison de manque de moyens, n’ont pu être aidés, et le manque de soutien financier à des associations comme ProPeludos est presque un mal endémique. Cette association regrette que les femelles sont utilisées pour la reproduction sans discrimination aucune, la plupart enfermées, mettant bas pour après voir les chiots vendus ou donnés pour une vie bien triste à venir. « Nous avons sauvés des podencos abattus, avec le corps rempli de plombs, avec des signes évidents de pendaison, et tous dénutris bien sûr. Chaque fois nous les voyons plus près des capitales provinciales« .

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La saison de chasse arrive à sa fin et les cas sont chaque fois plus durs, on les retrouve pendus, brûlés ou jetés dans des puits. Les podencos sont utilisés et traités comme un outil de travail, de ce supposé ‘sport’, et si, du point de vue de son maître il ne sert plus, ils les abandonnent à leur sort ou bien pire, ils les assassinent de manière cruelle et impitoyable. S’il est vrai que les podencos ne sont pas la seule race maltraitée au nom de la chasse, il y a en effet beaucoup de cas de galgos, de braques et autres chiens de chasse utilisés comme s’ils n’étaient pas des êtres vivants, pourtant, les podencos sont les grands oubliés. Tous les chiens d’autres races sont adoptés tôt ou tard mais, malheureusement, les podencos sont toujours stigmatisés comme non aptes à vivre dans une maison, et on est loin du ‘boom’ pour adopter un podenco comme (heureusement) on le voit maintenant pour l’adoption des galgos. Ils restent une race peu connue, la race à laquelle personne ne s’intéresse. Certains des podencos qu’ils ont sauvé restent plus d’un an sans susciter aucune question ou demande d’adoption …

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Les podencos sont une race magnifique, avec une énergie moyenne (inférieure à pas mal d’autres races que l’on retrouve dans les foyers espagnols), extrêmement fidèles à leurs maîtres, intelligents et affectueux.

Des compagnons idéaux pour les petits enfants, les adultes, les familles. Pourquoi personne ne les remarque ? Comment pouvons-nous sauver les podencos de ce destin cruel ? Chez ProPeludos, nous pensons que notre devoir est de lutter contre cet état de fait, de ne pas arrêter de sauver les podencos, même si personne ne les adopte. En fait, très peu d’ associations de protection animale se préoccupent des cas de podencos, parce qu’ils savent que c’est un sauvetage ‘sans issue’, mais alors, qui va se battre pour eux et les aider ?

Nous croyons fermement que la solution de ce problème passe par deux points :

En premier lieu, l’interdiction de la chasse, et, en second lieu, la nécessité que l’administration mette en place un recensement de la détention d’animaux obligatoire, puisqu’ actuellement, la seule obligation est de pucer et vacciner contre la rage un animal de compagnie (une chose que beaucoup de chasseurs ne font pas), exigence qui n’est pas un véritable outil de protection des animaux puisqu’ils nous a été donné de voir des cas où les chasseurs arrachent les puces des animaux vivants ou morts pour les mettre à d’autres et ainsi économiser son coût et se mettre à l’abri d’une amende.

ProPeludos veut sensibiliser à ce grave problème, les podencos ont besoin d’aide, il est nécessaire d’ouvrir les consciences et de montrer la réalité vécue par ces animaux. Montrer que la chasse apporte beaucoup de maltraitance des animaux et de nombreux impacts négatifs, et que le seul aspect positif est la jouissance de celui qui la pratique. Trouver des foyers à ces animaux sauvés, donner des chances à ces merveilleux podencos andalous et des outils juridiques pour mettre fin à ce chaos et à la cruauté qui, pour l’instant, reste impunie.//

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« Un Podenco trouvé pendu et brûlé dans un barbecue à Torreperogil » // Hora Jaen // 26-01-17

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// JAÉN.- C’est un nouveau cas d’horreur envers les animaux. De bassesse humaine qui s’impose au jour le jour. D’insensibilité envers les animaux qui ne peuvent pas se défendre. Hier, une Clinique Vétérinaire de Séville à Torreperogil publiait sur les réseaux sociaux la folie du mauvais traitement animal. Le message était concis mais dévastateur : « Un podenco avec la corde au cou et jeté dans les barbecues de El Paso entre Úbeda et Torreperogil. Le barbare ou les barbares ne peuvent pas s’en sortir comme ça. Vous nous aurez en face, sachez-le« .

Un chien qui, de plus, ne portait pas de puce d’identification;  découvrir qui était son maître sera donc difficile. C’est un voisin qui a trouvé les restes de l’animal et qui l’a communiqué à la clinique vétérinaire, qui ont cherché sur les lieux afin de vérifier si l’animal était recensé, ce qui a été inutile ne possédant pas de micropuce. Ils pensent que l’animal est décédé il y a une semaine et qu’il a d’abord été pendu avant d’être brûlé, puisqu’il avait encore une corde autour du cou.

« La saison de la chasse se termine. Des abandons par milliers, des chiens plombés, pendus et étripés sur les routes. Et personne ne fait rien », remarque David Lorente, dresseur et un éducateur canin à  Torreperogil et manager de cette Clinique Vétérinaire. Maintenant c’est à la Guardia Civil de s’en charger, comme dans des cas similaires afin de découvrir qui  les responsables de cette barbarie. La clinique s’est mis en contact avec le Seprona de Cazorla pour dénoncer cette situation. //

 

8 minutes pour dénoncer // Court-métrage: ‘CUANDO LUCAS ENCONTRÓ A EVA’ //

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Ce court-métrage réalisé par Nuria Rubio est destiné à sensibiliser à la maltraitance et la négligence des animaux en Espagne. Il tend à démontrer l’importance de dénoncer pour espérer qu’un jour tout ça change et montre tout l’espoir apporté par le travail formidable des bénévoles des refuges.
 
Ce court-métrage est visionnable jusqu’au 21 avril et il a été inscrit à un concours qui favorise la diffusion de court-métrages.
La réalisatrice et toute l’équipe seraient ravis de gagner ce concours car cela voudrait dire qu’il a été visionné par beaucoup de personnes et a donc atteint son objectif de sensibiliser les gens à la maltraitance quotidienne en Espagne.
 
Elle encourage un maximum de personnes à le diffuser… chaque visionnage est un témoignage qui arrive chez une personne de plus.
Le court-métrage est en tête pour l’instant au niveau du nombre de vues … alors il faut faire exploser le compteur pour nos loulous et pour tous les bénévoles qui se battent chaque jour.
 
8 minutes qui disent tout…
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« Le cas des galgos jetés dans un puits à Osuna n’est que la « partie émergée de l’iceberg », selon Procani » // ABC de Sevilla // 15.12.2016

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// Quand Nazaret Aguilar et Zarito Vega ouvrent la porte du refuge canin ‘Procani’ à Osuna (Province de Séville), une bonne partie des 35 chiens qui espèrent trouver un nouveau foyer commencent à aboyer et à se jeter sur elles pour jouer. Les autres ne le font pas car ils récupèrent de leurs blessures ou parce qu’ils ont subi des mauvais traitements. Aux côtés de Marie del Carmen Yerbes, ces bénévoles engagent une grande partie de leur temps libre dans le sauvetage de chiens abandonnés afin d’essayer de leur donner une seconde chance.

« Nous sommes complètement débordés » remarque Nazareth. « Le cas des trois lévriers jetés dans le puits est un cas spécial de cruauté parmi tous les chiens abandonnés, malades, accidentés ou maltraités que nous rencontrons presque quotidiennement », affirme-t-elle. Son amie Zarito ajoute avec résignation « tu peux t’attendre à tout », en référence aux différents cas qu’ils ont vécus, et qu’ils documentent avec des images très dures. Rien qu’en novembre, ils ont recueillis plus de vingt lévriers. « Lorsque commence la période de la chasse et jusqu’à ce qu’elle se finisse en février, c’est une moyenne basse. Et cela rien que pour cette race ».

Dans les autres refuges de la province, on trouve des situations et difficultés identiques, que l’on peut imputer à un certain laisser-aller de la part des mairies dans leur manière d’affronter le problème et dans leur manque de soutien, à un manque de sensibilisation des citoyen, et à une confusion entre la défense des pratiques sportives et traditionnelles avec la lutte contre les pratiques abusives et le mauvais traitement aux animaux.

A ce jour, il y a seulement deux lévriers à Procani Osuna, Cata et Bibi : « C’est une race pour laquelle on a une certaine facilité  à trouver des familles d’accueil », mais il y a aussi d’autres races tout aussi malchanceuses que les galgos et qui subissent les dérives du monde de la chasse: les épagneuls bretons, podencos et bodegueros. Ce nombre de galgos si réduit est du à une collaboration très étroite avec Galgos 112 et l’association Galgos del Sur. La délégation sévillane de Galgos 112 a actuellement 43 lévriers et 12 podencos. La situation déborde dans les refuges.

El Saucejo et La Puebla

Bien que le chiffre fluctue constamment avec les nouvelles entrées de chiens recueillis, d’autres refuges subissent la même situation. Au refuge El Sueño de Mufie à El Saucejo, il y a 58 chiens et 7 dans des familles d’accueil. Isabelle Vega explique que « 75 % des chiens proviennent de la chasse ». A côtés des galgos, des podencos des épagneuls bretons et des bodegueros. Elle attire sur la présence d’un setter irlandais et d’un chien de chasse à la plume, d’un drahthaar. « Des chiens arrivent de tous les villages environnant, de Los Corrales, de Martín de la Jara , et des chiens sont jetés par dessus des clôtures du refuge ».

Rocío Romero est une des bénévoles qui collaborent avec la femme chargée de la gestion du refuge municipal de la Puebla de Cazalla. C’est dans ce refuge – sous contrôle de la justice – que se trouvent précisément les trois galgos qui ont été jetés dans un puits entre les localités de Osuna et de El Rubio. « En ce moment, il y a 70 ou 80 chiens, c’est notre maximum de capacité ».

Elle explique que 30% sont des podencos. « A chaque mois correspond un type de chasse, et on remarque une augmentation de l’abandon de la race de chiens qui est utilisée pour ce type de chasse », signale-t-elle. Ainsi, de septembre à février ce sont les mois les plus durs pour les galgos; de mars à avril pour les podencos; et août est le mois noir pour les épagneuls bretons. Au refuge de Dos Hermanas, la moitié des 50 chiens qui s’y trouvent actuellement sont des chiens de chasse. L’une de ses bénévoles, Paqui Fernández, remarque que « la situation ne va pas mieux, et que le peu de lois qui existent ne valent rien ou ne sont pas appliquées comme devraient. Il suffit de visiter les refuges et de ne pas fermer les yeux ».

La localité de Herrera a signé récemment une convention de collaboration qui rompt avec le ton habituel dans les autres villes. La présidente de l’association de protection des animaux La Guardia a signé un accord avec le maire, Jorge Muriel, pour que la mairie apporte un soutien économique au refuge en échange du service de ramassage des chiens abandonnés.
 » C’est l’exception qui confirme la règle et nous espérons que cela s’étende à d’autres villes », explique Nuria Martín. C’est que, comme on nous en informe dans les refuges, « la majorité des villes préfèrent payer des perreras pour capturer et sacrifier les animaux afin d’occulter le problème, alors que les refuges s’occupent des chiens dans de bonnes conditions ». Bien que le refuge soit à Puente Genil, une grande partie des chiens qui sont recueillis viennent de la commune de Sierra Sur.
Ces chiffres rejoignent ceux des autres refuges et ils sont clairs : « Nous avons 215 chiens, 23 sont des galgos et presque 90 % sont des chiens de chasse. Parmi eux nous avons 80 podencos ». Les refuges interrogés pointent du doigt le manque de contrôle dans la reproduction, et parlent de la crainte de rendre des chiens identifiés par puce à leurs maîtres avec le risque qu’ils les tuent . « Ils disent que tous les galgueros ne sont pas mauvais, mais la réalité semble être tout autre », disent-ils à Procani Osuna.

Ils dénoncent des vols de galgos

Jacques Domínguez Pacheco est galguero comme son père, « et comme mon grand-père ». Il a actuellement 15 lévriers et remarque qu’ « il est impossible qu’un galguero fasse du mal à ses chiens. D’abord parce qu’ils les élèvent depuis qu’ils sont petits, et ensuite parce que cela demande fort investissement en terme d’argent ». Selon lui, le plus grand problème pour cette race provient du vol de lévriers dans toute Espagne.

Jacques Domínguez mène une active lutte par la recherche de ce type de vols, de fait a été l’une des personnes qui a signalé les coupables du vol d’un galgo de Los Palacios, qui a donné naissance au « cas Chapapote ».//

 

« La conscience pro-animaliste du 21ème siècle » // La Opinión de Málaga // 07-01-2017

d002ma01// Le mauvais traitement, l’abandon ou autres malheurs dont sont victimes les animaux ébranlent fortement une société chaque fois plus sensibilisée à leurs souffrances.

Les réseaux sociaux sont devenus un « porte-voix » pour les collectifs animaliers, qui rendent viraux chaque contenu qu’ils génèrent. Cela fait seulement une décennie que les manifestations contre la tauromachie en Andalousie ont recommencé après s’être arrêtées en 1935. C’était à Velez-Malaga.

Des centaines d’animaux sont morts pendant les dernières inondations qui ont frappé la province de Malaga et ils auraient pu être plus nombreux encore si les citoyens n’avaient pas fait preuve de solidarité. Le mouvement animalier touche les consciences et la société condamne de plus en plus ceux qui maltraitent ou abandonnent un animal. Des associations, des protecteurs et d’autres entités pro-animalières oeuvrent depuis plusieurs années et la tauromachie est un des talons d’Achille de ce secteur qui, bien que le débat se fasse librement dans l’actualité, ne l’est pas autant que quand les premières manifestations ont commencé. Velez-Malaga a été la ville choisie en 2006 pour célébrer la première manifestation pour l’abolition de la tauromachie en Andalousie, suite à la dernière qui avait été organisée en 1935. Le président du collectif andalou contre le mauvais traitement animalier (CACMA), Antonio Moreno, détaille que ce fut une des premières activités qui s’est créé de manière formelle en 2007. Depuis lors, le travail silencieux ne s’est jamais arrêté, en collaboration avec d’autres associations et protecteurs, et il commence à donner des résultats. « La tauromachie était un sujet tabou jusqu’à la fin des années 90. Les gens ne parlaient pas de ça. Ils ont ouverts les yeux. »

Le sociologue de l’université de Malaga, Andres Lozano, assure que la déclaration des droits des animaux à la fin des années 70 a marqué une étape importante. « Ça a permis un intérêt croissant de la considération qu’un animal puisse sentir la douleur et, par conséquent, qu’il doive être bien traité. » Cela, additionné au développement de la vision écologiste et environnementale, et à la transformation du rôle de l’animal, relégué au travail et à l’alimentation jusqu’à la révolution industrielle et maintenant, avec un poids important dans nos ménages, a motivé l’apparition d’une conscience qui jusque-là était testimoniale. « Cela peut être un progrès moral d’avoir une plus forte sensibilité ou d’être au moins contre la maltraitance animale gratuite. Pour notre espèce, ce serait aberrent de produire ce genre de souffrance de manière gratuite… » Le mouvement assure qu’il a réussi à se maintenir et qu’il a plusieurs pistes : certains assurent que l’animal ne doit pas être sacrifié, même pour rejoindre le circuit de l’alimentation humaine, qu’il en est du veganisme, et d’autres « moins radicaux, dans le bon sens du terme », s’appuient sur la déclaration des droits des animaux. Une tendance qui se positionne contre le mauvais traitement et contre l’abandon.

Les réseaux sociaux sont devenus un « porte-voix » qui rend virales les différentes affaires. Une manière de réveiller la société qui, dans la plupart des cas, aide les associations, selon les besoins de celles-ci. A ce sujet, des milliers de personnes ont offert leur aide à diverses associations pendant les inondations du premier week-end de décembre 2016, grâce à la pétition qui parcourait le net. Malgré tout, les refuges sont toujours saturés et ont comme objectif principal de fidéliser les partenaires, motivés à aider économiquement et à promouvoir l’adoption. Selon le président de la CACMA, rien qu’à Malaga, environ 15 000 animaux sont abandonnés par an et 100 000 dans toute la région, 60% d’entre eux sont sacrifiés faute de trouver une famille d’adoption. Ils ne sont pas les seuls animaux à être abandonnés ; le Refuge du Petit Âne (el Refugio del Burrito) compte, rien qu’à Malaga, 100 ânes, animaux qui tombent dans l’oubli, selon la présidente de l’association, Veronica Sanchez. Ils sont abandonnés à leur sort quand on a plus besoin d’eux.

L’association pour la Protection des Animaux et des Plantes de Malaga est une des grandes références. L’année dernière, elle a récupéré un peu plus de 2000 chiens et fait adopter environ 1700 d’entre eux, selon les informations données par sa présidente, Carmen Manzano. « Les gens prennent conscience qu’il n’y a aucune honte à dire ‘je suis pro-animal et anti-tauromachie’. Les jeunes, surtout. » Cependant, il reste encore beaucoup à faire et il est assuré que la stérilisation est un des points clés à traiter avec le citoyen.

Quant aux réseaux sociaux, Manzano le dit clairement : « Pour nous, c’est une fenêtre vers le monde. Des gens veulent adopter jusqu’en Amérique du Sud. Dans ces cas-là, je leur dis qu’il y a sûrement dans leur ville des refuges mais peut-être avec de petits moyens. Les réseaux font ouvrir les consciences. »

Plan législatif

Le président de la CACMA précise que l’ordonnance municipale de Malaga, élaborée par la mairie et d’autres collectifs en 2009, a été ‘avancée’ et prévoyait déjà l’interdiction des cirques avec animaux, qui s’implantaient depuis 3 ans dans la capitale, ou encore le contrôle des groupes de chats errants. Cependant, cela exige une participation majeure de la part des institutions. « Ce n’est pas seulement un travail social, ils ont les outils mais ne les utilisent pas ». Réaliser des contrôles de natalité, des identifications, surveiller les entrées et les sorties dans le pays, ou rechercher l’origine des animaux qui se vendent en magasins, réduirait le problème de ces chiens qui n’ont pas les papiers nécessaire pour justifier de leur provenance. « L’origine est comme minimum légal et est en lien avec le trafic d’animaux ». Rien que pour ces fêtes de 2016, environ 10 000 chiens étaient mis à la vente dans les magasins de Malaga.

La présidente du refuge de Malaga va encore plus loin et exige des inspections exhaustives pour les chasseurs. « 80% des chiens qu’il y a chez nous sont des chiens de chasse et une grande partie de ceux qui arrivent d’ailleurs également. » Obliger de stériliser les animaux et créer une unité policière pour animaux sont quelques-uns des moyens qui n’ont pas encore aboutis, mais les institutions les exigent. //

« La fin de la saison de chasse laisse 200 chiens abandonnés chaque année dans le canton » // Faro de Vigo // 12-01-17

// Les deux tiers des chiens recueillis par l’association de protection animale ‘Bai.Senpulgas’ proviennent de l’usage cynégétique – La moitié d’entre eux apparaissent perdus à Vincios (en Galicie).

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La saison de la chasse touche à sa fin en Galicie, avec une prorogation jusqu’en février pour certains oiseaux, et la société protectrice d’animaux du canton de Miñora, Bai. Senpulgas, se prépare à intensifier son activité de manière exponentielle. Les chiffres rapportés par l’association sont « alarmants », selon les explications de sa présidente Tatiana Álvarez Vara. « Chaque année, nous recueillons entre 180 et 200 chiens abandonnés par des chasseurs. Ils représentent deux tiers du nombre total de chiens dont nous nous occupons chaque année, c’est une barbarie », dénonce-t-elle.

L’association reproche aux responsables de ces abandons un « défaut d’humanité », et recourt à la sensibilisation de la société pour les éviter, bien qu’ils considèrent la bataille comme perdue d’avance, et qu’ils craignent que le nombre réel de chiens sacrifiés soit encore plus grand. « Quand ils ne valent plus rien à la chasse, ils les abandonnent parfois dans la montagne et certains ne survivent pas, ou encore ils leur tirent un coup de fusil », commente-t-elle.

Sans micropuce

A Val Miñor, le modus operandi est le même dans la plupart des cas. Les bénévoles trouvent les chiens désorientés dans les montagnes, parfois blessés et presque toujours sous-alimentés, ou ce sont les sont des voisins qui les trouvent et les remettent au refuge. Aucun ne dispose d’une micropuce d’identification, ainsi il est impossible de retrouver leurs maîtres.

La paroisse de Vincios est devenu le point noir des abandons. « La moitié, environ une centaine, sont trouvés dans cette zone », commente Tatiana Álvarez. C’est sur ce lieu que se trouvaient les installations de Cánidos Val Miñor, l’ancienne perrera fermée en 2014 suite à plusieurs plaintes pour délits de mauvais traitement sur animaux et de santé publique.

Peu de temps après la fermeture de cet endroit sujet à polémique, un groupe de jeunes a fondé Bai. Senpulgas. Le collectif a grandit de plus en plus malgré les difficultés d’ouvrir un refuge dans ces conditions. Après deux ans et demi d’existence et deux changements de lieu, l’association s’est établie à Peitieiros, dans une propriété qui dispose d’eau chaude, d’une installation électrique et de box adaptés pour leurs protégés. Le nombre de bénévoles est passé d’une cinquantaine à 80 et le nombre d’animaux dont ils s’occupent s’est aussi multiplié. Actuellement, ils ont 60 chiens et 10 chats à charge. La moitié d’eux vivent dans des familles d’accueil et les autres dans le refuge, en attendant de trouver des adoptants définitifs. //

« Campagne solidaire pour soigner la podenca Maya, blessée par une attaque supposée de sangliers » // Faro de Vigo // 12-11-2017

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// Un autre drame de la chasse que dénonce Bai.Senpulgas (refuge pour animaux espagnol) qui compte sa première protagoniste de 2017.

Il s’agit de Maya, une podenca de deux ans qui a survécu à « une possible attaque de sangliers étant donné l’aspect et la profondeur des lésions », qui a occasionné de graves blessures et la laisse sans odorat, indique Tatiana Álvarez.

Le refuge a mis en place hier même une campagne solidaire via son profil Facebook afin de recueillir des fonds pour la soigner.

C’est une fille qui l’a trouvée mardi, perdue dans Chan da Lagao, à Baiona (en Galice) et qui l’a apportée à la clinique vétérinaire de Nigrán, où elle a reçu les premiers soins. Elle présente des blessures à la tête et à une patte, l’oreille droite est arrachée, ainsi qu’une partie de la lèvres supérieure, ses dents et ses gencives sont cassées, et elle souffre en plus d’une forte infection.

Le propriétaire identifié

Maya porte une micropuce d’identification et sa lecture a révélé l’identité de son propriétaire, un chasseur de Nigrán, qui avait déclaré sa disparition vendredi dernier, le 6, précisément le jour de la fin de la saison de chasse.  Le propriétaire s’était rendu  initialement à la Police Locale de Nigrán, et s’est présenté au centre vétérinaire après avoir été alerté de la situation. Mais à cause de ses lésions,  Maya est devenue incapable de suivre une piste et son responsable a manifesté son intention de la donner. Ainsi une jeune personne a décidé de la remettre à Bai. Senpulgas.

A présent, elle a été déposée à une autre clinique de Baiona qui collabore avec l’association, où elle a reçu des antibiotiques contre l’infection afin de pouvoir ensuite intervenir chirurgicalement et reconstruire sa bouche et sa narine. Des actes qui vont coûter plus de 1.000 euros, selon les calculs de l’association.

La campagne ne cherche pas seulement à demander de l’aide pour affronter ces coûts, mais aussi pour trouver un foyer d’accueil à Maya. « Nous ne pouvons pas la mettre au refuge avec ces blessures, cela ne ferait qu’empirer », prévient Tatiana Álvarez. //

Page Facebook du refuge: https://www.facebook.com/bai.senpulgas/

« Castilla-La Mancha TV inclut las carreras de galgos dans sa programmation pour 2017 » // El Diario // 01-01-2017

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// Castilla-La-Mancha Media a annoncé redonner vie à la programmation des compétitions de galgos, une émission qui, affirment-ils, sert à connaître « les secrets » de ce monde, ainsi que les particularités de cette race de chien, et les « contributions » de ceux qui travaillent dans ces événements « très ancrés » dans la région.

Ce même dimanche 1er janvier on pourra regarder les carreras qui ont été célébrées le 23 décembre dernier dans la localité de Tembleque. Ce premier jour de 2017, l’entité régionale retransmet aussi le dernier programme de la série des ‘ Héros Anonymes ‘ depuis le Centre ‘ Le Fer à cheval du Sort ‘, dans Marchamalo (Guadalajara).

L’épisode a été défini comme le « cadre parfait » pour approfondir le sujet de l’équinothérapie, une forme de thérapie avec des chevaux qui s’applique aux enfants avec des malades rares ou des handicaps physiques ou intellectuels. Plusieurs mères parlent des bénéfices de cette nouveauté et aussi des défis d’avoir une famille avec un grand handicap.

Galgos maltraités en 2016

L’année passée, les cas de galgos victimes de maltraitance dans la région n’ont pas été des cas isolés. Le dernier en date a été dénoncé vendredi dernier, à Ciudad Real, après que la Guardia Civil a arrêté l’auteur présumé d’un délit de mauvais traitement animal suite à l’alerte donné par une clinique vétérinaire prévenant de la présence d’un lévrier avec des brûlures chimiques et des lésions provoquées par une tentative de pendaison.

En février, l’association Baasgalgo avait trouvé le cadavre d’un chien avec des signes de violence évidente. Le collectif affirme qu’il semblerait que  le responsable avait tué l’animal avec un couteau dans le coeur, et arraché la micropuce d’identification. Près du cadavre ils ont trouvé un mouchoir taché de sang, avec lequel l’animal a été bâillonné. Les faits sont arrivés dans la localité de Fuensalida. //

Une pétition a été publiée pour contester cette nouvelle programmation:

// A l’attention de Carmen Amores (Directrice de Castilla La Mancha Televisión)

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L’association BaasGalgo ne peut concevoir qu’une télévision publique, subventionnée par tous les espagnols, se rende complice d’un monde, celui de la chasse et des carreras avec des galgos, qui engendre tant de souffrance, de mort, et d’abandon.

Un monde où les animaux sont exploités jusqu’à exténuation ou blessures avant d’être abandonnés ou sacrifiés parce qu’ils ne peuvent plus accomplir les expectatives de ceux qui les font reproduire. Un monde lié à l’élevage indistinct, l’abandon, la maltraitance que l’on peut vérifier par les différentes plaintes et jugements dans lesquels ont été imputées des personnes qui les utilisent comme des outils. En tant qu’association dédiée à la lutte contre l’abandon et le mauvais traitement du Lévrier en Espagne, nous demandons à l’entité publique de reconsidérer l’émission de courses ou de chasse avec  des Lévriers.

La société réclame un changement, d’où les manifestations massives qui ont lieu chaque année contre l’utilisation du Lévrier comme outil.
Chaque année des milliers de Lévriers sont abandonnés ou sacrifiés de manières horribles, chaque année nous le vérifions et nous en souffrons.
Nous insistons auprès de la Direction de la Castilla La Mancha Télévision pour qu’ils jouent le rôle d’une forme éthique et aient le courage d’éliminer ce type de contenus de leur grille.

Asociacion BaasGalgo //

« Arrestation à Ciudad Real pour présomption de maltraitance animale après avoir tenté de pendre sa galga » // El Diario // 30-12-2016

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// La Guardia Civil de Ciudad Real a arrêté une personne, dont les initiales sont T.U.G.V., âgée de 53 ans, comme auteure présumée d’un délit envers la faune et de maltraitance sur animaux domestiques. L’arrestation s’est produite grâce à un appel téléphonique au quartier de la Guardia Civile de Villarrubia de los Ojos, le 16 décembre passé, qui dénonçait un cas possible de maltraitance sur une galga depuis une clinique vétérinaire.

L’animal a été amené dans ces installations par un représentant de la protection des animaux de la dite localité après avoir été trouvée dans la banlieue de la commune dans l’état décrit ci-après. La chienne a été recueillie avec des symptômes « évidents » de maltraitance, ainsi que des brulures chimiques, un grave état de dénutrition et des lésions indiquant une tentative de pendaison ayant provoqué la déchirure de la peau du cou.

Tous les détails ont été reportés à la Patrouille du Service de Protection de la Nature (Seprona) de la Guardia Civile de Daimiel qui s’est immédiatement rendu sur les lieux pour vérifier ces faits. //