Pétition // « Stopper le trafic massif et incontrôlé de chiens et chats vers l’étranger »

chtrckjuohehoiu-800x450-nopad

  • Texte de la pétition, traduit de l’espagnol:

Trafic animal d’Espagne vers l’étranger

Appel à la société Espagnole et aux autorités compétentes :

Tout le monde connait la maltraitance et souffrance infligée à ces animaux, car à la quantité (importation) on ne peut que déduire une exploitation économique de ce recours animal.

C’est pour cela qu’il est nécessaire de connaître et d’arrêter l’exportation massive d’animaux (chiens et chats principalement) de nos territoires autonomes vers des pays tiers, et que ceux qui ont été envoyés fassent l’objet d’un suivi et d’une surveillance de la part de nos autorités quant au respect des lois territoriales et accords internationaux.

En Espagne, ces pratiques sont dénoncées publiquement et l’on s’inquiète du fait que certaines associations – soit-disant sans but lucratif – favorisent et/ou participent à ces envois massifs, bien sûr, en se sucrant au passage.

Sept millions cinq cent mille chiens sont envoyés chaque année aux quatre coins de l’Europe, cela sans compter ceux qui sont envoyés en dehors de l’Europe. Il faut savoir que la mafia italienne –dans les seuls combats de chiens– brasse un montant approximatif de 750 millions d’euros. Ainsi, nos animaux sont envoyés –presque toujours – illégalement ou avec des documents falsifiés, prenant part à un commerce très rémunérateur.

Un business juteux si l’on sait que pour un coût zéro de départ, un chien se négocie 300 euros pour un laboratoire ou un centre de recherche en fonction du marché cible. La SEPRONA a démantelé plusieurs trafics mafieux d’animaux entre l’Espagne et l’Europe, spécialisés dans la falsification de documents d’adoption, impliquant notamment l’association italienne ‘Zampa par vitta’ … l’ANAA dénonce aussi les pratiques de ‘Newmascotas.com’.

Les animaux sont transportés dans des camions ou camionnettes, entassés, -beaucoup d’entre eux sont malades- pour des trajets interminables de plus de 36 heures et arrivent en Italie, Espagne, Allemagne, Hollande, Turquie, Albanie, Moldavie, Roumanie, république Tchèque, Slovaquie ou même jusqu’en Egypte ou au Maroc. Dans ces pays, ce n’est pas le paradis mais l’enfer qui les attend, utilisés comme matière première (simples objets) pour l’expérimentation médicale pharmaceutique ou cosmétique, pour leur fourrure ou même pour leur viande (selon le pays), ou encore pour les transformer en croquettes –pour nourrir d’autres animaux–, les utiliser sexuellement dans des pratiques zoophiles ou autres pratiques perverses … des centaines de milliers de chiens et chats sont empoisonnés, torturés dans des expériences chimiques, biologiques ou bactériologiques à des fins surtout militaires.

Afin d’enrayer cette extermination et cet holocauste, nous réclamons un avantage qui donne la priorité aux espagnols pour l’adoption dans les perreras de notre pays et de ne pas refuser ce droit puisque ces animaux sont destinés à l’extermination.

La SEPRONA a déjà découvert que plusieurs perreras, avec la collaboration de diverses assocations espagnoles de protection des animaux, traitent les adoptions vers des pays tiers qui les sacrifient en falsifiant les documents. Les paiements sont toujours effectués en espèces pour ne laisser aucune trace.

Une société n’est jamais parfaite, de là l’existence des lois et des sanctions, mais les citoyens se doivent de faire valoir chaque jour les valeurs qui rendent la dignité à nos vies.

La dépravation, la corruption gangrènent et finissent par tuer la liberté même mais aussi notre propre existence individuelle ou collective.

 

 

Publicité