- Lien de l’article original, traduit de l’espagnol: http://www.diariosur.es/costadelsol/201704/25/encuentran-decenas-bolsas-basura-20170425115424.html
- Les photos proviennent d’un autre article traitant du même sujet: http://www.revistaelobservador.com/opinion/50-redaccion/12283-videos-decenas-de-cadaveres-de-perros-aparecen-dentro-de-bolsas-de-basura-en-el-paraje-la-calera-de-torremolinos-el-vecino-que-lo-denuncia-sergio-morales-pide-responsabilidades-al-ayuntamiento-al-que-ya-habia-avisado-hace-dias
// Les ossements pourraient avoir plus de 10 ans selon les premières recherches,et se trouvent dans une ancienne carrière de Los Pinares.
Le service de Protection de la Nature (SEPRONA) de la Garde Civile investigue sur le cas de dizaines de sacs remplis de déchets ainsi que d’ossements de chiens dans les alentours de Torremolinos. Les restes de cadavres proviennent d’une ancienne carrière de chaux de Los Pinares, empilés entre les couches de résidus et de végétation. Cette affaire a été transférée aux tribunaux de la Police Locale selon l’information des forces municipales. Malgré que l’enquête n’en soit qu’à ses débuts, quelques associations de protection animale affirment que la proximité du lieu aurait servi de solution à la surpopulation canine. La carrière se trouve aussi à quelques mètres de la perrera de Torremolinos, gérée pendant des années par le Parc Animalier, dont le président a été récemment condamné à presque 4 ans de prison pour le sacrifice massif et injustifié de chiens et de chats, ainsi que la falsification de documents.
La Garde Civile affirme que « plus de la moitié des sacs » contenaient des déchets, ainsi que des ossements de chiens « ayant plus de 10 ans d’ancienneté ». Sergio Morales a dénoncé ce fait, c’est un habitant bien connu à Torremolinos pour son implication dans le défense de l’Environnement. Il a le soutient de la Mairie dans ces faits depuis la semaine passée. Morales a découvert ces dizaines de sacs pendant le début d’assainissement de la carrière, bien avant l’action municipale, qui permit de découvrir que pas mal de sacs poubelles contenaient des ossements de chiens. Il affirme que certains crânes et ossements « se décomposent sans les toucher », alors que d’autres « ont encore leur collier et leur peau », ce qui laisse croire à une mort récente.
Paradoxalement, la carrière convertie en décharge publique de déchets et dépôt de cadavres de chiens, est une partie de la route pédestre Camino Del Agua, signalée par la Mairie de Torremolinos comme point d’intérêt. Morales assure avoir demandé le nettoyage de cette zone depuis des « années ». Le Conseil affirme n’avoir aucune trace de plainte de la Défense de l’Environnement avant l’intervention de la Police Locale. Suite à un appel téléphonique, deux agents se sont rendus sur les lieux, afin de confondre « la vérité » des faits dénoncés par ce particulier. Dans le témoignage remis à la Justice, les policiers ont conclus avoir constaté des restes canins « se tenant depuis des années en ces lieux, étant donné le stade avancé des ossements ».
El Seprona est intervenu dans différentes rehalas à Torremolinos ces dernières années, des prisons minuscules où les chiens vivaient en surpopulation, dans de pénibles conditions sanitaires et d’hygiène. Dans le passé, ce journal a déjà dénoncé que certaines de ces rehalas n’avaient pas de ventilation suffisante et que les animaux passaient leurs jours enchaînés par des chaînes de longueur bien inférieure à celle demandée par la loi, dans des locaux trop exigus. Sans nourriture, sans eau, sans fenêtre, et dans la majorité des cas, avec des portes oxydées par l’urine, ces endroits répendant une odeur insupportable, violant toute règle ou norme. //