« Les amendes si l’on sort avec un chien durant l’état d’alerte sans respecter les règles vont de 100 à 30.000 euros » // Espagne //

//Les règles strictes pour sortir avec son animal de compagnie sont également sanctionnées si elles ne sont pas respectées.

 Sortir son chien dans la rue pour qu’il fasse ses besoins physiologiques est l’une des exceptions reprise dans le Décret Royal décrivant les restrictions à la mobilité dans le cadre de l’état d’alerte, mais avec des règles très strictes qui, si elles ne sont pas respectées, entraînent des sanctions, dont les plus légères s’élèvent à 100 euros et les plus élevées peuvent atteindre les 30.000 euros.

Les promenades doivent être courtes, les plus courtes possible; sans s’éloigner de la maison; toujours seul: un chien, un propriétaire; sans socialiser avec des chiens ou d’autres personnes; avec une bouteille d’eau avec du détergent pour nettoyer les endroits où le chien fait ses besoins et un nombre de promenades aussi limité que possible par jour, entre autres règles. Mais que se passe-t-il si l’on ne respecte pas ces règles ? Que se passe-t-il si nous «profitons» d’un animal pour échapper au confinement? Et bien dans ce cas, nous nous exposons à une sanction sévère , nous devons être conscients que nous devons rester à la maison, même si nous avons un chien.

  • Tous les parcs sont fermés, beaucoup d’entre eux avec des chaines. Si nous décidons de faire sauter la fermeture et d’entrer pour promener notre ami à quatre pattes, l’amende la plus moins élevée est de 100 euros mais peut atteindre jusqu’à 600 euros selon la gravité.
  • De 600 à 30 000 euros si l’on ne respecte pas les injonctions de l’autorité. La désobéissance aux agents est un délit grave. En tout temps, nous devons suivre leurs instructions, et s’ils nous disent que nous devons rentrer chez nous avec notre chien dès que possible, nous devons le faire, sinon il faudra en payer le prix.Le chien ne peut ni renifler une personne, ni renifler un chien. Si nous permettons à quelqu’un de s’approcher, la Loi de Santé Publique prévoit des infractions graves, une amende de 3.001 à 60.000 euros, à quiconque se livre à des actes ou omissions susceptibles de présenter un risque ou un dommage grave pour la santé de la population. Bien que les animaux ne souffrent pas du coronavirus et ne le transmettent pas,  en état d’alerte, il existe un risque pour la santé publique de laisser un chien venir renifler une personne, de sorte que la sanction peut être immédiate.
  • L’animal doit toujours être tenu en laisse. Pour cette raison, l’animal n’est pas autorisé à jouer avec une balle ou on ne peut pas lui lancer quelque chose pour qu’il le ramène, il ne peut pas non plus courir dans la rue même s’il n’y a personne. Les amendes si l’on lâche son chien s’élèvent à 300 euros (déjà d’application avant l’état d’alerte). Les amendes sont encore bien plus élevées lorsque l’animal qui n’est pas attaché appartient à l’une des races considérées comme « potentiellement dangereuses »: Pit Bull Terrier, Dogo Argentino, Rottweiler, American Staffordshire Terrier, Staffordshire Bull Terrier, Fila Brasileiro, Tosa Inu et Akita Inu avec des amendes comprises entre 300 et 3.000 euros. De plus, il doit porter une muselière.
  • Ramassage et nettoyage des excréments. Si aujourd’hui, tout le monde sait qu’il doit ramasser les excréments de son chien avec le sac approprié et les déposer dans des conteneurs spéciaux ou à la poubelle, pendant l’état d’alerte c’est encore plus nécessaire, vous devrez même avoir une bouteille avec eau et détergent. Déroger à cette obligation entraîne une amende allant de 300 à 3.000 euros, mais ce que de nombreux citoyens ne savent pas, c’est que selon l’endroit où ils vivent, ils doivent également nettoyer l’urine de leurs chiens avec de l’eau et du vinaigre ou un désinfectant. Généralement, l’amende est de 750 euros , mais il existe des endroits comme Palma où l’amende peut atteindre 1.500 euros.
  • Identification. Les réglementations ne sont pas unifiées entre les différents territoires, mais généralement il faut enregistrer son chien dans un registre Municipal ou Autonome, l’identifier via une puce électronique et il doit porter une plaque sur son collier permettant de l’identifier. S’il ne porte pas de puce, les amendes varient de 500 à 6.000 euros. Dans le cas des chiens de race dangereuse, en plus de cela, les propriétaires doivent avoir une assurance responsabilité civile et une licence pour pouvoir les détenir. Dans certaines Communautés, il est également nécessaire d’enregistrer l’ADN de l’animal dans la banque de données génétiques municipale car des patrouilles spéciales collectent les excréments dans les rues, pour les analyser et identifier via l’ADN le propriétaire de l’animal. Les propriétaires de chiens qui ne ramassent pas les excréments peuvent se voir infliger une amende moyenne d’environ 200 euros. Si le chien est identifié par ses excréments, en plus de l’amende correspondante pour ne pas les avoir collectés, le coût de l’analyse en laboratoire vient s’ajouter au montant de l’amende.
  • Promenade par un mineur. Dans ce cas, la législation est claire, pour être propriétaire d’un animal, vous devez être majeur, donc le faire sortir dans la rue par une personne de moins de 18 ans peut signifier que vous violez non pas une mais plusieurs lois, telles que la Sécurité des Citoyens, de la Santé Publique et même  la Loi relative aux Mineurs. Les sanctions ne descendent pas en dessous de 300 euros et les agents peuvent même confisquer l’animal à l’adolescent.
  • La vente entre particuliers est interdite et entraîne des amendes comprises entre 3.000 et 9.000 euros. Dans cette section, on peut également considérer le cas où vous donnez votre chien à un voisin pour sortir dans la rue. Si vous ne pouvez pas prouver que l’animal qui est avec vous dans la rue est votre propriété avec ses documents en règle, vous risquez une amende pouvant atteindre 1.000 euros.
  • Maintenant que la population est confinée à la maison 24 heures sur 24, il est encore plus important que vous empêchiez votre chien de déranger l’entourage. Si vous dérangez le repos des voisins la nuit ou au moment de la sieste, vous pouvez être condamné à une amende d’environ 300 euros.
  • Si vous devez aller chez le vétérinaire par nécessité, gardez bien à l’esprit qu’un chien dans la voiture est régi par la réglementation pour le transport de marchandises , et en tant que tel doit être très sûr et surtout éviter le risque de gêner la conduite. S’il est petit, il est préférable de le placer sur le sol du siège arrière. Les plus gros seront mieux dans le coffre, séparés par une grille ou un filet ou sécurisés avec un double harnais d’ancrage. Et en général pour toutes les tailles, s’ils sont assis sur les sièges arrière de la voiture, ils doivent être attachés avec un double harnais d’ancrage. L’amende pour non-respect de cette règle va de 100 à 200 euros.
  • Les sanctions les plus graves, jusqu’à 30.000 euros, concernent les cas de maltraitance ou d’abandon. Pendant la crise du coronavirus, les autorités rappellent régulièrement à tous que les chiens ne transmettent pas le COVID-19 et demandent qu’ils ne paniquent pas et surtout qu’ils ne les abandonnent pas.//
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"Les animaux des fourrières municipales en situation critique en raison de l'état d'alerte" // Pacma // 17.03.20

// L’accès des bénévoles dans les centres municipaux a été affecté par l’état d’alerte. Nous demandons qu’ils puissent continuer à y accéder, toujours avec les précautions maximales qui s’imposent.

La situation exceptionnelle dans laquelle nous nous trouvons tous plongés suite à la pandémie de coronavirus affecte également les éternels oubliés de la société : les animaux. Le gouvernement a repris dans les exceptions aux mesures imposées par l’état d’alerte le soin et l’alimentation des animaux hébergés dans les refuges et les protectoras, soins assurés par des volontaires. Mais qu’en est-il des animaux qui se trouvent dans les centres municipaux?

Ces centres ont des travailleurs nommés par le conseil municipal de chaque localité, mais une bonne partie du travail qui est effectué, comme les promenades quotidiennes avec les chiens, incombent aux volontaires qui viennent bénévolement prendre soin des animaux.

Dans la situation actuelle, l’accès des bénévoles à ces centres municipaux a été interdit. Les travailleurs continuent de venir, mais une partie du travail qui est réalisé habituellement a été suspendu en raison du manque de personnel et de ressources, car les volontaires ne peuvent pas venir en raison des restrictions de l’état d’alerte.

Pour les bénévoles, prendre soin de ces animaux est un engagement, un dévouement et un travail.

Le soin à ces animaux en situation critique.

Prendre soin de ces animaux ne se limite pas à l’alimentation. Dans les centres municipaux, les animaux vivent dans peu d’espace, dans des chenils individuels, et ils ne sortent que lorsque les volontaires viennent leur faire faire leur promenade quotidienne. Dans la situation actuelle, en l’absence de personnel, les travailleurs nommés ne peuvent pas effectuer tous les travaux seuls. Par conséquent, les animaux passent 24 heures/24 enfermés dans un espace très réduit, ce qui peut affecter leur santé physique et mentale et aggraver la situation dans laquelle ils se trouvent , qui est déjà critique, sans maison ni famille.

Laisser un chien avec un niveau d’énergie élevé confiné 24 heures sur 24 pendant des semaines peut augmenter de manière considérable son niveau d’anxiété. Les conséquences peuvent être irréversibles pour l’animal. Les promenades sont vitales pour son intégrité mentale et physique, presque autant qu’une alimentation correcte.

Par conséquent, ces centres et les animaux qui s’y trouvent ont besoin que des volontaires viennent aider, en respectant toujours les protocoles établis et les mesures imposées par les autorités. Nous ne savons pas combien de temps l’état d’alerte peut durer, bien que tout indique qu’il se poursuivra pendant plusieurs semaines. Par conséquent, un protocole est nécessaire pour que ces animaux puissent être soignés de la meilleure façon possible.

Dans la Communauté de Madrid, par exemple, un réseau de volontaires s’est organisé pendant ces jours et ces semaines de confinement, prêt à aider là où c’est nécessaire, et une bonne partie des volontaires qui viennent régulièrement dans les centres sont prêts à continuer leur travail pour soigner les animaux, comme ils nous l’ont fait savoir.

De plus, le travail que ces personnes effectuent n’est pas seulement un service bénévole, mais il remplit une fonction obligatoire de ces centres pour animaux, qui est de disposer de suffisamment de personnel pour fournir aux animaux tous les soins nécessaires à leur bien-être, «en ce compris une alimentation adéquate, une protection contre les intempéries, de l’exercice et, en général, l’attention nécessaire en fonction de leurs besoins », selon la Loi relative à la Protection des Animaux de Compagnie de la Communauté de Madrid.

Nous demandons donc aux autorités d’inclure les centres municipaux parmi les lieux qui nécessitent du personnel bénévole pour continuer à fonctionner et, comme c’est le cas pour les refuges et les protectoras, de permettre aux bénévoles de continuer à faire leur travail, si important dans cette situation critique.

Les personnes qui se proposent comme bénévoles sont, comme elles nous l’ont fait savoir, conscientes de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons et sont prêtes à agir avec la plus grande prudence et à suivre les protocoles établis par le Gouvernement et les autorités sanitaires, en évitant tout contact entre eux et en se consacrant uniquement aux soins et à la promenade des animaux. //

"Huit bénévoles de Huellas ont reçu l'autorisation de continuer à travailler dans le refuge pour chiens" // Lanza – Diario de la Mancha // 18.03.20

Huit chiens sont entrés au refuge ces derniers jours de mars / Lance

// Huit volontaires, dûment accrédités, poursuivent leurs tâches dans le refuge canin de Huellas pour pouvoir s’occuper des près de 280 chiens qui s’y trouvent, cependant les adoptions sont paralysées et si les animaux continuent à entrer dans ce refuge il n’y aura pas de place pour tout le monde, ils en appellent à la responsabilité de chacun.

Huit volontaires du refuge Huellas de Puertollano continuent à travailler au refuge. Un document de volontariat reprenant leurs noms et numéros de registre national a été transmis à la police locale de la ville et aux autres forces de sécurité afin que ces volontaires soient autorisés à se rendre au refuge en voiture pour le cas où ils seraient contrôlés par des agents.

Le travail qu’ils réalisent chaque jour pour ces animaux (pour le moment environ 280 chiens et chats) ne peut pas s’arrêter et donc ils s’organisent en deux shifts, un le matin et un l’après-midi afin que les volontaires soient le moins en contact possible et ils essaient aussi d’aller dans des voitures différentes pour la même raison. Ce sont quelques-unes des mesures que ce refuge a prises pour continuer à prendre soin de ses chiens et chats.

Malheureusement, le refuge Huellas de Puertollano continue à enregistrer chaque jour des entrées alors que les adoptions sont toutes suspendues, c’est pourquoi ils en appellent à la responsabilité de la population pour qu’ils n’abandonnent pas leurs chiens et éviter ainsi que le refuge soit saturé.

Au cours de ces dix-huit jours du mois de mars, 28 chiens sont entrés au refuge – dont 8 podencos et 4 galgos -. Le refuge précise qu’ils ne savent pas très bien si ces entrées sont encore liées à la fin de la saison de chasse ou parce que la population craint de ne pas pouvoir s’occuper de ses animaux à cause du coronavirus.

La présidente du refuge, Karen Caws, a expliqué qu’ils ne peuvent plus envoyer de chiens adoptés en Espagne ou à l’étranger et que donc s’il continue à y avoir des entrées, il y aura un grave problème d’espace. Pour illustrer ce problème, ce samedi 18 chiens devaient partir en Hollande pour être adoptés et ce ne sera possible, et vendredi dernier le transporteur d’une mastine adoptée en France a été contraint de faire demi-tour. «Nous ne pouvons pas faire de pré-visites pour les adoptions et les sorties pour les adoptions nationales ne peuvent pas non plus se faire, donc les adoptions (nationales et internationales) sont totalement paralysées ».

À tout cela s’ajoute que les dons de produits faits régulièrement par la population pour nous aider sont aussi bloqués car les habitants doivent rester à la maison. Et maintenant, lorsque les volontaires de Huellas vont chercher de l’eau de Javel au supermarché, parfois ils trouvent très peu de bouteilles car la population en a également plus besoin en ce moment pour désinfecter.//

Un des chiens retrouvé attaché ces jours-ci / Spear

« Huellas parvient à faire adopter 80% des animaux qui entrent au refuge » // La Tribuna De Ciudad Real // 15.03.20

// Le Centre d’Accueil pour Animaux Abandonnés a enregistré 512 entrées de chiens et de chats en 2019, soit 43% de plus qu’en 2018, et a réussi à en faire adopter environ 400.

Une bénévole de Huellas caresse un chien.

L’Association Protectrice des Animaux et de la Faune ‘Huellas’ de Puertollano, qui gère le Centre d’Accueil pour Animaux Abandonnés de la ville, a clôturé l’année dernière avec un nombre record d’adoptions. Le collectif présidé par Karen Caws a réussi à faire adopter près de huit animaux sur dix qui sont entrés au refuge, plus concrètement, sur les 512 entrées enregistrées entre janvier et décembre 399 ont été adoptés, soit 77,9%.

Selon les données fournies par l’Association ‘Huellas’ à notre journal, en 2019, il y a eu 512 entrées d’animaux au refuge municipal, soit 423 chiens et 89 chats, pour 399 adoptions, soit 343 chiens et 56 chats. 97 des animaux non adoptés (76 chiens et 21 chats) sont morts, soit de causes naturelles soit ont été euthanasiés, ou ont été récupérés par leurs propriétaires au refuge. Il est bon de rappeler que les euthanasies sont des euthanasies autorisées par le vétérinaire et toujours pour empêcher l’animal de souffrir ou d’agoniser, comme dans les cas de blessures graves suite à un choc avec un véhicule.

La présidente de l’Association ‘Huellas’ de Puertollano, Karen Caws, apprécie le nombre d’adoptions réalisées l’année dernière, pourcentage qui dépasse de loin celui de 2018 : bien que le nombre d’animaux arrivés au Centre d’Accueil a considérablement augmenté, passant de 358 en 2018 à 512 en 2019, les adoptions sont, elles, passées de 242 en 2018 à 399 en 2019.

Karen Caws précise également que la majeure partie des adoptions sont toujours réalisées à l’étranger, avec environ 85% du total, mais elle se réjouit du fait qu’en 2019, il y ait eu une augmentation des adoptions de chiens et de chats à Puertollano et dans la région, «ce qui nous rend très heureux », bien qu’elle admette que le chiffre est encore« minime». Quant aux pays d’adoption, les principaux sont à nouveau les Pays-Bas, la Belgique, la France, l’Italie et le Royaume-Uni.

Dans le cas du Royaume-Uni, la présidente de l’Association ‘Huellas’ de Puertollano indique que l’impact de sa sortie de l’Union européenne (UE), plus connue sous le nom de ‘Brexit’, ne s’est pas encore fait sentir. Mais elle reconnaît que ce ne sera vraiment qu’à partir de 2021 que l’impact sera plus important car jusqu’au 31 décembre de cette année, ‘tout devrait rester identique au niveau des procédures’. A partir de 2021, même si les animaux pourront continuer à voyager au Royaume-Uni malgré le «Brexit», le processus sera «plus long et plus lent», surtout en matière de vaccinations et de permis.
En tout cas, en janvier de cette année, 14 chiens ont encore pu être envoyés au Royaume-Uni par Huellas pour leur adoption, de sorte que pour le moment « le » Brexit  » ne nous affecte pas directement, même si nous devons nous y préparer. » De plus, les coûts de transport des animaux devraient également augmenter lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne.


Financement et bénévoles. 

Malgré les bonnes données des adoptions, l’Association ‘Huellas’ de Puertollano a connu en 2019 des moments ‘très compliqués’ en raison de l’insuffisance des ressources et des finances et du manque de bénévoles. À la fin de l’année dernière, la Municipalité a payé 30.000 des 40.000 euros de sa subvention annuelle de 2019, soit un quart de moins que convenu pour 2019 et encore rien pour 2020.
Concernant le volontariat, Karen Caws lance un appel à la société de Puertollano pour qu’ils collaborent avec le Centre d’Accueil pour Animaux Abandonnés, et notamment les jeunes, soulignant que « le volontariat est très positif, notamment pour les étudiants, car ils peuvent le mettre sur leur CV et cela les aide lors de la recherche d’un emploi ». Elle encourage également les universitaires qui étudient la médecine vétérinaire à venir au refuge « pour prêter main forte car ils apprendront sûrement beaucoup ». « Le bénévolat est un travail très gratifiant pour celui qui le réalise, et dans ce cas aussi, l’aide nous serait très utile pour promener les chiens, les brosser, etc. », ajoute Karen Caws.//

« ART ET PROTESTATION CONTRE LA CHASSE » // ElDiario.es // El Caballo de Nietsche // 31.01.20

Paco Catalan

Pour la neuvième année consécutive,la Plateforme N.A.C(Non A la Chasse)à appelé à manifester contre la chasse,et particulièrement contre l’utilisation des chiens qui aboutit à l’exploitation, la maltraitance et l’abandon entre autre de milliers de galgos et podencos.

Paco Catalan

Ce premier dimanche de février qui coïncide une fois de plus avec la fin de la saison de  chasse, il y aura 39 cortèges en Espagne ainsi que dans cinq autres villes européennes (Cologne, Amsterdam, Toulouse, Milan et Gand) en coordination avec plus de 600 organisations et partis politiques.

Paco Catalan

Une de ces organisations est  » Capital Animal-Plateforme d’art, de culture et du droit des animaux  » qui a proposé une exposition itinérante avec une sélection de vignettes de l’artiste Paco Catalan, mondialement reconnu pour son engagement envers la cause animale. Depuis plusieurs années ce dessinateur publie quotidiennement des vignettes sur les réseaux sociaux à travers lesquelles il dénonce sans complaisance et avec une grande sensibilité l’immense injustice et l’horrible violence dont sont victimes les animaux. Un des chevaux de bataille de Paco Catalan est la dénonciation de la chasse.

Paco Catalan

Plus un animal est vulnérable plus il a  besoin d’être défendu. C’est la devise adoptée par la Plateforme N.A.C. Dans son manifeste de 2020 qui sera lu à la fin de tous les rassemblements organisés, la N.A.C rappelle à quel point la chasse avec des lévriers est « la plus cruelle des formes de chasse car elle englobe la mort des proies et le tourment sans fin des chiens qui ne sont que des instruments. Les animaux chassés deviennent des trophées et les chiens, blessés, abandonnés, humiliés sont éliminés de la pire des manières. »

Paco Catalan

Environ 50 000 galgos sont « écartés » chaque année, sans compter les podencos, setters, pointers et autres chiens de chasse. Ce sont des dizaines de milliers de chiens qui après une vie misérable (enfermés, attachés, affamés, apeurés, soumis à de terribles entraînements, exploités jusqu’au bout) sont abattus ou abandonnés car jugés inaptes pour la chasse, trop lents ou trop vieux. En fait tout simplement parce qu’ils ne sont pas bons pour la seule tâche que leurs tortionnaires voudraient leur faire exécuter.

Paco Catalan

La société espagnole est de plus en plus sensible au thème de la violence de la chasse comme l’a récemment démontré le retentissement qu’a provoqué la mort insoutenable de la chienne Alma tuée par un chasseur. Et pourtant au même moment au Congés des Députés, non seulement on attend toujours que soit votée une loi en faveur de la protection animale, mais de plus en ses rangs nous trouvons encore des instigateurs à la haine envers toutes les différences. Ces députés sans âme défendent les armes contre ceux qui n’en ont pas et soutiennent la violence contre les animaux à des fins bassement politiques.

Paco Catalan

Devant tant de barbarie nous avons l’obligation morale de faire face, de descendre dans la rue, d’unir nos efforts afin de contrecarrer ce mal et rendre hommage à ses millions de victimes. » Il n’est plus temps de lutter chacun de son côté » selon N.A.C , il faut s’unir dans un pays où le lobby de la chasse impose son trafic et où la troisième force parlementaire prétend faire de la chasse et de la tauromachie des matières enseignées à l’école et s’ingénie à poursuivre toute personne remettant en cause la suprématie de l’homme blanc occidental »

Paco Catalan

Ces gens nous présentent la chasse comme une tradition, un sport, une culture, un moyen de subsistance et même une méthode écologique pour réguler la faune. Mais en fait « la chasse consiste à tuer des animaux pour le plaisir ou l’argent » cela est une des « 7 vérités sur l’impact de la chasse en Espagne « ; rapport publié par les Ecologistes en Action. A lire absolument pour comprendre le pouvoir politique et économique de la chasse. Les six autres vérités sont : « la chasse n’est pas compatible avec la bio-diversité », « la chasse transforme les réserves naturelles en fermes d’élevage intensif et champs de tir », « la chasse n’est pas utile à la gestion de la faune, ni au contrôle des populations animales », « la chasse limite les droits de la majorité des citoyens « , « la chasse ne favorise pas le développement rural et est préjudiciable à beaucoup d’autres activités », « la chasse non seulement tue mais torture aussi ».

Paco Catalan

La poétesse Marta Navarro Garcia qualifie la chasse de : « passeport pour la préhistoire. Les chasseurs sont des cimetières ambulants et chaque fois qu’ils appuient sur la détente ils deviennent des braconniers du monde », on ne pourrait mieux dire.

« La chasse est argent, mort, sang, torture, machisme, destruction de la nature, attentat contre la vie sauvage, symbole de l’abandon des zones rurales, élitisme de la pire espèce, bruit de fusillade criminelle là où régnait le silence » conclu le manifeste de la N.A.C 2020. Les raisons ne manquent pas pour sortir ce dimanche manifester dans la rue contre tant de violence et défendre une société plus pacifique, plus empathique, plus juste et enfin briser ce cercle vicieux qu’est la chasse et faire l’histoire. //

¡ Appel aux dons et tirage au sort // Action à Sagunto pour les chiens les plus fragiles !

L’un de nos refuges-partenaires, SOS Animales Sagunto, accueille un grand nombre de chiens atteints de leishmaniose.
Pour ces chiens malades, des analyses complètes et régulières sont indispensables afin de contrôler l’évolution de la maladie et adapter le traitement.
Malheureusement, le refuge peine déjà financièrement à couvrir les dépenses vétérinaires urgentes et chaque année, le constat est le même: il ne reste plus d’argent pour ce poste et le refuge doit faire l’impasse avec les conséquences que l’on connaît pour ces chiens: le vétérinaire ne procède à ces analyses que dans l’urgence, lorsque l’état d’un chien s’aggrave soudainement mais alors il est souvent trop tard pour lui…

A ce jour, ce sont 25 chiens du refuge atteints de leishmaniose qui n’ont pas pu bénéficier d’une analyse depuis plus d’un an. Une analyse coûte 48 euros, ce qui représente un budget non négligeable de 1200 euros, somme dont le refuge ne dispose pas.
Nous avons donc décidé de les aider et de lancer cet appel aux dons pour les aider à réunir la somme et faire en sorte que ces chiens puissent être contrôlés.

Et pour vous remercier de votre soutien, chaque don de 10€ reçu se verra attribuer une chance de gagner une superbe aquarelle réalisée par Tullia qui mettra à l’honneur les chiens du refuge de Sagunto.
Quatre aquarelles seront mises en jeu pour cette action. Votre don sera divisé par tranche de 10€. Ex: 50€ versés = 5 chances de gagner.
Le tirage au sort aura lieu à la fin de la collecte, lorsque l’objectif des 1200 euros sera atteint alors tentez votre chance !

Pour faire un don :

– par virement: FR7610278365740001082270118 BIC: CMCIFR2A
– par Paypal (asso.action.invisible@gmail.com): Choisissez bien le mode « Envoyez de l’argent à un proche » et non « Achetez des biens ou des objets ».
En communication, merci d’indiquer : « Action Sagunto » + votre nom et votre adresse

Il n’y a pas de petit don… merci d’avance pour votre aide !!!!

« Le Seprona enquête sur une personne pour maltraitance animale à San Bartolomé de Tirajana (Gran Canaria)  » //

 » Le Service de Protection de la Nature (Seprona) de la Garde civile de la Comandancia de Las Palmas a ouvert une enquête, le 6 février, à l’encontre d’un homme de 42 ans en tant qu’auteur présumé d’un délit relatif à la protection des animaux domestiques, car il détenait quatre chiens dans des chenils dans des conditions qui « mettaient en danger leur intégrité physique ».

Un des chiens qui était en mauvais état – Guardia Civil – Archives


Les agents ont également ouvert une plainte administrative pour contrevenance à la loi 8/1991 du gouvernement des îles Canaries sur la protection des animaux, en raison de diverses irrégularités relatives aux carnets de vaccination obligatoires, comme l’a rapporté la Garde civile dans un communiqué de presse.

Les faits remontent au 16 janvier dernier, jour où le Seprona a reçu des informations d’un habitant sur l’existence de plusieurs chiens en mauvais état de santé dans les installations d’une entreprise de la ville de San Agustín, dans la municipalité de San Bartolomé de Tirajana.

Suite à cette information les agents du Seprona ont effectué une inspection en compagnie d’un vétérinaire du vice-ministère de l’élevage du gouvernement des îles Canaries à l’endroit indiqué, où ils ont rencontré un travailleur de l’entreprise.

Les agents et le vétérinaire ont ensuite inspecté les lieux et les animaux, qui étaient abrités dans deux zones distinctes : trois de race podenco, qui sont utilisés pour la chasse traditionnelle au lapin sur l’île, et un grand Danois.

Dans la partie inférieure des installations, ils ont trouvé des chenils faits de blocs et de béton, avec plusieurs cabines et ont pu constater que les conditions d’hygiène et sanitaires n’étaient pas adaptées aux chiens car ils n’avaient ni bac à nourriture ni nourriture à disposition au moment de l’inspection.

De plus, les chenils étaient « très sales et avec une grande quantité d’excréments », et le bac à eau en béton contenait très peu d’eau, d’une couleur verdâtre, totalement trouble et avec des restes de déchets et de solides flottant à sa surface ».

Les agents et le vétérinaire ont découvert quatre chiens, « très effrayés en présence de personnes », dans un état de « maigreur extrême », avec plusieurs lésions cutanées sur différentes parties du corps, y compris des plaies ouvertes. Un des chiens avait une partie de l’os de la queue visible, tous étaient infestés de parasites externes, et certains avaient les oreilles infestées de tiques.

Ainsi, à l’issue de l’inspection, sur base de laquelle les procès-verbaux signés par les intervenants ont été établis, et devant l’état de santé extrême des chiens et le manque de soins, ainsi que le manque de garanties que les conditions des animaux pourraient s’améliorer rapidement, les agents du Seprona et le vétérinaire officiel ont convenu ensemble du retrait des quatre animaux pour qu’il puisse recevoir les soins nécessaires et un suivi en conséquence.

De leur côté, les agents du Seprona ont fait le rapport de police obligatoire, informant le Tribunal compétent, de service, de Maspalomas de la confiscation préventive de trois podencos et d’un danois, ainsi que de l’enquête ouverte sur une personne en tant qu’auteur présumé d’un délit de maltraitance animale visé dans le Code pénal, dans son article 337.

A ce jour, les agents du Seprona continuent de surveiller l’état des animaux pour vérifier l’évolution, qui est jugée satisfaisante sauf pour l’un des 3 podencos saisis, qui a été admis dans un hôpital vétérinaire faute d’avoir pu récupérer sa masse corporelle via une alimentation normale. »

« Le refuge ‘Recal’ alerte sur le grand nombre d’abandons de lévriers dans la région d’Almendralejo » // Estrémadure // Hoy.es // 23.02.20

// Controverse. Fedexcaza dément les chiffres et souligne que la plupart des chasseurs prennent soin de leurs chiens.

Les lévriers occupent plusieurs chenils dans le refuge d’Almendralejo. Esther HC

La Journée mondiale des lévriers  est célébrée chaque année le 1er février. Le lévrier est une des races de chiens les plus anciennes de notre pays, mais le mois de février n’est précisément pas une belle période pour ces chiens. «Les lévriers sont utilisés dans notre pays essentiellement pour la chasse, et certains propriétaires les relachent dans la nature, les abandonnent dans un refuge, ou même les sacrifient lorsque le lévrier ne leur sert pas, ou qu’ils considèrent qu’il est trop âgé pour courir assez vite». C’est ce qu’affirme le refuge Refugio Canino de Almendralejo (Recal), qui souligne encore que février est le mois où l’on abandonne le plus de chiens de cette race.

« Ils sont abandonnés, abattus, pendus aux arbres ou on leur arrache la puce avant de les relacher dans la nature. Le refuge connaît pour l’instant une entrée massive de lévriers. » C’est Magdalena Sanguino, la présidente de Recal, qui parle ainsi. « Ils les relachent dans la nature lorsqu’ils ont deux ou trois ans, car il y en a toujours d’autres qui courent plus vite, et ceux qui dépassent cet âge sont abandonnés à leur sort. »

Le refuge Recal explique qu’il a recueilli jusqu’à quatre-vingt-dix lévriers par saison. « Maintenant, le nombre a un peu baissé parce que nous avons fait une liste d’attente, donc chaque fois que quelqu’un veut abandonner un chien au refuge, on les appelle au fur et à mesure que nous leur trouvons des familles, pour ne pas que les chiens s’entassent au refuge. »

Certains chasseurs font de l’élevage sélectif, précise Sanguino, et sélectionnent les spécimens selon qu’ils chassent ou non. «Cela a pour effet que beaucoup ne sont pas sociables et ont peur des gens. Il est presque impossible de les ‘apprivoiser’, car ils n’ont pas été socialisés.

« Souvent, ils ne connaissent que leur propriétaire et ne connaissent rien du monde, juste la campagne, ce qui explique qu’ils sont paniqués au moindre bruit. Beaucoup sont irrécupérables ».

Cependant, la présidente de Recal pense qu’après toutes ces années de travail sur la sensibilisation et le respect des animaux, « beaucoup de progrès ont été accomplis ».

«Avant les chasseurs laissaient les lévriers derrière la porte du refuge et le refuge était surpeuplé. Maintenant, la majorité des chasseurs ont un peu plus de conscience, mais on rencontre de tout».

« De plus, on constate qu’il y a davantage de dépôts de plaintes et qu’elles font plus souvent l’objet d’une enquête. Maintenant, il y a beaucoup de pression sociale sur les chasseurs et il y a aussi plus d’alternatives. »

Sanguino pense qu’un chasseur qui est une bonne personne peut attendre longtemps avant que son tour vienne sur la liste d’attente pour donner son lévrier au refuge et qu’il trouve une famille s’il est récupérable. « Le problème c’est que pour certains chasseurs, le lévrier est considéré comme un instrument de chasse, bien que, comme d’autres races, il commence petit à petit à être considéré comme un animal de compagnie. »

« Il existe malheureusement des mafias de lévriers et avec cela la peur des vols d’animaux, ce qui ne contribue pas à la normalisation de la race.  Malgré tout cela, il y a des lévriers adoptés et des campagnes de sensibilisation, en particulier à l’étranger et c’est ce qui fait que j’ai confiance dans le fait que les choses évolueront et changeront» poursuit la présidente du refuge.

Le refuge Recal pense que la pratique actuelle des chasseurs de relacher les lévriers dans la nature a pour impact que les refuges sont saturés par ces chiens. Et il est de plus en plus difficile de les faire adopter à l’étranger, car il y a beaucoup d’animaux espagnols. Une des solutions possibles que préconise le refuge Recal serait de limiter le nombre de chiens par chasseur.

José Maria Gallardo, président de la Fédération des chasseurs d’Estrémadure (Fedexcaza), dément ces affirmations et affirme que la plupart des chasseurs prennent soin de leurs lévriers et ne les abandonnent pas. «Toutes les organisations ont leurs brebis galeuses, je ne vous dirai pas qu’il n’y en a pas parmi les chasseurs, mais c’est une minorité».

Selon les chiffres comptabilisés par Fedexcaza, il y a environ 3.500 licences de chasse en Estrémadure et chaque chasseur peut avoir en moyenne trois lévriers. //