« A Cordoue, les institutions publiques subventionnent des corridas et des festivités traditionnelles durant lesquelles des cailles et des pigeons vivants sont placés dans des canons, avant leur mise à feu.

Cet été, plus de 60 000 animaux seront torturés et tués durant les fêtes populaires. « Il est donc impossible de célébrer ces fêtes sans massacrer des animaux ? », s’interroge Equo sur Twitter. Le parti politique (adhérent au parti Vert Européen) a lancé une campagne de sensibilisation sur cette plateforme, qui tend à mettre fin à ces pratiques abusives et terrorisantes lors des fêtes populaires espagnoles. « Avec l’été arrivent les fêtes traditionnelles dans les villages, et beaucoup d’entre elles sont basées sur des pratiques barbares et incompréhensibles de nos jours, comme celle du Toro Enmaromado (taureau attaché) (Zamora), du toro embolado, ou encore le « lancé de rats de Puig » qui consiste à lancer sur ses voisins des rats morts. », déclare le parti politique à travers un communiqué.
Equo Animales dénonce ces pratiques abusives et demande aux municipalités de continuer à célébrer ces festivités sans imposer de mauvais traitements aux animaux. Une vision qui, selon le parti, devrait être étendue à l’ensemble du territoire, sans exclure pour autant le plaisir et l’amusement dans ce type de festivités. « De la même manière, nous exhortons le gouvernement à renverser les politiques animalières du PP (Parti Populaire espagnol) afin d’amorcer le changement vers un pays sans mauvais traitements envers les animaux », souligne Equo.
Au pays basque, le groupe Equo Berdeak a sollicité le gouvernement basque afin d’annuler le spectacle Super Grand Prix ainsi que celui des Vaquillas Txiki de Vitoria, considérés comme illégaux. Fin juillet, de la même manière, avec l’abstention des citoyens, le vote en faveur du Parti Populaire et le vote contre l’équipe gouvernementale – PSPV, Compromís et València en Comú -, nous avons réussi à faire un pas de plus contre les « bous al carrer » et « bou amb corda ». Grace à cette lutte, pas à pas, nous arriverons à l’interdiction de cette barbarie, où le taureau est attaché à une corde.
A Majorque, où Equo fait partie du mouvement « Més per Palma », à l’approche des fêtes de Sant Joan, aucune demande n’a été déposée pour l’organisation de la traditionnelle corrida. Si cela reste tel quel, la plaza de toros de Muro, aussi appelé La Monumentale, n’accueillera pas de festivités, une première depuis des décennies. Cette situation est rendue possible grâce à la loi de protection des animaux, dite « loi des Baléares sur la tauromachie », inspirée de la loi des Baléares qui interdisait les corridas impliquant du sang et la mise à mort des taureaux.

En Andalousie, Equo Córdoba a demandé à la mairie d’El Viso ainsi qu’à d’autres municipalités de la Province, mais aussi au conseil provincial d’arrêter toute promotion, collaboration et subvention d’évènements durant lesquels des animaux sont torturés. Il réclame également au Gouvernement régional d’Andalousie et à d’autres institutions publiques de protéger les mineurs en éloignant les enfants de la violence générée par la tauromachie. María Carnero, porte-parole d’Equo Córdoba a encouragé le Conseil municipal d’El Viso à « dépasser ses traditions arriérées et à stopper la programmation d’évènements durant lesquels les taureaux sont maltraités et tués, auxquels peuvent assister les mineurs. »
En outre, la formation d’Equo à Cordoue a exprimé sa plus profonde indignation devant la tenue des événements « Gran Tirada de Codorniz », « Gran tirada de pichón » et « Tirada al pichón », programmés respectivement pour les foires et festivals de Conquista, Villanueva de Córdoba et El Guijo, organisés en collaboration avec le Conseil provincial de Cordoue. Elle a également dénoncé le « Concours de Tir à dos de mule et de mulet » organisé par la Délégation des Célébrations de la Mairie d’Aguilar, organisé dans le cadre de la foire aux bovins (Feria Real 2018).
Sur le même principe, Equo a exigé de la mairie de Voto (Cantabrie) qu’elle cesse d’utiliser des animaux lors des fêtes de la Gata Negra. Ils considèrent que l’utilisation d’un chat noir lors de cette célébration viole l’article 6.1 de la loi 3/1992 du 18 mars de protection des animaux dans la communauté autonome de Cantabrie. Pour cela, le parti politique a présenté un texte exigeant à la mairie de Voto, à la Consejería de Ganadería (équivalent du ministère de l’agriculture) et à la Direction Générale du Tourisme de Cantabrie d’adapter cette célébration à notre époque, comme l’ont déjà fait plusieurs communautés autonomes du pays, en remplaçant l’animal par une personne déguisée ou bien par une peluche. «