- Lien de l’article original, traduit de l’espagnol: http://www.farodevigo.es/comarcas/2017/01/12/campana-solidaria-curar-maya-podenca/1602960.html
// Un autre drame de la chasse que dénonce Bai.Senpulgas (refuge pour animaux espagnol) qui compte sa première protagoniste de 2017.
Il s’agit de Maya, une podenca de deux ans qui a survécu à « une possible attaque de sangliers étant donné l’aspect et la profondeur des lésions », qui a occasionné de graves blessures et la laisse sans odorat, indique Tatiana Álvarez.
Le refuge a mis en place hier même une campagne solidaire via son profil Facebook afin de recueillir des fonds pour la soigner.
C’est une fille qui l’a trouvée mardi, perdue dans Chan da Lagao, à Baiona (en Galice) et qui l’a apportée à la clinique vétérinaire de Nigrán, où elle a reçu les premiers soins. Elle présente des blessures à la tête et à une patte, l’oreille droite est arrachée, ainsi qu’une partie de la lèvres supérieure, ses dents et ses gencives sont cassées, et elle souffre en plus d’une forte infection.
Le propriétaire identifié
Maya porte une micropuce d’identification et sa lecture a révélé l’identité de son propriétaire, un chasseur de Nigrán, qui avait déclaré sa disparition vendredi dernier, le 6, précisément le jour de la fin de la saison de chasse. Le propriétaire s’était rendu initialement à la Police Locale de Nigrán, et s’est présenté au centre vétérinaire après avoir été alerté de la situation. Mais à cause de ses lésions, Maya est devenue incapable de suivre une piste et son responsable a manifesté son intention de la donner. Ainsi une jeune personne a décidé de la remettre à Bai. Senpulgas.
A présent, elle a été déposée à une autre clinique de Baiona qui collabore avec l’association, où elle a reçu des antibiotiques contre l’infection afin de pouvoir ensuite intervenir chirurgicalement et reconstruire sa bouche et sa narine. Des actes qui vont coûter plus de 1.000 euros, selon les calculs de l’association.
La campagne ne cherche pas seulement à demander de l’aide pour affronter ces coûts, mais aussi pour trouver un foyer d’accueil à Maya. « Nous ne pouvons pas la mettre au refuge avec ces blessures, cela ne ferait qu’empirer », prévient Tatiana Álvarez. //
Page Facebook du refuge: https://www.facebook.com/bai.senpulgas/