- Article traduit de l’espagnol par Caty: http://www.larioja.com/la-rioja/201605/12/guantanamo-canino-20160512003619-v.html (vidéo sur le lien)
// La police nationale sauve à Entrena 29 chiens enchaînés, blessés et sans nourriture.
La chambre d’Instruction numéro 2 de Logroño confie à l’APA Rioja, l’Association plaignante, le soin des animaux au titre du dépôt judiciaire.
Les six chiens dans un état plus grave ont été transférés par la police au Centre d’accueil.
Le juge a confié les 17 autres, au titre du dépôt judiciaire à la protection des animaux.
Enchaînés, avec des blessures, des lésions, sans eau ni nourriture, transformés en squelettes vivants… Les effectifs de la police nationale ont secouru d’un cruel cauchemar une trentaine de chiens entassés dans une propriété clôturée près de la ville de Entrena, que le responsable, 38 ans avec des antécédents de maltraitance sur des animaux, avait converti en une sorte de ‘Guantanamo’ canin. L’individu a été arrêté et, après ses déclarations aux agents, a été libéré.
L’opération a été lancée au début de Mars, lorsque l’Asociación Protectora de Animales (APA) de La Rioja, après avoir reçu plusieurs messages de voisins qui ont averti des « cris et des gémissements continus » des animaux, a décidé de déposer une plainte au siège de la police de la Rioja. Les agents présents sur le site, près de la ville de la colline Train, se sont retrouvés face à une image dantesque : « les chiens étaient attachés avec des chaînes, certains d’entre eux emmêlés, leur laissant une longueur inférieure à un demi-mètre, rendant impossible l’accès à l’eau, ou à l’abri quand il y en avait, en général, ils étaient très maigres, et certains avaient diverses blessures », selon les explications des responsables de l’APA Rioja au journal Diario LA RIOJA, qui en temps que partie civile dans cette plainte, a maintenant eu accès aux rapports et ordonnance du tribunal, puisque, à partir du moment où il s’agit d’un délit présumé de mauvais traitement animal, spécifié dans le Code Pénal, les notifications policières, ont été remises au juge de garde, à cette époque la cour d’Instruction n ° 2 de Logrono.
Les animaux restaient attachés sous les intempéries 24 heures par jour, certains avec de graves blessures au cou provoquées par les chaînes, malades, extrêmement maigres et entourés par les ordures et les excréments.
« Préserver leur intégrité »
Les propres agents de police impliqués dans l’opération ont décidé, suite au rapport du vétérinaire présent, dans lequel le professionnel signale que « six des animaux, cinq adultes et un chiot, présentaient une maigreur extrême, une atrophie musculaire, une faiblesse généralisée … ces blessures affaiblissant gravement leur santé », la saisie de ces animaux pour un transfert au Centre d’accueil de Logroño, en attendant le jugement. À la réception des recommandations de la police, le juge a ordonné à la police de procéder au retrait des 23 animaux restants, « comme un dépôt judiciaire » à l’Association protectrice des animaux de La Rioja, « afin de préserver leur intégrité ».
L’association, qui a loué « le travail impeccable » les agents de police nationale et s’est félicite de l’injonction ordonnée par le juge, n’a seulement été en mesure d’accueillir dans leur refuge déjà bondé que six de ces animaux. Les 17 restants ont été recueillis dans des résidences canines privées, une dépense, qui comme l’entretien et les soins vétérinaires nécessaires à tous les animaux secourus, sort des caisses de APA Rioja.
Par action ou omission
« L’accusé responsable des conditions dans lesquelles étaient ses chiens, a probablement négligé intentionnellement l’obligation en tant que garant de ces animaux de leur fournir la nourriture nécessaire à leur développement normal, amenant les six chiens objet de la saisie, à se trouver dans d’extrêmes et regrettables conditions de santé », considèrent des sources proches de l’affaire, rappelant que le crime de la maltraitance des animaux, spécifié dans le code pénal en vigueur, en outre « la commission peut également avoir lieu par le biais d’un comportement par omission, tant que la non prévention de résultat, dans ce cas des lésions qui amoindrissent gravement leur santé, comme la minceur extrême, équivaut à sa cause ». // ROBERTO G. LASTRA