// Héctor C.V.G. refuse de témoigner devant la présidente du tribunal de Chantada et celle-ci estime qu’il existe un « risque de récidive pénale ».
La chienne ‘Alma’ après que H. C.V.G. lui a tiré dessus, l’a attachée par le cou et trainée sur le sol à Chantada (Lugo).
Le chasseur poursuivi dit maintenant qu’il ne reconnaît pas sa victime et refuse de faire une déposition malgré le fait que la vidéo enregistrée par un couple qui passait à cet endroit l’incrimine catégoriquement. Héctor C.V.G., l’homme qui a tiré avec son arme, attaché par le cou et traîné le corps de la chienne baptisée ‘Alma’ par les animalistes, la blessant ainsi gravement, est venu ce matin à sa convocation suite à l’enquête ouverte pour délit de maltraitance animale devant le tribunal de Première Instance et d’Instruction de Chantada. Arrivé là, ce même homme armé qui selon les informations diffusées les premiers jours avait déclaré qu’il « pouvait tirer des coups de feu sur qui il voulait quand ça lui chantait», est resté silencieux. Il a juste refusé de reconnaître la chienne qu’on lui a montrée sur une photo et qui est morte quatre jours après à l’hôpital vétérinaire Rof Codina de Lugo suite aux blessures très graves qu’elle a subies.
À la fin de la comparution de l’accusé âgé de 65 ans, la juge Estefanía Peña a décidé de le priver des droits de possession et d’utilisation d’armes à feu et d’animaux. La magistrate considère ces mesures conservatoires prévues en principe jusqu’à la fin de l’instruction comme « nécessaires et proportionnées » car il s’agit d’un « chasseur » qui possède d’autres animaux (moutons) et qui « pourrait être en possession d’armes ». Pour le juge, ce sont « des circonstances qui augmentent le risque de récidive ». C’est pourquoi elle a prévu dans la même ordonnance que cette privation soit notifiée à la Garde Civile et aux délégations à Lugo du ministère régional du Milieu Rural et de l’Environnement afin qu’ils veillent au respect de ces mesures provisoires.
Le cas de la torture et de la mort d’Alma s’est répandu comme une traînée de poudre après la diffusion de la vidéo réalisée par un couple qui passait par l’endroit où se sont déroulés les faits à Soilán do Monte (Pereira, Chantada) et qui, après avoir entendu un coup de feu, ont pu filmer la séquence dans laquelle on voit le chasseur traîner la chienne sur environ 200 mètres, certainement pour l’achever chez lui. L’accusation populaire, exercée par des groupes de défense des animaux tels que l’Association Mundo Vivo des Asturies, la Protectora de Animales de Lugo, l’Association El Refugio et le parti Pacma, pense que la chienne, qui avait donné naissance à six chiots quelques jours auparavant, appartenait à cet homme que la juge elle-même définit dans sa dernière ordonnance comme étant un chasseur.
Alma est morte le 3 décembre dernier des suites des tortures subies. Une balle a traversé ses deux humérus et si elle avait survécu, elle aurait perdu ses deux pattes avant selon les spécialistes qui l’ont prise en charge. La Xunta de Galice a pris ses chiots en charge et les a confiés à une soigneuse mais les 6 chiots ont dû être hospitalisés une semaine plus tard à l’hôpital de Rof Codina suite à une diarrhée sévère. Ils sont restés en observation et isolés pendant 7 jours à l’hôpital et hier, ils ont pu enfin sortir. //
« Le vétérinaire qui l’a examiné a constaté qu’Alma a reçu une balle qui lui a éclaté les deux humérus et qu’elle souffre de contusions cérébrales causées par des coups de bâton et de lacérations de la peau pour avoir été trainée sur le sol sur 200 mètres. »
La juez prohíbe la tenencia de armas y animales al cazador que torturó a la perra ‘Alma’
Héctor C.V.G. se niega a declarar ante la titular del juzgado de Chantada y ella cree que existe « riesgo de reiteración delictiva »
El cazador cazado dice ahora que no reconoce a su víctima y se niega a prestar declaración, a pesar de que el vídeo captado por una pareja que pasaba por el lugar lo incrimina rotundamente. Héctor C.V.G., el hombre que disparó, ató por el cuello y arrastró el malherido cuerpo de la perra bautizada luego por los animalistas como ‘Alma’, ha acudido esta mañana a su citación como investigado por un delito de maltrato animal al juzgado de Primera Instancia e Instrucción de Chantada. Allí, el mismo hombre armado que según trascendió en los primeros días había dicho que él podía « pegar tiros » a quien le saliera de « los cojones », ha guardado silencio. Solo ha negado reconocer a la perra rubia que le han mostrado en una fotografía, y que a consecuencia de las gravísimas heridas murió cuatro días después en el Hospital Veterinario Universitario Rof Codina de Lugo.
Al terminar la comparecencia del imputado, de 65 años, la juez Estefanía Peña ha dictado este jueves un auto en el que acuerda para Héctor C.V.G. la privación de los derechos de tenencia y uso de armas de fuego y de animales. La magistrada considera estas medidas cautelares previstas en principio hasta el final de la instrucción como « necesarias y proporcionadas » por tratarse de un « cazador » que posee otros animales (ovejas) y que « pudiera estar en posesión de armas ». Para la juez, estas son « circunstancias que incrementan el riesgo de reiteración delictiva« . Por eso dispone en el mismo auto que se libre oficio a la Guardia Civil y a las delegaciones en Lugo de las consellerías de Medio Rural y Medio Ambiente para que velen por que se cumplan estas medidas provisionales.
El caso de la tortura y muerte de Alma corrió como la pólvora después de que se difundiese la grabación realizada por una pareja que pasaba por el lugar de los hechos, Soilán do Monte (Pereira, Chantada) y que, tras escuchar un disparo, captó la secuencia en la que el cazador arrastraba unos 200 metros a la perra, supuestamente para rematarla en casa. La acusación popular, ejercida por grupos de defensa animal como la Asociación Mundo Vivo de Asturias, la Protectora de Animales de Lugo, la Asociación El Refugio y el partido Pacma, cree que la perra, que había parido seis cachorros días antes, pertenecía a este hombre que la propia juez define en su último auto como cazador.
Alma murió el pasado día 3 de diciembre por las secuelas de la tortura que padeció. Una bala atravesó sus dos húmeros y en caso de sobrevivir, según especialistas que la asistieron, habría perdido las dos patas delanteras. La Xunta de Galicia asumió la tutela de sus cachorros y se los confió a una cuidadora, pero una fuerte diarrea que acabaron padeciendo una semana después los seis animales de menos de un mes obligó a su ingreso en el Rof Codina. Durante siete días permanecieron en observación y aislados en el hospital y ayer ya se encontraban en condiciones de recibir el alta.
// Quatre volontaires de PACMA ont récolté 3 000 cartouches de chasse dans le parc naturel de l’Albufera de Valence en une heure et ont mis en garde contre la pollution de l’environnement par le plomb et le plastique causée par les chasseurs, qui sont également « responsables de la mort de millions d’animaux, y compris de leurs propres chiens. «
Des volontaires de PACMA récupèrent 3 000 cartouches de chasse à l’Albufera et alertent sur une pollution de l’environnement par le plomb qui en découle.
PACMA
Le Parti Animaliste PACMA a diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo montrant les sept sacs remplis de cartouches ramassées et le processus de collecte dans cette enclave naturelle de Valence, accompagné d’un message qui avertit que « la chasse tue et pollue ».
Une volontaire qui a participé à la collecte explique dans la vidéo qu’ils ont ramassé « des milliers de cartouches » dans la zone humide de l’Albufera alors que la loi sur la chasse « interdit l’utilisation du plomb dans les zones humides » et, de plus, « exige des chasseurs qu’ils ramassent leurs déchets lorsqu’ils ont terminé ».
Ces cartouches qui jonchent le sol ne sont « qu’un petit aperçu de ce qu’est la chasse, une activité violente qui, en plus de tuer chaque année des millions d’animaux dans notre pays, remplit nos espaces naturels, dont certains aussi emblématiques et aussi malades que l’Albufera, de plomb et de plastique « .
« Sans parler du fait – ajoute-t-elle – qu’elle nous prive d’une partie de nos espaces publics. Il nous a fallu beaucoup de temps pour arriver ici parce que de nombreuses routes publiques sont coupées pour que les animaux ne soient pas effrayés et que les chasseurs puissent s’en approcher plus facilement. »
La volontaire souligne que « c’est ainsi que les chasseurs prennent soin de la nature » et demande « la fin de cette activité violente », appelant la Generalitat « à contrôler ce type d’infraction contre l’environnement et à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour que l’on ne puisse pas chasser » dans le Parc Naturel de l’Albufera. //
Voluntarias de PACMA recogen 3.000 cartuchos de caza en l’Albufera y advierten de la contaminación ambiental por plomo
Cuatro voluntarias de PACMA han recogido 3.000 cartuchos de caza en el Parque Natural de l’Albufera de València en una hora y han advertido de la contaminación ambiental por plomo y plástico que provocan los cazadores, que también « son responsables de la muerte de millones de animales, incluyendo sus perros ».
PACMA
El Partido Animalista ha difundido en redes sociales el vídeo en el que se muestran siete bolsas llenas de cartuchos y el proceso de recolección en este enclave natural valenciano, junto a un mensaje en el que advierte de que « la caza mata y contamina ».
Según comenta una de las voluntarias participantes en la recolección en el vídeo, han recogido « miles de cartuchos » en un humedal como l’Albufera cuando la Ley de Caza « prohíbe utilizar plomo en los humedales » y, además, « exige a los cazadores que recojan los residuos cuando terminan ».
Estos cartuchos por el suelo son « solo una muestra de lo que es la caza, una actividad violenta que, además de cobrarse la vida de millones de animales todos los años en nuestro país, llena nuestros espacios naturales, algunos tan emblemáticos y tan enfermos como l’Albufera, de plomo y plástico ».
« Por no hablar -agrega- de que secuestra nuestros espacios públicos. Nos ha costado mucho llegar hasta aquí porque muchos de los caminos públicos están cortados para que los animales se puedan confiar y los cazadores puedan acceder a ellos más fácilmente ».
La voluntaria incide en que « así es como los cazadores cuidan la naturaleza » y exige « el fin de esta actividad violenta », reclamando a la Generalitat « que controle este delito ambiental y ponga medios » para que en el Parque Natural de l’Albufera « no se pueda cazar ».
// Yaiza est une podenca de trois ans retrouvée errante dans les rues du bourg de Churriana (Malaga) gravement blessée à la tête par une salve de chevrotine. La chienne avait un œil exorbité que l’on a dû énucléer, et il lui reste encore six plombs fichés dans le crâne. Carmen Manzano, présidente de l’association de protection des animaux, n’a aucun doute sur le fait que ces blessures ont été provoquées intentionnellement par un chasseur: « c’est une podenca, une chienne de chasse, il y a beaucoup de chasseurs en Churriana et nous sommes en pleine période de chasse ».
Les agents de la police locale ont retrouvé la chienne errant dans la rue Argelia, tout près des terrains de chasse de Churriana. Au lieu de la ramener au Centre Sanitaire pour animaux, les agents ont préféré contacter la Société de Protection de la Faune et la Flore qui a pris en charge la chienne: « La chienne présentait cinq à six impacts de chevrotine et un œil exorbité », nous dit Manzano .
La podenca a perdu son œil suite à l’opération de ce lundi: « elle avait un hématome à l’arrière de la cavité oculaire et son œil pendait. Le nerf optique était rompu, il n’y avait pas d’autre solution », nous explique la présidente de l’association: « après suture de la plaie la chienne restera avec un œil, il sera impossible de lui extraire les plombs de chevrotine de la tête, par conséquent Yaiza vivra toujours avec le risque mortel d’un empoisonnement au plomb. »
Depuis vendredi la chienne a été mise sous sédatifs, elle avait des puces et était terrifiée, elle n’a recommencé à manger que dimanche, « nous allons au moins essayer qu’elle ne souffre pas », précise Manzano.
UNE VINGTAINE DE CHIENS SAUVES
« On a du mal à comprendre ce qui se passe dans la tête d’un chasseur », nous dit la présidente qui hésite entre deux explications: « Soit Yaiza est entrée par accident sur le terrain de chasse et on lui a tiré dessus, soit elle n’a pas été bonne à la chasse et on lui a tiré dessus pour la punir. »
Depuis le début de l’année l’association Ciriana a sauvé 18 chiens; 4 d’entre eux avaient des signes évidents de maltraitance acharnée, 2 chiens avaient subi des tirs à la tête, un autre avait été pendu par la queue et un autre avait déjà succombé à ses blessures. Selon Mari Cruz Torres, porte parole de l’association écologiste de Churriana « Ces pauvres chiens de chasse finissent ainsi quand ils ne servent plus, quand ils ont peur des coups de feu, ou simplement parce qu’ ils ont contrarié leur maître. »
« Auparavant on se contentait d’abandonner ces chiens mais maintenant nous constatons une augmentation des actes de violence gratuite. Il suffit qu’un chien soit de trop pour qu’on lui tire dessus. Ces gens sont malades. Beaucoup de chasseurs désapprouvent ce genre de comportement. Ceux qui agissent ainsi sont de potentiels assassins: celui qui s’acharne de cette manière sur un animal peut très bien le faire sur une personne », déplore l’activiste.
Le département de la Protection de la Nature de la Police Locale de Malaga est en train d’enquêter sur l’affaire, mais ce genre de cas n’est pas facile. En effet les chiens maltraités, habituellememt utilisés lors de la chasse, n’ont pas de micro chip et il est donc très compliqué de retrouver le responsable des faits.
« Il est rare de retrouver un chien blessé par chevrotine »
Antonio Miguel Perez, trésorier de la fédération des chasseurs de Malaga assure n’avoir pas eu connaissance du cas et admet que le responsable est probablement un chasseur. « Ils ont sans doute essayé de se débarrasser du chien, ou il est possible que le chien cherchait à s’échapper et on lui ai tiré dessus; peut-être que le chasseur s’est fâché contre la pauvre bête et lui a tiré dessus parce qu’elle n’a pas voulu monter en voiture. Ou alors on l’a confondu avec un lapin; ce qui est sûr c’est qu’il est rare que l’on retrouve un chien dans ces conditions. »
Même si Antoine Miguel Perez nous précise que les chasseurs « nous aimons beaucoup nos chiens » et que cela lui paraît horrible, il est prêt à admettre qu’ « il y a des actes barbares, qu’il n’est pas rare de retrouver des chiens pendus aux oliviers quand ils ne servent pas », et il rajoute « cela est néfaste ». Il précise par ailleurs que la fédération ne dénonce pas ces pratiques même quand elle en a connaissance: « Ce que fait un chasseur avec son chien.. «
Yaiza a perdu un œil mais elle est vivante. Selon Carmen Manzano, après les démarches d’usage accomplies, la podenca a déjà trouvée une famille d’accueil : « Elle est blessée et doit être dans une maison bien propre plutôt que dans un refuge, nous nous chargerons par la suite de trouver un adoptant; probablement à travers l’association hollandaise Podenco World, qui à l’époque s’était occupée de Phantom, un podenco auquel on avait arraché la mâchoire avec une arme à feu. //
» Les associations estiment que 50.000 lévriers et podencos sont abandonnés chaque année à cause de la chasse. Le journal Publico.es a décidé de publier l’image de cette chienne malgré sa dureté pour dénoncer les cas de violence et de souffrance animale.
Daura, la galga gravement blessée a été abandonnée à Jaén / GALGOS 112
Signez notre pétition contre la maltraitance animale. Nous voulons que l’été 2019 marque la fin de la maltraitance animale : nous exigeons la réforme du Code Pénal afin de protéger les animaux face à la barbarie
L’association de défense animale Galgos 112 dénonce l’état de maltraitance dans lequel ils ont trouvé Daura. Cette galga n’avait « plus que la moitié du visage et son œil pendait, ne tenant plus à rien », précise l’organisation. L’Espagne reste le seul pays de l’Union Européenne à autoriser la chasse avec des lévriers ou d’autres races de chiens utilisés pour attraper des proies, ce qui les met en concurrence les uns avec les autres. Les associations estiment à 50.000 le nombre de lévriers et podencos abandonnés chaque année à cause de la chasse.
C’est suite à un signalement que Maria, membre de l’association Galgos 112 a pu se rendre sur les lieux où se trouvaient Daura. En sortant de sa voiture, celle-ci s’est retrouvée face à une galga déjà morte, et près d’elle, Daura, la galga « sans visage ». La chienne l’a suivie jusqu’à sa voiture malgré la gravité de ses blessures. En chemin, Maria a également pu sauver une autre galga, retrouvée dans un état squelettique.
Daura était équipée d’une puce, et son identifiant apparaissait dans le fichier des chiens volés. L’association a donc contacté son propriétaire, qui leur a cédé car il ne pouvait plus s’en occuper.
« C’est une chienne très sociable et reconnaissante, ce qui est incroyable au vu de son état. Son visage est le plus endommagé, mais elle a également d’autres morsures sur toutes les parties du corps », ajoute l’association.
A la suite de son sauvetage, Daura a été admise dans une clinique vétérinaire afin de lui retirer son œil et de réparer son visage. « C’est inadmissible, injuste, et cela doit cesser. Quelqu’un peut nous dire ce que nous devons faire pour mettre fin à toute cette souffrance ? », se demande l’association Galgos 112.
Les chiens ont été trouvés près de Linares, Jaén et ce n’est pas la première fois que l’association se retrouve face à des « cas horribles » de maltraitance animale. Cette organisation tire la sonnette d’alarme : « il est impossible de continuer à ce rythme sans aucune aide financière », au vu du nombre important de chiens abandonnés qu’elle recueille. «
» Les chiens, qui vivaient dans de très mauvaises conditions, ont été libérés et donnés en adoption par plusieurs personnes que le propriétaire accuse maintenant de soustraction frauduleuse.
Les chiens vivaient entassés dans une ferme en ruine située dans le quartier Abderitana d’El Trebolar. Enchaînés, négligés, faméliques, mal nourris, exposés au soleil et, pour certains, avec de graves blessures physiques. Ils étaient sous la seule surveillance de leur propriétaire, un habitant de la localité qui les utilisaient probablement pour la chasse et qui est aujourd’hui accusé de maltraitance envers ses animaux. Les chiens ont été libérés et donnés en adoption par plusieurs personnes anonymes qui, à leur tour, ont été dénoncées par le propriétaire pour soustraction frauduleuse. Les deux délits présumés, qui ont fait l’objet d’une enquête de la part de la Garde Civile d’Almeria, sont entre les mains du juge qui devra déterminer les responsabilités juridiques des deux parties.
Les événements se sont produits en août dernier, lorsque Silvia – nom fictif pour protéger son identité – a reçu un « appel à l’aide ». Elle a au départ été informée de l’existence d’un groupe de chiens qui vivaient dans de très mauvaises conditions dans une ferme en ruine située à El Trebolar. Indignée par les faits et sans en informer les autorités policières, elle s’est organisée avec un refuge anglais – basé à Malaga – pour transférer les chiens un matin très tôt dans une camionnette. Selon son témoignage, lors d’une première opération, « nous avons libéré » 27 chiens avec l’aide de plusieurs personnes. Lors d’une seconde opération, un mois plus tard, nous en avons libéré dix de plus. Huit sont morts par après.
La majorité ont été adoptés via plusieurs associations étrangères. D’autres attendent toujours dans des familles d’accueil. Certains ont eu besoin de soins médicaux d’urgence à cause des graves blessures qu’ils présentaient et tous, sans exception, gardent des séquelles suite à ce qu’ils ont vécu.
Par la suite, le groupe a décidé d’informer la Garde civile de ce qui s’était passé. Les agents ont confirmé que les animaux vivaient dans de « mauvaises conditions », comme en attestent les photographies et les rapports vétérinaires fournis par ce groupe de volontaires. Le propriétaire est accusé d’avoir commis un délit présumé de maltraitance animale et, à son tour, il a accusé les personnes qui ont participé au sauvetage présumé de soustraction frauduleuse. «Ce sera au juge de déterminer s’il s’agit d’un sauvetage ou d’un vol, mais nous n’avons pas peur des représailles. Nous le referions », réaffirme Silvia.
Manque de preuves
La Garde Civile d’Almeria a confirmé les faits au journal IDEAL. « Le propriétaire de l’animal fait l’objet d’une enquête pour délit de maltraitance envers les animaux, mais les preuves sont insuffisantes car les chiens ne sont plus là », déplore le Service de protection de la nature de SEPRONA. La Comandancia d’Almería rappelle la nécessité d’alerter la Police locale et la Garde Civile lorsque l’on constate un cas présumé de maltraitance animale. Il suffit d’appeler les numéros 062, 092 ou 112 pour le communiquer. Les agents sont spécialisés dans le sauvetage d’animaux en danger et disposent des outils nécessaires pour instruire la procédure « avec toute la charge de la preuve ».
Actuellement, la maltraitance animale est classée comme délit dans le Code Pénal avec des peines de prison allant de trois mois jusqu’à un an dans les cas graves, ou de six à 18 mois en cas de décès de l’animal. De plus, selon ce qu’a confirmé l’avocat Juan Gómez à notre journal, les peines vont de pair avec l’interdiction d’exercer un travail en relation avec les animaux. Les mêmes sources rappellent que l’abandon d’un animal est également un délit en Espagne. « Dans la pratique, si l’accusé n’a pas d’antécédents, il ne se retrouve généralement pas en prison », précise-t-il toutefois.
Les enquêtes et procédures relatives aux deux faits délictueux sont entre les mains des tribunaux de Berja. Une fois les déclarations ratifiées, la sentence sera rendue.
Le témoignage
Silvia se souvient encore les yeux pleins de larmes de l’angoisse qu’elle a ressenti, ce matin d’août, lorsqu’elle est allée sur place vérifier l’état des chiens qu’elle a ensuite transférés et mis à l’adoption. «Nous les avons trouvés dans une maison abandonnée à El Trebolar. Avec un lecteur de puces, nous avons vérifié ceux qui avaient une puce et, à la hâte, nous avons mis dans la camionnette tous ceux que nous pouvions. Il y en avait beaucoup et de races différentes. Je n’avais jamais rien vu de tel. Des chiens agonisants, sans eau, avec des blessures à vif, affamés, perdus au milieu des peaux d’une chèvre qui leur avait servi de nourriture, entourés de rats, d’ordures, de gants tachés de sang et avec des chaînes si courtes qu’ils ne pouvaient même pas se coucher », ajoute-t-elle.
Silvia s’arrête, reprend son souffle et continue: «Avant de partir, nous avons découvert une chienne terrorisée dans un trou. J’ai levé un matelas et elle avait ses chiots avec elle. Certains étaient morts. Les rats étaient en train de manger les bébés. » Horrifiée, elle se souvient toujours impuissante d’une podenca blanche « avec une patte pendante, qui ne s’est pas laissée attraper ». Silvia, qui est revenue sur les lieux un mois plus tard pour effectuer un second « sauvetage », souligne l’aide reçue par plusieurs protectoras étrangères pour replacer les chiens. « Mais aucune protectora espagnole », regrette-t-elle. En attendant la décision judiciaire, elle se justifie de ne pas être allée directement informer la Garde Civile « par peur » et par « méfiance » qu’ils ne fassent rien. Depuis lors, elle reconnaît qu’elle a du mal à trouver le sommeil et qu’elle a perdu « l’envie de vivre ». « On ne peut pas vivre et sourire quand on a connu le pire de l’être humain » conclut-elle.
Voies légales
La collaboration des citoyens est essentielle pour identifier de possibles cas de maltraitance animale dans la sphère domestique. Ils affectent principalement les chiens et les chats. Causer de la douleur ou du stress à un être vivant, que ce soit par action ou par omission, est un délit et doit être dénoncé.
En ce sens, tout citoyen a l’obligation morale de communiquer ce délit à une autorité de police. Si vous êtes témoin, il suffit d’en informer la Police Locale ou la Garde Civile soit par e-mail ou par téléphone aux numéros 062, 112 ou 092. Vous pouvez aussi vous présenter dans un des bureaux de police et, si vous le souhaitez, déposer une plainte officielle. Il est en tout cas peu ou pas utile de le faire via les réseaux sociaux.
Une fois le cas communiqué, ce sont les agents eux-mêmes qui doivent se rendre sur les lieux, vérifier et confirmer qu’il s’agit bien de maltraitance et, si nécessaire, transférer l’animal à un refuge pendant la durée de l’enquête. De plus, ils peuvent identifier son propriétaire, grâce au lecteur de puces, et enquêter sur les détails de ce qui s’est passé. Seule une autorité publique est autorisée à le faire. Ce ne sont pas des personnes anonymes ou les refuges, même si la vie de l’animal est en danger. Sinon, ils peuvent être poursuivis pour effraction, vol ou vol avec effraction. En outre, l’expertise vétérinaire commandée par l’autorité compétente est décisive pour traiter l’affaire, soit par voie administrative, soit par voie pénale. C’est la principale preuve du délit. La Garde Civile charge le SEPRONA ou Service de Protection de la Nature d’enquêter sur ces affaires. »
Version espagnole
« Acusan a un vecino de Adra de maltratar a 40 perros en un cortijo en ruinas
Los canes, que malvivían en pésimas condiciones, fueron liberados y dados en adopción por varias personas, que han sido denunciadas por apropiación indebida
Malvivían hacinados en un cortijo en ruinas ubicado en la barriada abderitana de El Trebolar. Encadenados, desatendidos, famélicos, desnutridos, expuestos al sol y, en algunos casos, con graves lesiones físicas. Lo hacían bajo la única supervisión de su dueño, un vecino de la localidad que posiblemente los usase para cazar y que hoy se enfrenta a un delito por maltrato animal. Los canes fueron liberados y dados en adopción por varias personas anónimas que, a su vez, han sido denunciados por el propietario por apropiación indebida. Sendos delitos, que han sido investigados por la Guardia Civil de Almería, están en manos del juez para dirimir las responsabilidades legales de ambas partes.
Los hechos ocurrieron el pasado mes de agosto, cuando Silvia -nombre ficticio para proteger su identidad- recibió una «llamada de ayuda». Le informaron entonces de la existencia de un grupo de perros que malvivía «en pésimas condiciones» en un cortijo en ruinas en El Trebolar. Indignada y sin notificar el caso a la autoridades policiales, se organizó con una protectora inglesa -con sede en Málaga- para trasladar a los perros de madrugada en una furgoneta. Según su testimonio, en una primera actuación, «liberamos» a 27 perros con ayuda de varias personas. En la segunda, ocurrida un mes después, a diez más. Ocho murieron posteriormente.
La mayoría fueron dados en adopción a través de varias protectoras extranjeras. Otros permanecen a la espera en casas de acogida. Algunos necesitaron atención médica urgente por las heridas que presentaban y todos, sin excepción, presentan secuelas por lo vivido.
Posteriormente, el grupo decidió poner en conocimiento de la Guardia Civil lo ocurrido. Los agentes corroboraron que los animales se encontraban en «pésimas condiciones» y así lo acreditan las fotografías y los informes veterinarios aportados por este grupo de voluntarios. El propietario está acusado de cometer un supuesto delito de maltrato animal y, a su vez, ha acusado a las personas que participaron en el supuesto rescate de apropiación indebida. «Será un juez el que determine si se trata de un rescate o de un robo, pero nosotros no tenemos miedo a las represalias. Lo volveríamos a hacer», se ratifica Silvia.
Falta de pruebas
La Guardia Civil de Almería ha confirmado a IDEAL el caso. «Al dueño de los animales se le está investigando por un delito de maltrato animal, pero no hay pruebas suficientes porque los perros no están», lamentan desde el Servicio de Protección de la Naturaleza, SEPRONA. Desde la Comandancia en Almería se recuerda la necesidad de alertar a Policía Local y Guardia Civil ante un supuesto caso de maltrato animal. Basta con marcar los números 062, 092 o 112 para comunicarlo. Los agentes están especializados en el rescate de animales en peligro y disponen de las herramientas necesarias para instruir las diligencias «con toda la carga de pruebas».
Actualmente el maltrato animal está tipificado como delito en el Código Penal con penas de prisión de tres meses a un año o, en los casos graves, o de seis a 18 meses si hay muertes. Además, según subraya a IDEAL el abogado Juan Gómez, las penas llevan aparejada la inhabilitación para ejercer empleos vinculados a animales. Las mismas fuentes recuerdan que abandonar a un animal también es delito en España. «En la práctica, si el acusado no tiene antecedentes, no suele acabar en cárcel», matiza.
Las investigaciones y las diligencias de los dos hechos delictivos están en manos de los Juzgados de Berja. Ratificadas las declaraciones, quedan vistos para sentencia.
El testimonio
Silvia aún recuerda entre lágrimas la angustia que sintió aquella madrugada de agosto, cuando comprobó personalmente el estado en el que se encontraban los perros que posteriormente trasladó y dio en adopción. «Los encontramos en una vivienda abandonada de El Trebolar. Con un lector, comprobamos los que tenían microchip y, a toda prisa, metimos en la furgoneta los que pudimos. Había muchos y de distintas razas», ha relatado a IDEAL. «Nunca había visto algo así. Perros agonizando, sin agua, con heridas en carne viva, muertos de hambre, revueltos entre los pellejos de una cabra que les había servido de alimento, rodeados de ratas, basura, guantes manchados de sangre y con cadenas tan cortas que no podían ni tumbarse», añade.
Silvia se detiene, toma aire y continúa: «Antes de marchar, en un agujero descubrimos a una perrita aterrorizada. Levanté un colchón y tenías cachorros consigo. Algunos estaban muertos._Las ratas se estaban comiendo a los bebés». Horrorizada, aún recuerda con impotencia a una podenca de color blanco «con una pata colgando, que no se dejó coger». Silvia, que volvió al lugar un mes después para realizar un segundo «rescate», señala la ayuda recibida por parte de varias protectoras extranjeras para reubicar a los perros. «Ninguna española», lamenta. A la espera de conocer la decisión judicial, justifica que no acudió a la Guardia Civil en un primer momento «por miedo» y «desconfianza» de que no hicieran nada. Desde entonces, reconoce que le cuesta conciliar el sueño y que ha perdido «la ilusión por vivir». «No puedes vivir ni sonreír cuando conoces lo peor del ser humano», concluye.
Cauces legales
La colaboración ciudadana es fundamental para localizar posibles casos de maltrato animal en el ámbito doméstico. Afectan a perros y gatos principalmente. Provocar dolor o estrés a un ser vivo, ya sea por acción u omisión, es un delito y debe ser denunciado.
En este sentido, el ciudadano de a pie tiene la obligación moral de comunicarlo a una autoridad policial. Si se es testigo, basta con poner el asunto en conocimiento de Policía Local o Guardia Civil. El asunto se puede trasladar a través de correo electrónico o de los teléfonos 062, 112 o 092. También se puede personar en dependencias policiales y, si se desea, presentar denuncia formal. De poco o nada sirve hacerlo a través de las redes sociales en cualquier caso.
Comunicado el caso, son los propios agentes los que deben acudir al lugar, corroborar que se trata de un maltrato y, si es necesario, trasladar al animal a una protectora mientras se realiza la investigación. Además, pueden localizar a su propietario, a través del lector microchip, y conocer los detalles de lo sucedido. Sólo una autoridad pública está autorizado para ello. No lo están personas anónimas ni protectoras, aunque corra peligro la vida del animal. De lo contrario, pueden incurrir en un delito de allanamiento, hurto o robo. Además, el informe pericial veterinario encargado por la autoridad competente es determinante para tratar el asunto, ya sea por la vía administrativa o por la vía penal. Es la principal prueba del delito. La Guardia Civil dispone del SEPRONA o Servicio de Protección de la Naturaleza para investigar estos asuntos. »
» La Garde Civile a ordonné l’ouverture de poursuites pénales à l’encontre de douze habitants de la région de Tierra de Barros, comme auteurs présumés d’actes de violence envers les animaux pour avoir donné la mort à 46 chiens au cours des trois dernières années.
Parmi les personnes inculpées, on retrouve un médecin vétérinaire de cette même région, qui est également accusé d’un présumé délit de falsification de documents.
En août dernier, le Seprona (1) de la Garde Civile de Hornachos a eu connaissance de la découverte, dans une oliveraie proche du site de San Isidro, municipalité de Ribera del Fresno, du cadavre d’un galgo en état de décomposition avancé, trouvé à côté d’un sac rempli de restes osseux.
Grâce aux contrôles effectués, il a été possible d’identifier par le biais de sa puce électronique le propriétaire de l’animal, un habitant de la même municipalité, qui a déclaré aux agents qu’il avait été sacrifié son chien par euthanasie pratiquée par un vétérinaire parce qu’ « il ne satisfaisait pas à ses attentes en matière de chasse» , selon ce qu’a déclaré la Garde Civile dans un communiqué de presse.
Le cadavre de l’animal et le reste des preuves rassemblées sur le site ont été remis au Département de l’Environnement du Service de Criminalistique de la Direction Générale de la Garde Civile afin de les analyser.
Les tests et les rapports amènent les agents à penser qu’il s’agissait d’une « pratique habituelle » utilisée par certains propriétaires d’animaux, qui bénéficiaient également de la collaboration d’un vétérinaire de la région.
Au cours de l’enquête, on a pu identifier 10 autres personnes, habitants de différentes municipalités de la région de Tierra de Barros, responsables du sacrifice de 46 chiens de chasse, tous jeunes et principalement des galgos. Tous ont été euthanasiés alors qu’ils étaient apparemment en bonne santé, sans aucune pathologie ni raison justifiant légalement leur sacrifice.
L’enquête a permis de constater que toutes les euthanasies pratiquées par le même vétérinaire l’ont été selon une « mauvaise pratique », dans la mesure où il pratiquait l’ euthanasie sans étourdissement préalable des animaux et même en dehors du centre vétérinaire.
Tout ceci donc en infraction à la réglementation relative au sacrifice des animaux domestiques, à la Loi sur la Protection des Animaux en vigueur dans la Communauté Autonome d’Extramadura, à la Convention Européenne sur la Protection des Animaux Domestiques mais aussi aux dispositions du Code de déontologie vétérinaire.
On a également été découvert que ce même praticien avait falsifié la cause de décès des animaux mentionnée dans le RIACE (2)en indiquant comme motif « maladie ou accident » au lieu d ‘ »euthanasie », cachant ainsi l’activité illégale qu’il menait.
Les procédures dirigées contre les douze personnes inculpées ont été communiquées aux tribunaux d’instruction de Villafranca de los Barros (Badajoz). «
(1) Seprona = Service de Protection de la Nature
(2) RIACE = Registre Identification Animaux de Compagnie d’Extramadura
» Ils ont été trouvés dans une propriété de Penáguila.
Deux des sept chiens trouvés dans la ferme de Penáguila | La Guardia Civil
Le Service de Protection de la Nature (Seprona) de la Garde Civile d’Alicante a sauvé un total de sept chiens qui se trouvaient dans une propriété de Penáguila et vivaient dans de très mauvaises conditions.
Les installations manquaient de ventilation et d’éclairage, avec des conditions d’hygiène déplorables et un manque d’eau ou de nourriture. Le vétérinaire qui accompagnait les agents a pu constater que les animaux avaient des puces et des plaies. Les agents ont rapporté que les chiens étaient attachés avec une courte laisse qui leur permettait à peine de se coucher et quatre d’entre eux n’étaient pas identifiés et leurs vaccins n’étaient pas à jour.
Le propriétaire, un homme de 62 ans, a été mis en examen pour diverses infractions en matière de Protection des Animaux de Compagnie, qui sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 18 000 euros.
Si vous constatez un cas d’abandon ou de maltraitance animale, la Garde civile a lancé la campagne #YoSiPuedoContarlo. Vous pouvez introduire une plainte par téléphone au numéro 062 ou via courrier électronique seprona@guardiacivil.org. «
Le site ABC.es a également relaté les faits dans un article en publiant cette vidéo: