ACTION INVISIBLE devient une association

Après plus d’une année d’existence en tant que réseau libre, ACTION INVISIBLE a choisit de continuer l’aventure en tant qu’association officielle d’aide aux refuges espagnols.

Nous espérons que ce nouveau statut nous permette de développer les différentes campagnes visant à améliorer le quotidien des bénévoles et des loulous de nos refuges-partenaires.

Dès à présent, vous pouvez soutenir nos actions en devenant membre adhérent. Il vous suffit d’imprimer et de remplir ce bulletin, et nous l’adresser avec votre règlement par chèque. Pour régler par virement bancaire, n’oubliez pas de mentionner en communication de votre virement « Adhésion » et de nous envoyer vos coordonnées courriel et postal par email.
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J’en profite pour remercier tous les followers invisibles qui nous ont permis de réaliser pas mal de choses cette première année, en comptant sur votre soutien fidèle pour ces nombreuses et longues années à venir Gracias amigos!

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« La lutte contre les galgueros en Argentine » // Diariopets.com // 3 juin 2016

  • Article traduit de l’espagnol par Angélique: http://diariopets.com/la-lucha-contra-los-galgueros-en-argentina/

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// Les galgos sont des chiens tranquilles, casaniers et de bons compagnons pour les enfants. Se sont aussi de grands coureurs, très rapides, ce qui fait qu’ils sont recherchés par les chasseurs qui parient de manière illégale sur eux dans les courses. Ceux qui sont sans scrupules les abandonnent, les pendent quand ils ne leurs sont plus utiles pour les courses ou la chasse. Dans cet article nous expliquons la lutte contre la maltraitance des galgos en Argentine.

1Quand s’est créé ce projet? et qu’elle en à été la motivation?

Alerta galgos s’est créé  il y a 2 ans, nous appartenons à une ONG de la province de Buenos Aires qui a dû, aux vues des menaces reçues  en lien avec cette activité, créer une branche parallèle qui nous permette de travailler de manière moins exposée. Alerta est né de la nécessité de concrétiser la gestion des plaintes  pour cette cause, et avec d’autres organisations nationales nous souhaitons en finir avec les courses de galgos dans le pays. C’est un travail conjoint, sans la participation de chaque voisin qui dénonce, de chaque protecteur, d’un village, qui font que l’information nous arrive, cela n’aurait pas été possible.  Ainsi nous faisons remonter l’information directement jusqu’aux autorités, (policières, juridiques ou politique de chaque lieu).

Pourriez-vous nous expliquer l’origine du sport des chiens de course en Argentine?

En premier lieu il faut clarifier le fait que les courses de chiens ne sont pas considérées comme un sport. Vous pouvez le vérifier au ministère des sports de la nation. C’est une activité ayant lieu dans les villages de manière clandestine, donc illégale.

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Actuellement quels types d’événements se font avec des galgos, et quels sont les secteurs de la société qui y adhèrent ou  s’y opposent?

Les galgos s’utilisent pour la chasse d’autres animaux et dans les courses. S’y oppose clairement tout citoyen sensible et avec des valeurs pour le droit à la vie, et le respect des animaux. Y adhèrent une partie minime de personnes qui le voit comme une tradition. Ils ne comprennent pas les conséquences de leurs actes. Il y a un groupe minuscule qui manipule ce secteur et l’amène à l’illégalité, la clandestinité, les paris, dans un but lucratif dont bénéficient les organisateurs.

Comment est-ce de lutter contre les courses? Vous préconisez la paix en faveur des animaux, avez-vous souffert d’agressions par les personnes en lien avec les activités galgueras?

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La lutte est permanente, rendez-vous compte que les galgueros font cette activité qui contient tant de délits et contraventions, dans l’ombre. Beaucoup d’actions se font à distance, d’où notre besoin d’être organisés et de regrouper toute l’information nécessaire pour intervenir rapidement.  Il ne suffit pas de les attraper sur la route en train de déplacer les chiens dans des caisses ou en train de vendre des produits toxiques. Nous n’arrêtons pas jusqu’à ce que les animaux soient repris, les responsables identifiés, et menés en justice. Cela crée des précédents ce qui permet qu’ils soient pris en compte au moment de travailler sur un projet de loi se référent à ce délit. Nous n’avons pas souffert d’agressions physiques, mais nous avons reçu des menaces, des campagnes diffamatoires pour nous discréditer. La publication de nos photos ou de nos adresses personnelles arrivant jusqu’à des galgueros nous menaçant de nous reprendre les chiens que la justice nous a confiés en dépôt légalement après les leur avoir pris. Quelques cas connus, certaines femmes d’autres associations ont été agressées physiquement et certaines personnes connues ont été menacées car ils se prononçaient contre les courses.

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Quels secteurs de la société vous appuient, et qu’elle est la position de l’état dans  cette situation?

Nous avons un grand appui de la société, des médias nationaux, de la communauté artistique, des associations nationales et internationales.

Le citoyen commun qui ne veut plus cela pour son pays en 2016.

L’état actuel s’est déjà prononcé en compagne au travers d’une publicité qui dit d’en finir avec les charrettes tirées par les chevaux, ainsi qu’avec les courses de galgos. De jour en jour il y a plus de gens qui se prononcent dans ce sens.

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Les activités galgueras ont-elles été interdites dans certaines provinces? Lesquelles et comment y êtes-vous parvenues?

Il y a plusieurs localités que se sont prononcées contre ce type d’abus, au travers d’ordonnances municipales qui interdisent les courses de chiens. Dans certaines provinces les contrevenants peuvent avoir 30 jours de prison et une amende de 6000 pesos.

Quel rôle ont les partenaires du projet et quel type de manifestations font-ils ?

Chaque membre d’ Alerta Galgo a un rôle spécifique. Les avocats travaillent sur les dénonciations, une autre équipe travaille à présenter des projets, faire des démarches administratives, des audiences, et il y a une équipe d’activistes qui s’occupe de sauver et récupérer les animaux, de les assister. Une autre équipe s’occupe de la diffusion, et organise des rassemblements nationaux comme celui du 21 octobre dans lequel participeront 14 provinces, celle du 26 février ou celle du 10 août, toutes en faveur du droit des animaux.

Etes-vous optimiste dans l’idée qu’un jour ce type d’activité prendra fin?

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Nous sommes réalistes, nous sommes dans un pays où nous ne voulons pas de maltraitance envers les humains ou les animaux. Aujourd’hui le projet de loi avec sanction du sénat national est entre les mains de députés et c’est l’un des thèmes de la commission de la législation pénale. Nous sommes convaincus que très bientôt il sera traité et approuvé, et je suis sûre qu’aucun politique n’osera se prononcer publiquement contre la défense des animaux.

Quel message donneriez-vous au public en général sur votre activité et sur le respect des animaux?

Simplement qu’ils essaient d’aider un seul animal sans tenir compte de l’espèce, ils y trouveront une reconnaissance et une fidélité qu’ils ne trouveront jamais chez l’humain. Qu’ils comprennent que nous ne sommes pas des fanatiques, qu’ils comprennent que:

LA DOULEUR, LA MORT, LA SOUFFRANCE, LA MALTRAITANCE, L’EXPLOITATION, L’ABUS OU LA TORTURE, NE SE MODERENT PAS, QU’ILS S’INTERDISENT! //

  • Retrouvez Alerta Galgo sur Facebook: https://www.facebook.com/Alerta.Galgo.Argentina/?fref=ts

« Un individu arrêté à El Ejido pour maltraitance ayant entraîné la mort de trois galgos » // CadenaSer // 5-6-16

  • Article traduit de l’espagnol: http://cadenaser.com/emisora/2016/07/05/radio_sevilla/1467716540_899216.html#?ssm=14092012-Ser-rs-1-Fb

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// La Police Nationale a arrêté à El Ejido (Almeria) un homme de 55 ans accusé d’avoir maltraité à mort trois galgos qui ont été remis à une clinique vétérinaire de la localité avec des symptômes évidents de négligence.

L’enquête a commencé le 30 juin dernier quand la clinique a rapporté qu’un individu a déposé au centre un chiot galgo d’à peine trois mois avec de graves symptômes de dénutrition.

Comme l’a indiqué la Commissaire, il se trouvait dans un état critique, vomissant et déféquant du sang, et est décédé malgré les soins prodigués rapidement par les vétérinaires.

Dans leurs recherches, les agents ont découvert que le même individu avait remis précédemment deux autres chiens de la même race et dans des conditions identiques, et que les deux étaient décédés en quelques jours de dénutrition et de négligence.

Devant cette situation, la Police Natinale a identifié l’homme et procédé à son arrestation comme auteur présumé de maltraitance animale, une procédure judiciaire est ouverte.

L’enquête a été menée par les agents de la Brigade de Police Judiciaire et la Brigade de la Police Scientifique du Commissariat de El Ejido. //

 

« La Guardia Civil enquête sur un citoyen de Ciudad Real pour la mort par pendaison d’un galgo » // ElDiario // 30-06-16

  • Article traduit de l’espagnol: http://www.eldiario.es/clm/Guardia-Civil-Ciudad-Real-ahorcamiento_0_532296995.html

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// La Guardia Civil enquête sur un citoyen de Ciudad Real, pour la mort par pendaison de son galgo, alors que le Service de Protection de la Nature (SEPRONA) de la Guardia Civil de Ciudad Real a été alerté sur la découverte des restes d’un chien, trouvé mort dans une conduite, dans une zone rurale près de la capitale.

L’animal, qui d’après les indices, est mort depuis plusieurs mois, portait une corde autour du cou et présentait une symptomatologie coïncidant avec une morte par asphyxie, « tout porte à penser que la pendaison est la cause de la mort », a informé la Délégation du Gouvernement lors de la conférence de presse. L’analyse médicale a déterminé qu’il s’agit une femelle de race Galgo Espagnol, a confirmé la cause de la mort et la date approximative de la mort de l’animal, et les recherches ont conduit à découvrir l’identité de son propriétaire et présumé responsable, A.G.S., un citoyen de Ciudad Real de 44 ans.

Pour ces faits, le SEPRONA de la Guardia Civil a instruit une démarche pour un supposé délit relatif à la protection de la flore, de la faune et des animaux domestiques, lesquels seront jugés en Première Instance. La Guardia Civil remercie la collaboration citoyenne, qui a été fondamentale pour initier les premières recherches et rappelle qu’elle dispose d’un numéro d’attention permanente, le 062, pour rapporter n’importe quel type d’incident. //

« Dans un Guantanamo canin » // LaRioja // 14 mai 2016

  • Article traduit de l’espagnol par Caty: http://www.larioja.com/la-rioja/201605/12/guantanamo-canino-20160512003619-v.html  (vidéo sur le lien)

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// La police nationale sauve à Entrena 29 chiens enchaînés, blessés et sans nourriture.

La chambre d’Instruction numéro 2 de Logroño confie à l’APA Rioja, l’Association plaignante, le soin des animaux au titre du dépôt judiciaire.

Les six chiens dans un état plus grave ont été transférés par la police au Centre d’accueil.

Le juge a confié les 17 autres, au titre du dépôt judiciaire à la protection des animaux.

 

2Enchaînés, avec des blessures, des lésions, sans eau ni nourriture, transformés en squelettes vivants… Les effectifs de la police nationale ont secouru d’un cruel cauchemar une trentaine de chiens entassés dans une propriété clôturée près de la ville de Entrena, que le responsable, 38 ans avec des antécédents de maltraitance sur des animaux, avait converti en une sorte de ‘Guantanamo’ canin. L’individu a été arrêté et, après ses déclarations aux agents, a été libéré.

3L’opération a été lancée au début de Mars, lorsque l’Asociación Protectora de Animales (APA) de La Rioja, après avoir reçu plusieurs messages de voisins qui ont averti des « cris et des gémissements continus » des animaux, a décidé de déposer une plainte au siège de la police de la Rioja. Les agents présents sur le site, près de la ville de la colline Train, se sont retrouvés face à une image dantesque : « les chiens étaient attachés avec des chaînes, certains d’entre eux emmêlés, leur laissant une longueur inférieure à un demi-mètre, rendant impossible l’accès à l’eau, ou à l’abri quand il y en avait, en général, ils étaient très maigres, et certains avaient diverses blessures », selon les explications des responsables de l’APA Rioja au journal Diario LA RIOJA, qui en temps que partie civile dans cette plainte, a maintenant eu accès aux rapports et ordonnance du tribunal, puisque, à partir du moment où il s’agit d’un délit présumé de mauvais traitement animal, spécifié dans le Code Pénal, les notifications policières, ont été remises au juge de garde, à cette époque la cour d’Instruction n ° 2 de Logrono.

Les animaux restaient attachés sous les intempéries 24 heures par jour, certains avec de graves blessures au cou provoquées par les chaînes, malades, extrêmement maigres et entourés par les ordures et les excréments.

« Préserver leur intégrité »

Les propres agents de police impliqués dans l’opération ont décidé, suite au rapport du vétérinaire présent, dans lequel le professionnel signale que « six des animaux, cinq adultes et un chiot, présentaient une maigreur extrême, une atrophie musculaire, une faiblesse généralisée … ces blessures affaiblissant gravement leur santé », la saisie de ces animaux pour un transfert au Centre d’accueil de Logroño, en attendant le jugement.  À la réception des recommandations de la police, le juge a ordonné à la police de procéder au retrait des 23 animaux restants, « comme un dépôt judiciaire » à l’Association protectrice des animaux de La Rioja, « afin de préserver leur intégrité ».

L’association, qui a loué « le travail impeccable » les agents de police nationale et s’est félicite de l’injonction ordonnée par le juge, n’a seulement été en mesure d’accueillir dans leur refuge déjà bondé que six de ces animaux. Les 17 restants ont été recueillis dans des résidences canines privées, une dépense, qui comme l’entretien et les soins vétérinaires nécessaires à tous les animaux secourus, sort des caisses de APA Rioja.

Par action ou omission

« L’accusé responsable des conditions dans lesquelles étaient ses chiens, a probablement négligé intentionnellement l’obligation en tant que garant de ces animaux de leur fournir la nourriture nécessaire à leur développement normal, amenant les six chiens objet de la saisie, à se trouver dans d’extrêmes et regrettables conditions de santé », considèrent des sources proches de l’affaire, rappelant que le crime de la maltraitance des animaux, spécifié dans le code pénal en vigueur, en outre « la commission peut également avoir lieu par le biais d’un comportement par omission, tant que la non prévention de résultat, dans ce cas des lésions qui amoindrissent gravement leur santé, comme la minceur extrême, équivaut à sa cause ». // ROBERTO G. LASTRA