« Le refuge pour animaux de Puertollano s’oppose à la sortie de ses chiens pendant l’état d’alerte » // Cadenaser.es // 08.04.20

« Huellas vise ainsi à éviter l’utilisation des chiens comme «laissez-passer» temporaires.

Chiens au refuge Huellas de Puertollano / Cadena SER

Avec le fait que les chiens sont un des motifs possibles pour sortir dans la rue pendant l’état d’alerte, les refuges de nombreuses régions d’Espagne ont vu leurs adoptions se multiplier ces dernières semaines. Celui de Puertollano a lui, en revanche, bloqué toutes les sorties de ses chiens. 

Karen Caws, présidente du refuge Huellas

La raison est simple : s’assurer que les personnes qui adoptent un chien le fassent parce qu’ils le veulent vraiment, et non parce qu’ils sont ‘un laissez-passer’ temporaire. Cela a pour conséquence que près d’une cinquantaine de chiens ne pourront pas être adoptés avant la levée de l’état d’urgence, avec la garantie que la famille où ils iront sera la meilleure pour eux. 

À ce stade, et malgré le fait qu’ils aient reçu beaucoup plus de demandes que d’habitude, le protocole strict est maintenu: premier contact téléphonique, remplissage d’un questionnaire et visite à domicile par des volontaires de Huellas. Selon le refuge, ceux qui veulent vraiment adopter un chien peuvent « comprendre cela sans problème ».

Le résultat de ce blocage des sorties étant que le nombre de chiens présents actuellement au refuge dépasse les 300 de moyenne de ces dernières années. Pour s’assurer de la continuité des soins quotidiens pendant l’état d’alerte, Huellas a fourni une liste avec les données des volontaires actifs avant le confinement, soit une dizaine de personnes dont deux seulement ont dû renoncer pour raisons de santé. Tout cela fait que les habitants à quatre pattes de la route d’El Villar n’ont pas du tout remarqué le coronavirus … à part le fait que le pain se fait un peu rare.

Pendant cette période particulière, Huellas continue à recevoir des dons de l’étranger et la collaboration du vaste réseau de partenaires internationaux, dont de nombreux envois de masques en tissu, de gants ou de tablettes de javel. 

Si vous voulez écouter l’interview de Karen Caws , présidente de Huellas Puertollano , vous pouvez le faire ici :

https://play.cadenaser.com/audio/031RD010000000003169/?leer=on

Vidéo : Interview de Karen Caws / Huellas et la crise du coronavirus: situation du refuge animalier de Puertollano / Hoy por Hoy Ciudad Real 8 avril

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« Le ministère public portera son attention sur les adoptions de chiens prétextes pour sortir se promener pendant l’état d’urgence » // 20Minutos.es // 30.03.20

Le procureur de la section de l’environnement, Antonio Vercher, a déposé une demande en vue de renforcer la vigilance du Ministère Public sur les dérives que provoque la quarantaine due au Coronavirus, et plus particulièrement sur l’adoption de chiens comme prétexte à pouvoir sortir pendant l’état d’urgence. Chiens qui par la suite risquent fortement l’abandon.

La demande du procureur vise plus particulièrement la protection des animaux domestiques, le chien en premier: « nous sommes face à un véritable problème car nous n’avons aucun cadre légal pour répondre à ce phénomène », prévient Antonio Vercher.

« Paradoxalement cette crise a des effets positifs sur l’environnement en Espagne et dans le monde en diminuant les hauts niveaux de pollution atmosphérique mais d’un autre côté nous avons à faire face à de nouvelles conséquences négatives qui peuvent surgir à tout moment. »

Antonio Vercher rappelle que le décret royal concernant l’état d’urgence autorise de sortir les chiens pour de courtes promenades afin qu’ils puissent faire leurs besoins. Ce décret autorise également les déplacements pour nourrir les animaux de ferme et des refuges animaliers.

Le procureur ajoute « on constate un nombre très important d’adoptions et ce dés le début de la période de l’état d’urgence, certains refuges reconnaissant même avoir placé la totalité de leurs animaux, des chiens pour la plupart, et d’autres refuges admettent même que les adoptions continuent par internet. Le problème consiste dans le fait que nous ne pouvons pas savoir si ces adoptions sont réalisées en toute bonne foi ou si elles sont un simple prétexte pour sortir se balader »

Antonio Vercher demande instamment aux autorités d’être vigilantes au sujet de ce problème de nature frauduleuse et prévient qu’il est très probable qu’une fois l’état d’urgence levé le nombre d’abandons de chiens adoptés à cette époque d’urgence sanitaire se révèle très important.

Il rappelle que « l’abandon d’animaux dans des conditions pouvant mettre en danger leur vie et leur intégrité constitue un délit. »

Antonio Vercher demande à toutes les autorités publiques ou privées concernées qu’elles informent le Ministère Public de quelque abandon que ce soit .Il demande également au ministère de l’environnement une enquête permettant de quantifier ce genre de problème afin de faire face à de futures pandémies. //

«  »Les 90 podencos de Mogán » qui étaient à Agüimes ont été secourus et transférés à Bañaderos. »// Iles Canaries // 04.04.20

« Au cours de la journée d’aujourd’hui, trois véhicules de la Garde Civile, une de la police locale d’Agüimes et un véhicule de recueil d’animaux se sont rendus à Vargas, dans la municipalité d’Agüimes, pour transférer les chiens qui se trouvaient dans des installations dénoncées par des animalistes à de nombreuses reprises.

C’est le cas de maltraitance animale qui a duré le plus longtemps aux Canaries et le plus médiatique. 

La première plainte a été déposée en 2013 lorsque ces 90 chiens se trouvaient dans la municipalité de Mogán. PACMA a déposé une autre plainte en 2015. Dans les vidéos présentées par les animalistes, on peut voir des chiens maltraités, à la fois pour leur extrême maigreur et l’entassement de nombreux animaux dans des chenils très étroits, et aussi attachés 24h / 24.

Après les plaintes à Mogán, le propriétaire des podencos avait décidé de les emmener à Vargas, dans la municipalité d’Agüimes, où il a installé une « ferme » avec les mêmes caractéristiques, qui a également été dénoncée par les animalistes. Aujourd’hui, ils ont finalement été « secourus » et transférés au refuge de Bañaderos, où nous espérons que « les 90 podencos de Mogán connaîtront enfin une fin heureuse. »

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 » Enfin !!!!!!! Ce samedi 4 avril 2020, sept ans après la première plainte enfin les « 90 podencos » ont été sauvés. Un total de 84 chiens ont été emmenés au refuge de Bañaderos lors d’une mission à laquelle ont participé la Garde Civile, la Police Locale et des bénévoles du refuge pour animaux.

Cette photo je l’ai prise en 2013 quand ils étaient à Los Albarianes (Mogán) et j’ai été très heureux de savoir que ce podenco noir et blanc que l’on voit à gauche est l’un des survivants.

Aujourd’hui, je me sens très heureux parce que j’ai toujours dit que même pour en sauver un seul, cela valait la peine de faire beaucoup de bruit, de récolter 115.000 signatures avec une pétition, de parler d’eux à la radio, etc pour qu’on les oublie pas. Je les ai même placés avec une marque sur Google Maps pour que la justice ne perde pas leur trace… Je n’ai pas participé au sauvetage mais j’ai le sentiment d’en faire partie. Merci à toutes les personnes qui ont suivi ce cas depuis toujours et qui continueront à le faire parce que maintenant commence une mission difficile qui est de trouver un foyer pour chacun d’entre eux. Au cours de ces années, j’ai pu collecter quelques fonds qui seront destinés à couvrir en partie les dépenses et je vous dirai comment et quand cela se passera. Je n’ai pas plus de détails à vous donner pour l’instant. La nouvelle a été publiée sur https://www.grancanariatv.com/2020/04/rescatados-los-90-podencos-de-mogan-que.html?m=1 « 

« Le Parlement Européen réfute les accusations des animalistes selon lesquelles les galgos sont maltraités en Espagne » // La Opinion de Zamora // 20.03.20

// La Fédération Espagnole de Chasse a exigé des excuses de Mediaset pour avoir à nouveau accusé les chasseurs d’abandonner et de maltraiter leurs chiens.

Le Parlement Européen a rejeté une pétition portant sur la maltraitance subie par les lévriers. La pétition, présentée par l’Association des Organisations Européennes de Bien-être Animal, appelait à l’adoption de lois uniformes sur la protection et le bien-être des animaux, particulièrement « pour lutter contre la maltraitance des lévriers par les chasseurs ». Cette association animaliste accuse les chasseurs espagnols d’élever des lévriers pour la chasse dans des conditions épouvantables, ceux-ci étant « abandonnés ou assassinés brutalement ».

Le Parlement Européen réfute les accusations des animalistes qui disent que les galgos sont maltraités en Espagne

Le pétitionnaire a demandé au Parlement européen d’adopter des lois uniformes sur la protection et le bien-être des animaux, en particulier « pour lutter contre la maltraitance des lévriers » et demande que le Parlement Européen fasse pression sur le gouvernement espagnol pour qu’il prenne des mesures et revoie sa position sur cette question.

Le Parlement Européen a décidé de faire confiance à la bonne gestion du gouvernement espagnol en matière de maltraitance animale (les principes de proportionnalité et de subsidiarité doivent être respectés) et rejette la demande des groupes animalistes.

Le président de la RFEC, Ignacio Valle, a beaucoup apprécié cette nouvelle, car « l’Espagne est un pays engagé contre la maltraitance animale et cela a été démontré par le Parlement Européen. Grâce au travail de la RFEC (*) en Europe au travers de la FACE (**), nous pouvons dénoncer toutes les attaques et les mensonges répandus envers notre collectif, comme cela a été le cas avec l’attaque récente de l’eurodéputée Laura Huhtasaari ».

(*) RFEC = Fédération Royale de Chasse Espagnole

(**) FACE = Fédération des associations de chasse et de conservation de la faune sauvage de l’Union Européenne

D’autre part, la RFEC a demandé des excuses à Mediaset suite à l’attaque envers les chasseurs de Jorge Javier Vázquez, le présentateur de l’émission de Telecinco ‘Survivor’, lors de sa diffusion le 19 mars. Celui-ci a déclaré, en parlant des lévriers, qu ‘ »il y a beaucoup de chasseurs qui les abandonnent « et il a ajouté que  » les chiens ne devraient pas être utilisés pour la chasse « .

La RFEC a rappelé aux responsables de Telecinco que toute la communauté des chasseurs condamne l’abandon et la maltraitance de tous les chiens, et désapprouve le fait que Mediaset « permette en toute impunité la criminalisation d’un million de chasseurs espagnols par M. Vázquez , celui-ci se basant uniquement sur ses propres idées animalistes et anti-chasse, et ignorant les seules statistiques officielles existantes, établies par le SEPRONA de la Garde civile, qui prouvent le contraire. « 

De même, la Fédération espagnole a exprimé son indignation face à l’utilisation par son présentateur d’un programme tel que « Survivors » « pour faire entendre la voix des intérêts animalistes radicaux qui demandent l’interdiction de chasser avec des chiens, et cela, dans une tentative flagrante de manipuler l’opinion publique contre l’activité de chasse « . //