// Après des années à célébrer la fête de Las Luminarias à San Bartolomé de Pinares (599 habitants), à 24 kilómètres de Ávila, Ils ne s’attendaient pas à ce que le bon accueil soit troublé cette année. Même dans la presse internationale. Dimanche dernier, lors des festivités de la San Anton, patron des animaux, le village a rendu son hommage en suivant un rite traditionnel: enfumer les chevaux pour les purifier et protéger leur santé. Dans ce village d’éleveurs, de profondes racines religieuses perdurent, dont ce spectacle durant lequel des cavaliers traversent un feu de joie pour enfumer les chevaux. « Les animaux ne souffrent pas. Ici il y a des gens qui ont les chevaux d’élevage reconnus, qui valent beaucoup d’argent. Personne ne leur ferait courir un danger », explique fâchée la mairesse de la municipalité, Marie Jesús Martin (Parti politique espagnol de droite).
« Le feu provoque instinctivement une panique chez les animaux. Les soumettre à cette épreuve c’est un scandale. De plus le feu les brûle, nous avons pu sentir l’odeur de poil brûlé », explique Silvia Barquero, présidente du parti animalista PACMA. Elle pointe également du doigt le problème de la façon dont ces fêtes sont perçues à l’étranger: « Le mauvais traitement animal est si institutionnalisé en Espagne que cet évènement passe inaperçu, alors que dans d’autres pays il fait les couvertures », critique l’activiste.
Une répercussion internationale
Barquero se réfère aux dizaines de publications dans les médias étrangers parues cette semaine, comme dans The Independent, The Mirror, Russia Today ou l’International Business Time. L’agence française Reuters lui a dédié une photogalerie. The Daily Mail est sans doute le plus critique envers la fête, avec ce titre « les Espagnols célèbrent le patron des animaux en faisant passer des chevaux dans le FEU », en détachant ce dernier mot en majuscules. La nouvelle, partagée des milliers de fois et avec des dizaines de commentaires, a réveillé la furie de quelques lecteurs : « je ne me rendrai plus en Espagne »; « l’Espagne vit au Moyen Age »; « des Barbares »; « c’est le même pays qui lançait des chèvres depuis un clocher pour des célébrations »; la « Nation horrible ». L’un des commentaires les plus appréciés va plus loin : « Les Espagnols et l’État Islamique ont quelque chose en commun : la cruauté ».
La mairesse considère que l »on essaie de créer une polémique », similaire à celle qui entoure le Toro de la Vega. Elle soutient que ce rite se situe à l’opposé, pour préserver la bonne santé des animaux. « Il n’est pas nécessaire qu’ils sautent au-dessus du bûcher, nous ne les obligeons pas à sauter. La tradition dit qu’il faut les fumer, on peut passer sur le côté. La fumée purifie tout aussi bien », condamne la dirigeante. //
Lien de l’article, avec vidéo: http://elpais.com/elpais/2016/01/20/videos/1453290265_805404.html
J en ai marre de ces primitifs d espagnol qu on les sortes de l union européenne
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