L’affaire des Galgos séquestrés et maltraités, saisis puis rendus à leur propriétaire

  • Post publié sur la page Facebook de la FADEA: https://www.facebook.com/FADEAdefensaanimal/posts/1698209027107149

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//  Le 30 mai 2016, des activistes de la Federación Andaluza Defensa Animal (FADEA) ont localisé une planque d’un mètre carré et de moins d’un mètre de haut, dans laquelle étaient entassés trois galgos de grande taille sans autre aération que des orifices dans la porte, exposée directement à l’action du soleil et surchauffée. M. López Armenta, président de FADEA, a déposé 6 plaintes.

La Police Locale Hispalense, lors d’une action impeccable, a procèdé aux démarches de confiscation et a remis les animaux au centre de ramassage des animaux, le Zoosanitario de Seville. FADEA dénonce que le centre que le centre Zoosanitario a rendu les galgos à leur propriétaire présumé (« présumé » puisque les animaux n’étaient pas identifiés) un peu plus d’une heure plus tard, et ce malgré le rapport de police expliquant la situation et les infractions à l’Ordonnance de Seville sur la possession d’animaux et à la Loi de Protection Animale de la Communauté Autonome d’Andalousie. Des infractions graves, très graves: les galgos, qui ont été trouvés sans identification (infraction grave à la règlementation) ont été pucés au nom du maltraitant présumé, qui a remis les chiens dans la même planque d’où ils avaient été sauvés par les agents de Police, devant les regards des voisins et des activistes de FADEA.

3FADEA pense que l’impunité des contrevenants à la réglementation de protection animale est renforcée par le comportement du personnel du Zoosanitario. A cause d’un mauvais fonctionnement des protocoles et formalités administratives, on permet à l’inconscient collectif de croire que si on abandonne ou maltraite un animal à Seville, on ne risque pas grand chose. L’explication donnée par le directeur du Zoosanitario pour avoir remis les galgos à leur propriétaire, est que la Police n’a pas remis de rapport complet sur l’affaire, alors qu’il est impossible de rendre un rapport détaillé lorsque les faits viennent de ce produire. Il est pourtant clairement écrit dans le document émis par la Police que les animaux ne devaient pas être rendus.

Après les faits, la FADEA a rendu visite quotidiennement aux galgos dans leur planque, reportant leur situation à la Police locale, et à plusieurs reprises des travailleurs du Zoosanitario se sont présentés sur les lieux, prétendant que leur propriétaire ne devraient pas les enfermer dans la planque, mais qu’il n’y a pas de place pour eux au centre de ramassage des animaux.

Jour après jour, la situation s’est répétée jusqu’à ce que le 10 juin la même personne qui avait été dénoncée une première fois soit de nouveau dénoncée par un des voisins; les chiens ont ensuite été confié aux refuges. Depuis le 11, les animaux ont une fin heureuse mais ce n’est pas grâce à la collaboration de la Mairie de Seville ni au centre Zoosanitaire.

FADEA dénonce les obstacles qu’ils ont rencontré pour dénoncer un acte de maltraitance animale à Séville et le manque de capacité du Zoosanitario pour une ville de 700.000 habitants, qui, bien qu’il ait ouvert 20 places le mois passé, en a en fait fermé 30 en résidences externes.

Nous ne comprenons pas que malgré toutes les plaintes et malgré que la FADEA se soit proposée comme dépositaire des animaux afin de leur offrir un traitement digne, les galgos n’aient pas pu être pris en charge par l’association plutôt qu’à leur maltraitant qui, aujourd’hui, se vante de n’avoir payer aucune sanction, pas même les taxes municipales d’identification et de fourrière. //

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