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// 36% des chiens abandonnés et 50% de ceux qui sont pendus sont des chiens de races utilisés pour la chasse selon les recherches de Seprona.
Lorsqu’ arrive la fin de la saison de chasse, les alarmes sonnent concernant l’augmentation des chiens abandonnés, maltraités et pendus; les statistiques données par les chasseurs et celles des associations protectrices des animaux sont diamétralement opposées. Cela suppose que même si l’on met toujours l’accent sur les chiens de chasse, les données du service de protection de la nature de la garde civile (seprona) ne se référent qu’aux interventions de ce corps (la seprona) précise Luis Solanas, sous lieutenant de la direction de la seprona.
Concretement selon les statistiques de chiens maltraités pour l’année 2016, dans 36,40% des cas les victimes d’abandon sont des chiens de chasse (galgos inclus), concernant les pendaisons on compte 18 chiens pendus dont 3 galgos, 6 chiens de chasse et 9 autres races soit 50% de chiens de chasse pendus. En ce qui concerne la maltraitance, 25% de ces chiens de chasse ont été victimes de sévices (coups et blessures )et 8,69 % en sont morts.
La Seprona a récupéré l’année dernière 136 chiens en état de dénutrition dont 27,2% étaient chiens de chasse, on retrouve le même pourcentage concernant l’empoisonnement, le commerce illégal, le transport illicite et les infractions pénales administratives concernant l’hygiène, la santé, le logement.
Les chiffres changent concernant les vols a la tire, rapines et kidnapping.
En 2016, la seprona a constaté la mort de 26 chiens par armes à feu et 11 blessures par balles, donc 27,7% des chiens de chasse sont victimes de blessures par balles et ce % monte à 65,38 quand il s’agit de mort par armes a feu. Concernant les vols 80,46% sont des chiens de chasse.
« Nous recevons tous les jours des plaintes de citoyens signalant la vente illégale d’animaux et des cas de maltraitance.
Les vols de galgos sont également souvent dénoncés soutient le sous lieutenant Solanas.
Au total 32,8% des animaux maltraités sont des chiens de chasse galgos inclus c’est à dire un chien sur 3.
« C’est un chiffre significatif et véridique mais la garde civile ne recueille pas toutes les données » précise Matilde Cubillo présidente de « Justice animale et de la fédération des associations protectrices et de défense animale de la communauté de Madrid » (FAPAM).
Miguel Valiño président de l’association BAAS GALGO est du même avis à tel point que « comme SOS RESCUE nous signalons chaque cas a l’administration ».
Miguel Valiño président de l’association BAAS GALGO est du même avis à tel point que « comme SOS RESCUE nous signalons chaque cas a l’administration ».
En fait, le problème de fond est qu’il n’existe aucune étude au niveau national sur les races les plus maltraités, chose essentielle pour aller au fond du problème.
Selon le spécialiste auquel on se réfère, on parle soit d’une race soit d’une autre, les chiens de chasse ou ceux potentiellement dangereux mis en vente.
Selon le spécialiste auquel on se réfère, on parle soit d’une race soit d’une autre, les chiens de chasse ou ceux potentiellement dangereux mis en vente.
Les seules données en notre possession sont celles de la seprona. « Il n’y a pas d’étude au niveau de l’état ou des communes, selon les races, dans l’agglomération madrilène entre 50 et 60% des chiens recueillis au refuge sont de chasse essentiellement des podencos » précise Cubillo.
« En ce qui concerne les pendaisons, quand les agents arrivent sur place les corps des chiens sont dans un tel état de putréfaction qu’il est impossible de savoir de quelle race ils étaient. » ajoute Cubillo.
Angel Nuño vice président de l’association de rehalas regionales españolas (arrecal) assure qu’ils sont les premiers à être en faveur de l’arrêt de la maltraitance.
« Les rehalas illégales nous font un tort que nous payons très cher. Dans 60% des cas nous avons un nombre connu d’animaux et l’obligation de signaler naissances et décès, nous avons presque chaque année des inspections de seprona et si il s’avère qu’un de mes chiens est manquant, on me demande des explications ».
Le problème est les 40% restant. « Il y a des rehalas sans décompte de chiens pouvant être qualifiées d’illégales mais l’administration laisse faire. En Aragon par exemple tu peux détenir 6 chiens sans les déclarer et nombre de personnes utilise des subterfuges divers et variés » explique Nuño, et lorsqu’on lui demande pourquoi l’on voit tant de podencos dans les refuges il dit que beaucoup de particuliers en possèdent et qu’ils ne viennent pas tous des rehalas.
Nuño nous rappelle que la saison de la chasse se tient entre octobre et février, selon la dernière étude de la fondation AfFFINITY des 104.501 chiens abandonnés recueillis par des sociétés protectrices en 2015, 7,7% l’ont été en février et 8% en mars. De fait c’est en juillet que l’on abandonne le plus de chien soit 9,2%. Cubillo nous fait remarquer que de toutes façons, l’élevage des chiens de chasse se fait toute l’année. //